20 métiers d'avenir pour se reconvertir

Plusieurs raisons peuvent vous amener à envisager une reconversion professionnelle : trouver un travail qui fait sens, bénéficier d'une meilleure harmonie entre vie professionnelle et vie familiale ou encore l'envie d'obtenir une meilleure rémunération.
Toutefois, le manque de débouchés constitue une variable susceptible de freiner votre projet de reconversion. Bien se renseigner sur le marché de l'emploi apparaît alors comme une nécessité pour optimiser ses chances de décrocher un poste à la hauteur de ses ambitions.
Si de nouveaux métiers porteurs apparaissent au gré des évolutions technologiques, d'autres professions déjà bien implantées continueront d'être très recherchées par les entreprises.
Vous vous demandez quels sont les métiers de demain qui recrutent dès aujourd'hui et qui ne cesseront pas d'embaucher dans les années à venir ? Voici 20 métiers d'avenir pour se reconvertir !
Les métiers de l'informatique et de la cybersécurité
On ne risque pas grand chose à affirmer que le secteur de l'informatique a le vent en poupe, et ce, que vous lisez ces lignes en 2022 ou des années plus tard ! Les candidats qui attirent le plus les entreprises sont les profils les plus spécialisés, à l'exception de certains postes nécessitant une vision globale (ex : chef de projet). Mieux vaut donc se constituer une expertise dans une branche précise de l'informatique pour faciliter son insertion professionnelle. Bonne nouvelle pour les personnes en quête d'indépendance : à l'instar d'un grand nombre de métiers d'avenir présentés dans cet article, il vous sera souvent possible d'exercer à votre compte.
Expert en cybersécurité
Face à des hackers toujours plus compétents et ingénieux, les besoins de profils qualifiés dans le domaine de la sécurité informatique se font plus que jamais sentir. Aucun secteur d'activité n'est épargné et mêmes les collectivités locales font le fruit de cyberattaques répétées. La récupération de données sensibles constitue un véritable moyen de pression pour les cybercriminels qui se servent de virus et autres logiciels malveillants pour demander des rançons et déstabiliser les structures les plus vulnérables. Gardien des informations collectées par une organisation, l'expert en cybersécurité protège un parc informatique (matériels, équipements, systèmes et réseaux) et forme les utilisateurs aux bonnes pratiques de la sécurité informatique afin de prévenir les risques de cyberattaques.
Formation (bac +5 conseillé) :
- école d'informatique
- école d'ingénieur avec une spécialisation en cybersécurité
- Bachelor ou Licence Pro informatique
- Master Informatique
- titre professionnel d'expert en cybersécurité.
Se former au métier d'expert en cybersécurité
Data analyst
Le data analyst trie, exploite et interprète des données afin d'aider une société à la prise de décision stratégique. À lui seul, il est capable de mettre en lumière des opportunités business qui contribueront au bon développement de l'entreprise qui l'embauche. Ses compétences techniques et ses solides connaissances en mathématiques et statistiques sont donc très recherchées dans des secteurs aussi variés que la banque, la finance, le marketing ou le commerce. Très à l'aise avec les outils informatiques, il maîtrise les systèmes d'exploitation, la gestion de base de données et certains langages de programmation. Le data analyst échange régulièrement avec ses collaborateurs pour les tenir informés de ses résultats : des compétences relationnelles et des capacités rédactionnelles seront donc exigées pour pouvoir les retranscrire avec clarté, précision et pédagogie. La maîtrise de l'anglais peut être nécessaire dans certaines entreprises à dimension internationale.
Formation (bac +3 minimum, bac +5 recommandé) :
- Licence Pro Métiers de l'informatique
- Master Informatique / Big Data / Mathématiques et/ou statistiques
- école d'ingénieur avec une spécialisation en informatique, marketing, statistiques
- une formation professionnelle de data analyst peut également être envisagée par les candidats à la reconversion (parcours réalisable en un an).
Suivre une formation de data analyst
Ingénieur en intelligence artificielle
Le développement de l'intelligence artificielle et de la robotique est en voie de profondément modifier notre rapport au travail, mais aussi de créer une multitude de nouveaux métiers. Parmi, eux, celui d'ingénieur en IA se distingue par son savoir-faire. Son rôle est de créer des programmes informatiques capables de raisonner comme pourrait le faire un être humain, mais de manière encore plus performante : si l'erreur est humaine, la machine doit pouvoir résoudre des problèmes complexes et accomplir toutes sortes de calculs et d'actions sans commettre d'impair. Curieux et passionné, l'ingénieur en intelligence artificielle possède des compétences pointues en machine learning, en deep learning, en data science, ainsi qu'en langages de programmation. Il sait parfaitement s'intégrer au sein d'une équipe disciplinaire dont les collaborateurs ont tous une expertise à apporter pour pouvoir mener un projet à son terme.
