Formation Culture

Quels types de professionnels sont concernés par les formations culturelles ?

On peut classifier ces professionnels en quatre grands groupes : le patrimoine national et les musées, l’action culturelle, l’édition et enfin le commerce d’art.

Le patrimoine et les musées dépendent en grande partie de la fonction publique. Conservateurs du patrimoine, attachés territoriaux, directeurs de musée, restaurateurs d'œuvre d’art, mais aussi archéologues s’attachent à préserver le patrimoine national et des collectivités.

L’action culturelle regroupe les professionnels de l’événementiel et de la promotion culturelle. Les commissaires d’exposition, les attachés culturels ou les médiateurs culturels œuvrent à constituer une programmation culturelle variée et à la produire. Les comédiens et musiciens, et plus largement tous types d’artistes, animent la vie culturelle par leurs productions et spectacles.

L’édition regroupe les documentalistes, mais aussi les éditeurs, directeurs de collection ou encore les conservateurs de bibliothèque, tous ceux et celles qui contribuent à la vie des livres et autres publications.

Et enfin les commissaires-priseurs, les galeristes et experts d’art participent au développement culturel d’un point de vue commercial, tout comme les fonctions du marketing ou de la distribution.

Les médiateurs culturels sont parmi les emplois du secteur de la culture qui recrutent le plus actuellement. Intermédiaire indispensable entre les artistes et le public, c’est la personne qui va mettre en relation et négocier avec tous les corps de métier nécessaires, puis veiller à la préparation et au bon déroulement de son événement culturel. Il peut travailler en tant que fonctionnaire, salarié du privé ou intermittent du spectacle. Son rôle à plusieurs facettes exige qu’il entretienne un carnet d’adresses fourni et qualitatif.

Quelles sont les compétences à mettre sur un CV pour postuler à un poste dans la culture ?

La richesse et la diversité du secteur culturel en France s'appuient sur de nombreuses entreprises et associations. Par définition, les professions culturelles comportent deux aspects majeurs, qui sont le social et la créativité. On attendra donc des personnes travaillant dans le secteur culturel un bon sens du contact et un goût marqué pour la communication. Outre ces qualités relationnelles, la curiosité et un certain sens artistique sont des atouts véritablement appréciés. C’est un domaine vivant, et qui nécessite donc de toujours se tenir informé des dernières nouveautés et sorties, mais aussi plus largement des tendances de consommation et de vie de la société. Une bonne gestion du stress est vitale si vous voulez travailler dans l’événementiel par exemple. On notera aussi que le rythme de travail peut être très intensif avant et pendant les événements. Il arrive aussi (souvent) de travailler les week-ends et/ou la nuit. La passion pour votre métier est un élément essentiel à prendre en compte pour traverser ces périodes à forte intensité. Selon les métiers, certaines compétences clés peuvent relever de l’organisation et de la rigueur (programmer des festivals ne s’improvise pas!), des connaissances linguistiques ou bien de l’histoire de l’art. Il est tout à fait possible de se former à distance à ces compétences, tout en travaillant. Sur un aspect plus technique, au vu de l’explosion de la consommation numérique avec le streaming ou les réseaux sociaux, toutes compétences relevant du domaine digital sont de vrais bonus, voire parfois requises.

Quels sont les dispositifs pour se former ? Comment financer sa formation ?

Dans la fonction publique, la plupart des emplois sont accessibles uniquement sur concours. Certains recrutements, notamment dans les prestigieux établissements publics comme le musée du Louvre ou la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris, sont rares et très prisés. De manière générale, la culture est un domaine où les places sont chères et souvent peu nombreuses. Alors, autant se spécialiser ! De nombreux BTS, DUT ou Licences peuvent amener des débouchés dans la culture, comme le BTS Arts appliqués, le DUT Information Communication option Métiers du Livre ou la Licence Métiers des arts et de la culture. Après ce premier cycle d’études, il est judicieux de se spécialiser avec une poursuite d’études. Mastère conservation-restauration du patrimoine ou Master Direction de Projets ou Établissements culturels à l’université de Dijon, l’offre est vaste ! À l’enseignement supérieur public, il faut ajouter l’offre privée. Certains établissements proposent des études de troisième cycle comme le Doctorat d’expression artistique et littéraire spécialité bande dessinée à Poitiers. Pour la formation continue, on peut citer le Centre de Formation Professionnelle aux Techniques du Spectacle. Les écoles privées de renommée, comme l’École du Louvre à Paris, proposent pour la plupart des formations professionnelles. Certaines délivrent même des titres enregistrés au RNCP. La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) peut aussi être une voie intéressante, comme proposé par l’IUT de Blois. Les dispositifs de financement des formations varient selon le statut de chacun. Le CPF (Compte Personnel de Formation) peut financer entièrement ou partiellement des formations. Le projet de Transition Professionnelle (TP) offre d’autres possibilités pour les formations diplômantes, dans le cadre d’une reconversion professionnelle.