Comment devenir physiothérapeute

Vous aimez prendre soin des autres en améliorant leur état de santé ? Soulager les douleurs vous passionne ? Pourquoi ne pas devenir physiothérapeute ? Aussi appelé kinésithérapeute, ce professionnel accompagne les patients au cours d’une remise en forme pour une meilleure autonomie au quotidien. Coup de projecteur sur cette profession de santé publique.

Publié le 17 février 2022 à 14h37

Par L'équipe MaFormation

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Le métier de physiothérapeute, nommé plus communément en France kinésithérapeute, attire de nombreux candidats. La mission est noble : soulager les patients de leurs douleurs en leur prodiguant des soins améliorant leur état de santé et en les conseillant. Comment devenir physiothérapeute ? Dans cet article, vous découvrirez les études requises pour exercer cette profession et les qualités attendues dans la pratique de la physiothérapie.

Quel est le rôle d’un physiothérapeute ?

Le physiothérapeute est un expert dans la thérapie manuelle pour des traumatismes touchants l’anatomie, les articulations ou encore le système musculaire. Ce professionnel en physiothérapie, ou kinésithérapie, accompagne ses patients sur plusieurs séances en leur prodiguant des soins au sein d’un cabinet privé, de clubs de sport ou encore d’un centre hospitalier, souvent sur prescription médicale.

Lors d’une nouvelle prise en charge, il établit un diagnostic pour ensuite délivrer des séances ciblant parfaitement les besoins du patient. Certaines fois, ce seront des problèmes neurologiques qui amèneront une personne à consulter un physiothérapeute, d’autres fois un trouble respiratoire rendant la tenue d’une séance en physiothérapie obligatoire. Le physiothérapeute participe donc à la rééducation physique du patient.

Quelles sont les qualités requises pour devenir physiothérapeute ?

Pour devenir physiothérapeute et vivre de ce métier, il faut posséder certaines qualités et compétences. Une aisance en communication et le maintien de bonnes relations sont incontournables pour exercer cette profession et donner confiance aux patients qui ont besoin de retrouver une forme physique. Les physiothérapeutes réussissant dans le métier sont également très bien organisés et dynamiques. Leurs aptitudes en gestion les aident à rendre leur cabinet rentable. La plupart de ces professionnels travaillent à leur compte ou en regroupement d’associés. Dans ce cas, la capacité à travailler en équipe est primordiale.

Pour les salariés et entrepreneurs, il est aussi question de posséder une bonne condition physique pour devenir physiothérapeute. En effet, les séances de physiothérapie demandent une forme physique optimale.

Des compétences et connaissances poussées en sciences et réadaptation physique sont également attendues. Ces notions sont généralement acquises lors des années de formation et à la suite d’un stage de pratique. Ce thérapeute en réadaptation physique maitrise donc à la perfection les questions relatives à l’anatomie grâce à ses études tout en s’exerçant lors de stages de mise en pratique. Le suivi de cours pour exercer la physiothérapie permet de mieux comprendre le patient pour lui apporter les soins appropriés.

Devenez physiothérapeute

Quelles études pour devenir physiothérapeute ?

Pour devenir physiothérapeute, plus communément appelé kinésithérapeute en France, il faut détenir le diplôme d’État de masseur kinésithérapeute. Ce diplôme d’études universitaires en physiothérapie comprend le suivi de cours en université, mais aussi la réalisation d’un stage de pratique en clinique privée ou hôpital public.

Il est souvent conseillé de suivre une filière scientifique au baccalauréat (sciences en dominante) pour se donner toutes les chances d’être sélectionné dans une école de kinésithérapie. Le Diplôme d’État (DE) de masseur kinésithérapeute se prépare en 5 ans (1 année de sélection et 4 années de formation). Ce titre permet d’exercer cette profession au sein d’un établissement public ou d’ouvrir sa propre clinique. Le diplôme d’État forme à la réalisation d’actes de rééducation, mais aussi de massage ou d’électro-physiothérapie. Les séances peuvent être menées manuellement ou aidées d’appareils adaptés.

L’accès à la formation de physiothérapie est envisageable après une première année en université. Les parcours conseillés sont les suivants :

un parcours d’accès spécifique santé (nommé PASS),
une licence première année STAPS ou biologie (sciences),
une licence - option "accès santé" (LAS).

Il faut tout de même bien se renseigner pour maximiser ses chances d’être pris en formation kinésithérapie. La sélection est rude, mieux vaut-il bien s’informer sur les critères de sélection définis par l’école convoitée.

La première année d’études permet d’acquérir les connaissances fondamentales pour exercer cette profession de la santé. Des cours en anatomie et physiologie sont prévus. L’exercice thérapeutique est mis en place avec une introduction théorique. Les 2ème et 3ème années sont tournées davantage vers l’application des notions théoriques avec des cours plus poussés sur les troubles et affections diverses demandant une intervention de physiothérapie musculo-squelettique par exemple. Un travail de recherche est mis en place lors de la 4ème année de formation en physiothérapie ou kinésithérapie.

Quelle formation continue pour devenir physiothérapeute ?

Pour devenir physiothérapeute ou kinésithérapeute, il est donc obligatoire de suivre une formation initiale qui peut intervenir lors d’une reconversion professionnelle. Le but étant d’obtenir ce diplôme d’État reconnu pour exercer cette profession dans le secteur de la santé. Ensuite, le physiothérapeute peut très bien se spécialiser dans le domaine sportif ou en thalassothérapie et parfaire ses connaissances en orthopédique ou ergothérapie. Il peut ainsi suivre d’autres DE. Celui d’ostéopathe est populaire auprès des physiothérapeutes. La formation continue permet également d’aborder des points précis de prise en charge des patients : la dorsalgie, la réathlétisation, la kinésithérapie respiratoire pédiatrique ou encore la rééducation du pied du nourrisson.

Les formations peuvent être financées en fonction du statut de l’apprenant et des tensions reconnues en région. France Travail peut, par exemple, mettre en place des aides pour le suivi d’une formation diplômante ou qualifiante dans certaines régions de France. Le physiothérapeute a également la possibilité de financer ses formations complémentaires grâce à la mobilisation de son CPF (Compte Personnel de Formation).

Si le kinésithérapeute est à son compte, ce dispositif peut lui permettre de suivre une formation à distance en gestion d’entreprise sans débourser d’argent. Pour toute personne à la tête d’un cabinet privé, cette option peut être intéressante et permettre d’améliorer la gestion financière et managériale de l’entreprise. Des formations de spécialisation sont aussi accessibles grâce à ce type de financement. Il suffit de vérifier l’éligibilité de celles-ci par une recherche sur le site du gouvernement. Ainsi le physiothérapeute gagne en expertise tout en pratiquant auprès de patients pris en charge de manière optimale.

Quelle évolution pour un physiothérapeute ?

Après quelques années d’expérience en hôpital ou clinique privée, le physiothérapeute ouvre souvent son propre cabinet en physiothérapie ou s’associe avec des partenaires dans le domaine de la santé. Ce professionnel de la réadaptation et rééducation peut se voir également confier un poste de gestion en fonction de ses compétences et aptitudes acquises durant ses années d’exercice.

Quel est le salaire d’un physiothérapeute ?

Dans le secteur public hospitalier, le physiothérapeute débute sa carrière avec un revenu annuel brut autour des 19 000 euros. Parfois, il peut percevoir une prime annuelle. Si celui-ci décide d’exercer en libéral, la somme perçue dépendra du nombre de patients suivis. Elle augmente rapidement avec une réputation bien construite et une recherche de localisation du cabinet bien menée.