Formation (bac +5 exigé) :
- Master en informatique
- MBA Management de l'intelligence artificielle
- diplômé ingénieur en informatique
Se former au métier d'ingénieur en I.A
Développeur web
Les entreprises de tous les secteurs d'activité font état d'une pénurie de développeurs web qualifiés depuis un certain nombre d'années déjà. La transformation digitale et le développement du e-commerce au détriment des points de vente physiques y sont sans doute pour quelque chose ! Les développeurs web ont pour principale mission de créer des sites web performants et attractifs consultables sur tout type de support de navigation : ordinateur, tablette, smartphone. La maîtrise des langages web (HTML, CSS, JavaScript...) est obligatoire, mais il faudra aussi compter sur certaines soft-skills pour pouvoir réussir dans ce métier.
Ce dernier point peut expliquer les difficultés rencontrées par les recruteurs à dénicher des profils susceptibles de leur convenir : les employeurs recherchent des candidats dotés d'un bon relationnel, sachant travailler en équipe et faisant preuve de réelles qualités humaines : patience, pédagogie et sens de l'écoute. Une grande curiosité et une soif d'apprendre seront également des atouts indéniables pour devenir développeur web dans le cadre d'une reconversion.
Formation : Il existe un large choix de parcours pour se former au métier de développeur. Les candidats à la reconversion un minimum à l'aise avec les outils informatiques auront la possibilité d'intégrer une formation certifiante de développeur web de 6 mois à 1 an selon les organismes. Ce type de formation peut se suivre intégralement à distance.
Suivre une formation de développeur web
Webdesigner
Travaillant plus ou moins étroitement en collaboration avec le développeur web, le webdesigner est responsable de l'apparence graphique d'un site internet. Il peut définir la charte graphique d'un site et en créer l'identité visuelle de A à Z, même si dans les faits, un client ou un manager pourra lui transmettre ses besoins dans un cahier des charges en prenant soin d'évoquer les contraintes techniques et budgétaires. Le webdesign joue de sa créativité et de son sens de l'esthétique afin de concevoir des éléments visuels attractifs et imaginer le parcours de navigation le plus agréable possible pour les internautes. Côté technique, il est parfaitement à l'aise avec les logiciels de création graphique tels que Photoshop, Illustrator ou Canva. En raison d'échanges et de points réguliers avec les différentes équipes techniques ou marketing, on demande au webdesigner de posséder certaines qualités relationnelles qui faciliteront la coopération entre les différents membres d'une équipe travaillant sur les mêmes projets.
Formation :
- BTS Communication visuelle
- BTS Design Graphique
- titre professionnel de designer web
Les métiers du marketing digital
Transformation numérique oblige, le marketing est aujourd'hui directement associé au marketing digital. Les métiers du webmarketing offrent de belles opportunités de carrière pour les candidats à la reconversion. Pas toujours à l'avant-garde sur ce sujet, les entreprises de toutes tailles et de sous secteurs d'activité ont désormais compris l'importance d'être présent, mais surtout d'être visible sur Internet pour pouvoir être trouvable par leurs clients et ainsi développer leur activité. Si vous souhaitez apprendre à utiliser les techniques marketing sur des supports digitaux, c'est peut-être le bon moment pour se reconvertir vers ce secteur porteur.
Community manager
Parmi les métiers d'avenir du marketing digital, la profession de community manager se hisse en bonne place. Porte-parole d'une entreprise, d'une marque, d'un produit (ou même d'une personnalité publique) sur les réseaux sociaux, le community manager fait grandir une communauté autour d'un sujet commun à force d'interactions et de publications. Quand il n'est pas occupé à créer du contenu sur Facebook, Instagram, Twitter ou LinkedIn, il veille à la bonne e-réputation de l'entité représenté, modère les commentaires, et surveille les résultats de ses campagnes de communication. Le community manager doit faire preuve d'une extrême polyvalence puisqu'on lui demandera très souvent de maîtriser à la fois les outils analytiques, le montage vidéo, ainsi que les logiciels de DAO (dessin assisté par ordinateur). En plus de posséder une bonne culture web, et d'être très à l'aise à l'écrit, il devra également se montrer réactif, bienveillant, diplomate et courtois en toute circonstance.
