Formation Arboriculture

Les formations professionnelles pour débuter ou se perfectionner en arboriculture

Quel programme proposent les formations professionnelles existantes sur l’arboriculture ?

Pour devenir arboriculteur, vous pouvez suivre une formation professionnelle de niveau CAP jusqu’à bac+3.
Le BTSA (Brevet de Technicien Supérieur Agricole) métiers du végétal : alimentation, ornement et environnement, est une formation en deux années. Elle est accessible après un bac général, ou un bac professionnel productions horticoles ou aménagements paysagers. La formation se compose d’un tronc commun permettant à l’étudiant d’acquérir des connaissances générales et de mettre en place son projet professionnel, et de modules axés sur son domaine d’apprentissage. Il apprend à conduire une culture d’arbres, de fruits ou d’autres végétaux, et à organiser le travail au sein de la production. Au-delà des compétences techniques, il est formé à gérer tous les aspects d’une exploitation. Il est préparé à exercer des métiers tels qu’arboriculteur, horticulteur ou gérant d’exploitation. Ses compétences lui permettent de travailler dans des pépinières, dans des exploitations fruitières ou légumières, mais également dans des espaces verts à fonction ornementale.

Une fois le diplôme en poche, l’étudiant peut choisir une spécialisation en intégrant une licence professionnelle : gestion de la santé des plantes, gestion d’organisations agricoles ou production et agriculture biologique.

Les professionnels de l’agriculture et de l’arboriculture peuvent se former pour se perfectionner ou acquérir de nouvelles compétences. Ils peuvent choisir un cursus qui les spécialise dans l’agriculture bio ou dans la production de végétaux spécifiques (fruits, légumes, plantes de montagne, fleurs, arbres).

Les qualités nécessaires pour maîtriser l’arboriculture

Quelles sont les qualités pour prendre en main l’arboriculture ?

L’arboriculteur est un technicien autonome et flexible. Il sait s’adapter aux exploitations et aux types d’espaces verts dans lesquels il travaille. Il sait par ailleurs ajuster ses pratiques aux variétés de plantes qu’il rencontre. Il apprécie le travail en plein air et est en bonne condition physique. En effet, le métier nécessite de subir les conditions climatiques, de se baisser régulièrement et de soulever des charges lourdes. Il apprécie le travail d’équipe et sait communiquer efficacement avec les collègues de sa production.

Son sens de l’observation lui permet de repérer les premiers signes de maladies ou de nuisibles sur les végétaux. Il a de solides connaissances en botanique et en agriculture. Il connait les différentes espèces végétales et leurs besoins. Il connait les produits phytosanitaires, et sait prendre soin des plantes en leur apportant les nutriments les plus adaptés, et traiter les maladies. Il est capable de tailler correctement arbres et arbustes, en respectant leur forme et les caractéristiques de leur variété. Il connait les périodes de floraison et sait entretenir un verger ou une pépinière.
Dans une exploitation de culture fruitière, il récolte les fruits sans les abimer. Il sait sélectionner les fruits en fonction de leur poids, de leur calibre et de leur degré de maturité. Il est capable d’utiliser, en toute sécurité, des produits comme de l’engrais ou des pesticides et des outils de taille. Il peut être amené à conduire du matériel agricole au sein de la culture.

Se former à l’arboriculture

Quels sont les dispositifs pour se former ? Comment financer sa formation ?

Les formations initiales en arboriculture, comme les BTSA ou les CAP, favorisent l’insertion professionnelle des étudiants. L’enseignement est divisé entre les cours en lycée professionnel ou en CFA, et le travail en entreprise. En effet, ce type de cursus forme une main d’œuvre qualifiée en alternance.

Les professionnels qui souhaitent suivre des cours, dans le cadre de leur formation continue, peuvent s’inscrire auprès d’un centre de formation spécialisé dans le secteur de la production agricole. Les formations proposées sont dispensées en présentiel, ou à distance.

Pour financer leurs cours, salariés et demandeurs d’emploi peuvent utiliser leur CPF (compte personnel de formation), à condition que les formations soient éligibles au dispositif. Dans le cas d’une reconversion, un conseiller en évolution professionnelle peut vous accompagner dans votre projet de formation, et vous aider à trouver des financements.