Epanouissement, opportunités, salaire : quels sont les avantages d’une reconversion ?

Notre activité professionnelle ne s’arrête pas à des considérations financières, et nombreuses sont les personnes qui ressentent le besoin de retrouver de l’ardeur au niveau professionnel. Se consacrer à des missions qui nous animent mène à un bien-être professionnel parfois salvateur, mais comment lever les derniers doutes qui vous empêchent de vous lancer ? Petit tour d’horizon des nombreux côtés positifs de la reconversion professionnelle, qui répond à un besoin du côté des travailleurs comme des entreprises, souvent intéressées par ce type de profils.

Quelles sont les grandes raisons qui poussent à se reconvertir ?

La tendance est à l’augmentation des reconversions : de nombreux français décident de se former en vue d’un nouveau métier, et ce à tout âge. Après avoir exercé dans une même entreprise ou un même secteur pendant des années, il arrive souvent un moment où l’on remet en cause sa place, ses choix de vie et son quotidien. Pour certains, c’est le moment idéal pour un nouveau départ professionnel.

La réflexion autour d'une reconversion permet d’envisager un nouveau travail en phase avec ses valeurs, ses envies et ses aspirations. C’est une démarche qui demande un vrai travail sur soi-même, qui implique des échanges et des rencontres. Des efforts qui s’avèrent bénéfiques pour l’estime de soi, avec parfois également des concessions à faire. Se former à sa passion et s’y consacrer peut notamment demander de réorganiser son quotidien ou d'accepter une baisse de revenus, mais lorsque l’objectif est de retrouver du sens et de l’entrain au quotidien, la balance penche généralement en faveur de la reconversion !

Changer d’orientation peut aussi permettre d’intégrer un secteur porteur. Les formations inscrites au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) permettent ainsi aux personnes en reconversion d’apprendre les compétences réellement attendues par les employeurs, au sein de nombreuses filières qui recrutent. Suite à la perte d’un emploi, ces opportunités peuvent aussi permettre de retrouver une vraie motivation, de s’impliquer à nouveau et de relancer sa vie professionnelle dans un nouveau domaine d’activité.

Quels sont les secteurs porteurs pour une reconversion rapide ?

Métiers d’accompagnement et de conseil proches de l’humain, activités en lien avec l’environnement, enseignement, informatique… De nombreux secteurs attirent. Il n’est pas rare d’être impliqué dans l’un de ces domaines en parallèle de sa vie professionnelle, comme une compensation à ce qu’on ne trouve pas dans son travail. Pour trouver votre voie en 2024 mais aussi sécuriser votre parcours de reconversion, vous pouvez vous inspirer de ces quelques domaines porteurs et rémunérateurs (source CIDJ) :

• Les métiers en lien avec la transition écologique : le milieu agricole change et offre des possibilités de reconversion, notamment l’agriculture biologique (agent d’exploitation, technico-commercial, technicien semences, mais aussi paysagiste ou élagueur) ; on trouve aussi dans ce domaine le BTP et notamment l’artisanat du bâtiment (technicien plombier, électricien, conducteurs de travaux, etc.) , ainsi que les métiers de l’environnement (énergies renouvelables, gestion des déchets, distribution de l’eau, etc.) et le transport-logistique.
• La transformation numérique : il existe actuellement de nombreuses opportunités d’emploi avec le fort développement de l’intelligence artificielle, des big data, de la cybersécurité ; les développeurs sont aussi très recherchés, et les domaines de l’ingénierie et de la maintenance recrutent. Le domaine EdTech (Education Technologique) génère également de forts besoins pour accompagner l’essor du numérique.
• L’industrie : les recrutements se font aujourd’hui au niveau de plusieurs domaine d'industries : aéronautique et spatiale, agroalimentaire, gazière, nucléaire ou encore pharmaceutique.
• Les domaines sport, santé, social : le coaching sportif, l’animation et l’enseignement, le commerce et la vente sont des secteurs qui attirent les profils en reconversion. Les métiers de la santé et de la petite-enfance sont également une porte d’entrée aux débouchés assurés, de même que les services à la personne. Grand âge, handicap, réinsertion sociale, protection de l’enfance : le social présente des besoins de recrutement en hausse durable.

Quelques exemples de reconversions réussies

Il est toujours intéressant de s’inspirer de personnes qui réussissent. Voici 5 parcours de reconversions, racontés à travers des interviews réalisées en 2024 :

• Des ressources humaines aux algorithmes de Google : la reconversion d’Emeric dans le SEO (référencement web)
• Du secteur hospitalier vers le webmarketing, le parcours de reconversion de Steven
• De commerciale à rédactrice web, le témoignage de Fanny
• D'infirmière à contrôleuse de gestion : les réflexions et les choix de vie de Bérengère
• De responsable de magasin à Team Leader Social Media, les évolutions professionnelles d’Audrey.

Comment financer sa reconversion professionnelle ?

Se reconvertir demande un investissement certain, au niveau personnel et financier. Si un projet mûrement réfléchi a toutes les chances de payer dans le temps, il faut d’abord pouvoir accéder à des financements. Parmi les principales aides existantes (parfois cumulables), renseignez-vous en priorité sur les suivantes :

Le CPF (Compte Personnel de Formation)

Ouvert à tous les actifs (salariés, demandeurs d'emploi, indépendants…), ce dispositif permet de financer en partie sa formation. Il peut être utilisé dès 16 ans et jusqu’à la retraite pour vous aider dans votre parcours de reconversion. Avec votre CPF, vous pourrez suivre une formation qualifiante ou certifiante, faire un bilan de compétences pour cibler votre reconversion, ou encore réaliser une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) pour obtenir un diplôme attestant de vos compétences.

Les formations éligibles CPF

Pour les salariés : le PTP (Plan de Transition Professionnelle)

Ce dispositif phare pour la reconversion s’adresse aux salariés en CDI ou en CDD, aux intérimaires et aux intermittents du spectacle. Le PTP permet de se former tout en continuant d’être rémunéré : le salarié suit une formation de son choix, sans rupture du contrat de travail. Cette aide permet également de prendre en charge les coûts d’inscription en formation et certains frais, tels que les trajets ou l’hébergement.

Pour les demandeurs d’emploi :

• L’AIF (Aide Individuelle à la formation) : cette aide financière permet de prendre en charge les coûts de la formation, soit en totalité soit en complément d’autres aides.
• L’AREF (Aide de Retour à l’Emploi Formation) : ce dispositif s’adresse aux bénéficiaires de l’Aide de Retour à l’Emploi (ARE), qui suivent une formation de France Travail dans le cadre de leur Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi (PPAE).
• La RFFT (Rémunération des Stagiaires de France Travail) : il s’agit d’une indemnité versée pour les formations agréées par France Travail, pour les demandeurs d’emploi n’étant pas éligibles aux autres droits existants.
• La RFF (Rémunération de Fin de Formation) : elle est accordée aux demandeurs d’emploi qui suivent une formation validée par France Travail. Ce dispositif permet de prendre le relai de l’ARE (Aide au Retour à l’Emploi) ou de l’ASP (Allocation de Sécurisation Professionnelle), dans les cas où le temps de la formation dépasse la durée de ces droits.

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