Formation :
- BTS Communication
- BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client)
- Licence en Communication digitale
- BUT Information-Communication
- titre professionnel de community manager
Suivre une formation de community manager
Référenceur SEO
Le référenceur SEO, ou chargé de référencement naturel, se met en quatre pour améliorer le positionnement des sites internet sur les moteurs de recherche. Il réalise un audit des différents sites dont il s'occupe pour identifier les facteurs bloquants et propose des optimisations ainsi qu'un plan d'action pour pouvoir les mettre en place dans des délais raisonnables. De nombreux outils SEO (gratuits ou payants) l'aideront dans cette tâche, de Google Analytics à Screaming Frog, en passant par SEMRush ou Dareboost. Curieux et passionné de marketing digital, le référenceur SEO doit faire preuve de pédagogie pour pouvoir rendre compte de ses activités à des collaborateurs peu au fait des techniques de référencement naturel. La patience est aussi de rigueur dans ce métier car les résultats d'une optimisation SEO peuvent parfois mettre plusieurs mois à se faire attendre.
Formation : On trouve une pléthore de courtes formations SEO en ligne ou en présentiel, mais les parcours exclusivement consacrés à cette discipline se font encore rares. La plupart des référenceurs SEO de la génération X ont commencé en tant qu'autodidactes. L'une des options les plus pertinentes est de suivre une formation en marketing digital de niveau bac+ 2, voire bac +3 (Bachelor ou Licence Pro).
Se former au métier de référenceur SEO
Rédacteur web
Le rédacteur web rédige des contenus pour des sites internet ou des applications web. À l'instar du journaliste, il prend soin de croiser ses sources et de bien vérifier l'information avant de l'exploiter. La veille documentaire et concurrentielle fait partie intégrante de son métier. Elle lui permettra d'élaborer une stratégie éditoriale et trouver de nouveaux sujets d'articles. Si le rédacteur web se distingue par compétences rédactionnelles, il doit aussi avoir de bonnes connaissances en webmarketing, et plus spécifiquement en SEO. En effet, les internautes ne seront pas ses seuls lecteurs : des robots (appelés crawlers) analysent régulièrement les contenus des pages web pour choisir celles à mettre en avant sur les moteurs de recherche. Connaître les critères sur lesquels s'appuient ces robots pour évaluer la qualité d'un contenu permettra au rédacteur web de participer à l'amélioration du positionnement d'un site internet tout en répondant aux attentes des internautes à la recherche d'informations pertinentes.
Formation : Il existe actuellement peu de parcours de formation pour devenir rédacteur web. La plupart des rédacteurs web en activité sont issus de cursus divers et variés en lien plus ou moins étroit avec la production de contenus : études littéraires, sciences humaines, formation en marketing, en communication ou encore école de journalisme. De courtes formations pourront toutefois vous initier aux codes et aux bonnes pratiques de la rédaction web.
Suivre une formation de rédacteur web
Consultant SEA
Complémentaire au SEO (Search Engine Optimization), le SEA (Search Engine Advertising) est un levier d'acquisition payant qui consiste à acheter des mots-clés afin qu'une page web apparaisse en tête des résultats lorsque les internautes tapent les requêtes en question sur un moteur de recherche. L'objectif est commun : améliorer la visibilité d'un site web et générer davantage de trafic et de ventes s'il s'agit d'un site e-commerce. À l'image du référenceur SEO, le consultant SEA doit toujours veiller à analyser les résultats de ses actions afin d'optimiser sa stratégie de façon continue. Doté d'une excellente connaissance de l'environnement numérique, le consultant SEA fait preuve d'un bon esprit d'analyse et d'une grande curiosité pour se tenir au courant des dernières mises à jour des moteurs de recherche sur lequel il souhaite lancer des campagnes de publicité.
Formation : Un certain nombre d'organismes proposent des formations SEA de quelques jours. Si vous souhaitez rejoindre un cursus plus long, vous devrez généralement intégrer une formation généraliste en webmarketing proposant des cours dédiés au référencement payant.
