10 compétences pour être un bon cuisinier

Vous aimeriez régaler les papilles de vos (futurs) clients et évoluer tout au long de votre carrière au sein d'une brigade de cuisine, en passant par exemple de commis de cuisine à chef-cuisinier ? Pour parvenir à cet objectif, vous allez devoir mobiliser des compétences techniques et aptitudes relationnelles spécifiques. Découvrez 10 qualités qui font recette pour devenir un cuisinier d'exception !
La passion de la gastronomie
Les personnes qui suivent une formation comme le CAP Cuisine ou le titre professionnel de cuisinier ont souvent pour ambition de décrocher rapidement un emploi une fois leur diplôme en poche. Il faut dire que les métiers de la restauration sont particulièrement en tension. Toutefois, l'amour de la gastronomie et l'envie de faire plaisir aux gens en leur concoctant des entrées, des plats et des desserts qui leur feront vivre une expérience culinaire des plus agréables fait partie des objectifs qui animent tout cuisinier qui se respecte.
Une touche de créativité
Les clients sont toujours friands de nouvelles expériences gustatives et un bon cuisinier doit savoir les surprendre avec des ingrédients, des saveurs ou des dressages qui sortent de l'ordinaire. Savoir sublimer une recette en apparence basique, revisiter un plat populaire ou concevoir des associations inédites, autant de savoir-faire qui seront toujours prisés par les employeurs du secteur de la restauration, mais qui nécessiteront une parfaite maîtrise des techniques culinaires préalablement acquises par une formation alliant la théorie à la pratique.
L'esprit d'équipe
Un cuisinier doit faire preuve d'entraide et de solidarité envers ses collègues pour pouvoir travailler avec plus de rapidité et d'efficacité. La mauvaise cuisson ou présentation d'un plat, un temps d'attente anormalement long entre chaque assiette, une erreur de commande... Autant d'impairs qui pourront facilement être évités par des cuisiniers sachant travailler en équipe pour améliorer la qualité du service proposé aux clients.
Une bonne condition physique
Le cuisinier travaille debout plusieurs heures par jour sous une chaleur importante en exécutant une pléthore de tâches plus ou moins répétitives nécessitant une bonne dose de concentration, ainsi qu'une certaine dextérité. Si on ajoute à cela les horaires décalés ou les coups de feu, il paraît évident qu'une grande résistance physique est indispensable pour intégrer la brigade d'une cuisine.
Le respect des normes d'hygiène et de sécurité alimentaire
Une mauvaise hygiène alimentaire peut avoir un effet désastreux sur la réputation d'un restaurant et un simple contrôle des autorités sanitaires suffira à lui faire mettre la clé sous la porte. La maîtrise des règles d'hygiène et de sécurité alimentaire est censée être une compétence de base pour l'ensemble des professionnels du secteur, et ce, quel que soit leur niveau hiérarchique. La loi stipule d'ailleurs que tout établissement de restauration doit compter au moins une personne détentrice de l'attestation HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) au sein de ses effectifs.
Le sens de l'organisation
Un bon sens de l'organisation est indispensable pour pouvoir réduire le délai d'attente des clients sans impacter la qualité des plats proposés par la carte. Pour ce faire, le cuisinier doit être capable de prioriser ses tâches et d'anticiper les pics d'activités suffisamment en amont pour ne pas se retrouver débordé durant les périodes de rush.
Le sens de la communication
Impossible de bien s'organiser sans une bonne transmission des informations entre les différents membres d'une équipe de cuisine ! De bonnes aptitudes communicationnelles sont donc requises pour pouvoir collaborer avec ses collègues en parfaite intelligence, prévenir tout conflit inutile et contribuer à la satisfaction de la clientèle.
La gestion du stress
Travailler dans un restaurant peut s'avérer stressant pour différentes raisons : environnement bruyant, risques de blessure et de coupure, clientèle exigeante. Un bon cuisinier doit donc savoir s'impliquer dans son travail sans jamais s'accaparer plus de charge qu'il ne peut en supporter s'il compte éviter tout risque d'épuisement professionnel.
La gestion des stocks
C'est généralement le chef de cuisine qui est en charge de cette responsabilité. Toutefois, il n'est pas rare que les cuisiniers de rang inférieur soit amenés à réceptionner les denrées alimentaires, ranger les différents produits et effectuer des inventaires réguliers afin d'éviter toute rupture de stocks et anticiper les prochaines livraisons.
La capacité d'adaptation
Les imprévus sont courants dans ce secteur d'activité, un bon cuisinier doit donc être à même de trouver rapidement une solution lorsqu'une situation inattendue surgit : retard de livraison d'un fournisseur, clients mécontents de la qualité d'un plat, panne de courant pouvant entraîner des pertes alimentaires, etc.
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