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Formation Chocolatier

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2 jours à 2 semaines (14h à 70h)
2 semaines à 4 mois ( 70h à 560h)
Supérieur à 4 mois (supérieur à 560h)

Les formations professionnelles de chocolatier

Qu'apprennent les formations professionnelles existantes de chocolatier ?

En vous formant, vous pourrez dans un premier temps vous familiariser avec les différentes étapes de fabrication, les recettes et règles de bases d’hygiène, mais aussi avec des notions de gestion, de commerce et d’achat. Et oui, en fonction du lieu où vous allez être amené à exercer, vous allez devoir activer des connaissances très variées.

Concrètement, lors de votre formation de chocolatier, vous allez à la fois développer des savoirs théoriques et pratiques. Niveau théorie, vous allez apprendre à utiliser les machines (pétrissage, nettoyage), mais aussi prendre connaissance de différentes techniques et savoirs. Parmi lesquelles le pétrissage manuel, les caractéristiques des farines en fonction de leur type, la fermentation des pâtes, les températures de cuisson...

Niveau pratique, vous allez apprendre lors de votre formation professionnelle à sélectionner et doser les ingrédients et les mélanger correctement. Vous développerez également des compétences en termes de cuisson des produits : pâtisserie, confiseries, pièces de chocolat. Vous serez sensibilisé également au montage et à la construction de décor.

Les compétences nécessaires au chocolatier

Quelles sont les compétences à mettre sur un CV pour postuler un poste de chocolatier ?

Vous l’aurez compris entre les lignes : le postulant chocolatier doit afficher à la fois des compétences d’ordre technique et artisanal et des compétences support d’ordre commercial. Mais au-delà des savoirs théoriques et savoir-faire pratiques qui vous sont inculqués en formation, il faudra afficher certaines aptitudes ou appétences complémentaires. Nous touchons ici à ce qui est communément appelé les “soft skills”. En tant qu’aspirant chocolatier, il ne faut pas hésiter à souligner sur votre CV : votre minutie et votre sens du détail et votre rigueur. Cela rassurera les recruteurs car le chocolatier doit être en mesure de respecter des recettes ancestrales à la lettre, en réalisant un travail manuel de haut vol.

Vous devrez également mettre en avant vos aptitudes humaines. Que vous décidiez de pratiquer en cuisine, dans l’industrie agroalimentaire ou chez un artisan, vous allez être en contact avec une équipe, et potentiellement des clients. Il faut donc avoir le sens du contact et être en mesure de convaincre : vos créations sont les meilleures, vous utilisez les plus beaux produits, voilà pour quelles raisons.

Se former au métier de chocolatier

Quels sont les dispositifs pour se former ? Comment financer sa formation ?

Post-BAC ou dans le cadre d'un projet de reconversion professionnelle, le diplôme de chocolatier s’obtient de manière très variée. En formation initiale, il est possible d’être formé au niveau CAP spécialisé (chocolatier confiseur ou glacier fabricant par exemple). Il est aussi envisageable de faire un CAP plus généraliste et d’y ajouter une année de spécialisation (CAP pâtissier d’abord sur deux années, puis un an de CAP chocolatier-confiseur). Il est aussi possible de suivre un cursus niveau Bac, avec un Bac pro ou un BTM. Enfin, pour les plus avancés, il est également envisageable de sortir niveau Bac+2 avec un BM pâtissier confiseur glacier traiteur. Quoi qu’il arrive, au-delà de votre formation et de votre diplôme, ce sont vos stages et apprentissages qui feront la vraie différence sur votre CV à l’embauche.

La formation continue n’est pas en reste. Il est tout à fait possible d’opérer une reconversion professionnelle et de devenir chocolatier en suivant une formation pour adultes déjà actifs. De nombreux dispositifs de financement sont aujourd’hui disponibles pour mener à bien un tel projet. Pour les salariés en CDI, CDD ou intérim, le compte personnel de formation (CPF) peut être la bonne solution. Il peut aussi s’agir du CPF dédié à la transition professionnelle. Les demandeurs d’emploi pourront eux aussi activer leur CPF, mais aussi faire une demande d’aide individuelle à la formation (AIF). Il est également possible de passer par un contrat de professionnalisation directement au sein d’une entreprise comme une chocolaterie ou une pâtisserie par exemple.

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