Se former au métier de consultant SEA
Webmarketeur
Le webmarketeur a pour rôle d'augmenter le trafic d'un site internet en utilisant les principaux leviers d'acquisition digitaux : SEO, SEA, réseaux sociaux, et e-mailing principalement. C'est lui qui définit la stratégie marketing d'une entreprise en faisant collaborer de nombreux métiers du web : référenceurs SEO, consultants SEA, rédacteurs web, contents référenceurs SEO et SEA, des rédacteurs web, des community managers. Un très bon relationnel doublé de solides compétences managériales seront indispensables pour pouvoir piloter une équipe et la faire avancer vers un objectif commun. Le webmarketeur s'illustre avant toute par son excellente maîtrise des outils digitaux et sa très bonne connaissance de l'environnement web. Savoir lire, écrire et parler anglais peut aussi être recommandé, voire indispensable selon l'entreprise pour laquelle il travaille.
Formation : Un bac +3 dans le domaine du marketing digital peut être suffisant pour décrocher un poste de webmarketeur. Comme souvent, une formation en alternance aura tendance à rassurer les recruteurs pas toujours enclins à embaucher un candidat sans expérience professionnelle.
Suivre une formation de webmarketeur
Responsable e-commerce
Avec plus de 129 milliards d'euros dépensés par les Français sur les sites e-commerce en 2021 selon la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), la vente en ligne a encore de beaux jours devant elle. Parmi les métiers d'avenir du webmarketing, le responsable e-commerce tire clairement son épingle du jeu. Celui-ci est chargé de développer les ventes d'un site e-commerce (et donc son chiffre d'affaires) en mettant en place des actions marketing et commerciales : campagnes de promotion, publicité en ligne, partenariat, communication sur les réseaux sociaux, optimisation du SEO, etc. Il veille en permanence à ce que sa boutique en ligne propose la meilleure expérience de navigation possible aux utilisateurs afin de les convertir en clients. Les yeux rivés sur les chiffres, il suit quotidiennement les indicateurs clés de performance (KPI) et propose des axes d'amélioration si les ventes ne sont pas à la hauteur des résultats escomptés.
Formation : Les titulaires d'un bac +5 (ex : Master 2 Marketing) ont tendance à être favorisés par les recruteurs même si l'embauche reste envisageable avec une Licence Pro ou un Bachelor en poche. Par ailleurs, de nombreux organismes de formation proposent des sessions permettant aux stagiaires d'apprendre à créer un site e-commerce avec des solutions CMS telles que Prestashop, Shopify ou Woocommerce (module de Wordpress).
Les métiers de la transition écologique et des énergies renouvelables
Le changement climatique et ses conséquences sur l'environnement est en voie de bouleverser nos modes de vie. Malgré les avertissements répétés des scientifiques, les actions mises en place par les gouvernements et les entreprises sont parfois loin d'être à la hauteur des enjeux. Cependant les mentalités évoluent et de plus en plus d'actions sont prises pour limiter l'impact de l'homme sur l'environnement. Vous souhaitez contribuer à votre échelle à la protection de la planète ? Bonne nouvelle : le secteur de l'environnement rassemble d'ores et déjà une grande variété de métiers d'avenir, en voici déjà 3 qui offrent de belles opportunités professionnelles.
Chargé d'études en environnement
Le chargé d'études en environnement s'attache à étudier l'impact des projets de construction sur la nature et l'environnement. Il est régulièrement amené à se rendre sur le terrain afin de faire un état des lieux de la faune et la flore environnantes. Après avoir recueilli un certain nombre de données, il communique son analyse sur la faisabilité d'un projet et ses conséquences potentiellement négatives sur l'environnement. Il répertorie alors l'ensemble des actions à mettre en place pour préserver un territoire donné. Bon communicant (autant à l'oral qu'à l'écrit) et doté d'un bon esprit d'analyse, le chargé d'études en environnement s'illustre par ses connaissances scientifiques, techniques, mais aussi juridiques (droit de l'environnement et de l'urbanisme).
Formation (bac + 5 recommandé) : Un Master en environnement ou un diplôme d'ingénieur spécialisé en environnement sont les cursus à privilégier pour devenir chargé d'études en environnement ou écologue.
Suivre une formation en environnement
Responsable QHSE
Le responsable QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement) a pour principale mission d'optimiser la qualité de la production tout en veillant au respect de règles d'hygiène et de sécurité et à la préservation de l'environnement. Il exerce majoritairement dans le domaine de l'industrie, un des secteurs d'activité qui émet le plus de CO2 dans l'atmosphère. Ses missions s'articulent autour de plusieurs axes : prévenir les risques en termes de santé et de sécurité auxquels peuvent peuvent être exposés les salariés, réduire l'empreinte carbone d'une entreprise et sensibiliser ses collaborateurs sur les bonnes pratiques à adopter pour conjuguer productivité et respect de l'environnement. Aimant trouver des solutions à chaque problème (et non l'inverse !), le responsable QHSE doit faire preuve de pédagogie, d'organisation et d'évidentes qualités relationnelles.
Formation (bac +5 recommandé) :
- BUT Hygiène, Sécurité et Environnement
- Diplôme d'ingénieur en environnement
- Titre professionnel Responsable qualité, hygiène, sécurité, environnement
- Master QHSE
Se former au métier de responsable HSE
Conseiller en énergie
On peut facilement imaginer que la facture énergétique demeure un sujet de mécontentement dans les années à venir. Le conseiller en énergie est là pour aider les consommateurs à réaliser des économies d'énergie en les orientant, quand cela est possible, vers des énergies renouvelables, jugées plus respectueuses de l'environnement. Il commence par une phase d'audit au cours de laquelle il prend connaissance des habitudes de consommation du foyer et propose des solutions adaptées au budget de chacun en vue de réduire les dépenses énergétiques des usagers. Le conseiller en énergie est à l'écoute de ses clients, pédagogue et force de proposition. Il peut mettre son expertise au service de différentes structures : fournisseurs de gaz et d'électricité, comparateurs d'énergie, collectivités locales, associations de protection de l'environnement, etc.
Formation : Pas de voie royale pour devenir ou se reconvertir vers le métier de conseiller en énergie mais une solide formation dans le domaine de l'environnement et/ou des énergies renouvelables pourra agir comme un véritable tremplin vers l'emploi.
Les métiers des services à la personne
Les métiers de demain concernent aussi des métiers qui manquent de bras dès aujourd'hui. Le secteur des services à la personne offre actuellement de nombreux débouchés en raison d'un fort taux de départ à la retraite, et il ne fait aucun doute que le vieillissement de la population contribue à faire de ces professions tournées vers les autres, des métiers d'avenir. Alors qu'une revalorisation de ces métiers semble en cours, c'est peut-être le bon moment pour songer à une reconversion dans ce secteur porteur.
Aide-soignant
Interlocuteur privilégié des personnes dépendantes ou hospitalisées, l'aide-soignant est garant du bien-être et du confort de ses patients. La nature et la diversité de ses missions dépendront en grande partie du degré d'autonomie de la personne accompagnée : soins d'hygiène, aide à l'habillage, aide à la prise des repas, assistance lors des déplacements, etc. Mais tous ces gestes quotidiens ne seraient rien pour les patients s'ils n'étaient pas accompagnées d'un véritable un soutien moral. L'aide-soignant est en effet très apprécié pour ses qualités humaines tels que le sens de l'écoute, l'empathie, la bienveillance, ce qui l'invite souvent à être au cœur des confidences des personnes dont elle s'occupe.
Formation : Le diplôme d'aide-soignant (DEAS) s'obtient après un an de formation théorique et pratique dans un institut de formation.
Se former au métier d'aide-soignant
Infirmier
Comme l'aide-soignant, l'infirmier contribue par ses actions quotidiennes au bien-être des personnes hospitalisées. La principale différence est qu'elle est apte à administrer des soins aux patients et donc à améliorer leur état de santé ou à le surveiller afin de signaler à un médecin toute évolution préoccupante. S'il exerce le plus souvent dans un établissement hospitalier (hôpital, clinique, EPHAD), l'infirmier peut aussi être libéral, il se déplacera alors au domicile des personnes pour réaliser des soins infirmiers prescrits par un médecin (piqûres, changement de pansements, distribution des médicaments...). Esprit d'équipe, sens de l'organisation et capacité à réconforter les patients en trouvant les bons mots seront des atouts de poids pour réussir dans ce métier. Comme beaucoup de métiers évoluant dans le domaine médical, la profession d'infirmier implique d'avoir une bonne résistance physique et morale.
Formation : Il existe plus de 350 Instituts de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) en France. L'admission se fait sur dossier et non plus sur concours. Il faut compter trois ans pour obtenir son diplôme d'État d'infirmier. Le cursus combine formation théorique et formation clinique qui se traduit par des stages en milieu professionnel.
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Ambulancier
L'ambulancier peut être amené à travailler dans l'urgence en devant transporter rapidement des personnes malades ou blessées à l'hôpital ou dans une clinique. Il peut aussi prendre en charge des patients ayant besoin de se rendre dans un établissement de santé pour des analyses ou des traitements médicaux plus ou moins réguliers. Responsable du confort du patient pendant toute la durée du trajet, il doit adapter sa conduite à son état de santé et le rassurer si besoin. Conducteur hors-pair, l'ambulancier a le sens de l'orientation (même s'il pourra s'appuyer sur son GPS pour détecter les routes qui lui feront gagner un temps précieux) et possède quelques notions en mécanique. C'est un métier dynamique qui requiert une bonne dose de calme et de sang-froid, ainsi que d'évidentes aptitudes relationnelles.
Formation : Le diplôme d'État d'Ambulancier (DEA) est indispensable pour exercer la profession d'ambulancier. La préparation au diplôme implique de suivre une formation de 18 semaines avec un stage obligatoire dans un service ambulancier.
Les métiers du BTP
Le secteur du BTP manque de main-d'œuvre dans l'ensemble des activités du marché : construction de logements, travaux publics, travaux d'aménagement et de rénovation chez les particuliers... Cette difficulté à embaucher et donc à faire face à la demande n'est pas nouvelle et remonte à plusieurs années déjà. On imagine facilement que les besoins en recrutement ne pourront pas être tous comblés par les entreprises soucieuses de travailler avec des candidats qualifiés et compétents. Au-delà des débouchés assurés, le domaine du BTP vous permettra d'évoluer rapidement vers des fonctions managériales. Vous aurez également à relever de nombreux défis liés aux nouvelles normes environnementales et aux dernières innovations technologiques du secteur.
Plombier-chauffagiste
Pas besoin de faire appel aux services d'un voyant pour prédire que la profession de plombier-chauffagiste est amené à perdurer. En effet, le plombier fait partie des métiers en tension du BTP et quand on sait à quel point il est sollicité par les professionnels et les particuliers, il est difficile d'imaginer qu'on puisse se passer de son savoir-faire dans un futur proche ou lointain. L'installation, l'entretien et la réparation de tuyauteries et robinetteries n'est pas de tout repos : déplacements réguliers, objets lourds à porter, positions de travail inconfortables... Le plombier doit avoir une bonne condition physique pour mener à bien ses différentes tâches. Des compétences commerciales et relationnelles seront également nécessaires pour développer et fidéliser sa clientèle.
Formation :
- CAP MIS (Monteur en Installations Sanitaires)
- CAP MIT (Monteur en Installations Thermiques)
- Titre professionnel installateur en thermique et sanitaire
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Couvreur
Garant de l'étanchéité et de l'isolation d'un toit, le couvreur est très recherché par les entreprises du BTP. Ce professionnel du bâtiment installe, répare et entretient les toits à l'aide de divers matériaux : ardoise, tôle, zinc, cuivre, etc. Capable de s'adapter à chaque projet et de travailler à l'extérieur et en hauteur pendant plusieurs heures d'affilée, il ne doit évidemment pas être sujet au vertige. Régulièrement en déplacement, il doit être mobile et véhiculé pour pouvoir se rendre facilement sur les chantiers. Le respect des règles de sécurité doit être pris très au sérieux afin d'éviter toute mise en danger d'autrui ou de soi-même. À noter que le couvreur est de plus en plus amené à contribuer à la transition énergétique des bâtiments en proposant des équipements et des matériaux qui permettront également de réduire les dépenses des usagers.
Formation :
- CAP Couvreur
- CAP étancheur
- titre professionnel couvreur-zingueur
Se former au métier de couvreur
Menuisier
Dernier métier d'avenir de notre liste (non-exhaustive), le menuisier est un artisan qui travaille principalement le bois (mais aussi en PVC, aluminium et panneaux stratifiés) pour réaliser des meubles, des parquets, des placards ou encore des escaliers. Le métier de menuisier a clairement évolué au fil des évolutions technologiques et les machines automatisées permettent aujourd'hui de soulager son travail tout en le faisant gagner en efficacité. Il s'agit d'une profession exigeante où l'imprécision n'a pas sa place. Côté compétences, cela se traduit par de bonnes connaissances en géométrie et en calcul, ainsi qu'une grande dextérité et minutie. Des notions en électricité et en maçonnerie seront toujours un plus s'il souhaite élargir son périmètre d'action.
Formation :
- CAP Menuisier
- Bac Pro Menuiserie-aluminium-verre
- titre professionnel menuisier de fabrication bois et dérivés.
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