Comment devenir closer

Professionnel dans le secteur du commerce et de la vente, le closer est un expert dans la finalisation et la conclusion de ventes. Après une solide formation commerciale, il est apte à exercer son métier en tant que salarié dans une entreprise, ou devenir closer indépendant.
Quel est le rôle d’un closer ?
Le closing est l’ultime étape dans le processus de vente. Il désigne l’art de conclure une vente, en transformant un prospect en client. Le closer est alors amené à entrer en contact avec des prospects qualifiés, et à trouver les mots et arguments qui permettront de conclure la vente. Sa fine connaissance des techniques de vente lui permet de vendre différents types de produits : biens matériels, services BtoB, formations ou même coachings et accompagnements. Il est généralement sollicité dans la commercialisation de produits et de services haut de gamme, nécessitant l’intervention d’un tiers pour convaincre le client.
Parmi ses principales missions, on retrouve :
- La compréhension du produit ou du service vendu (caractéristiques, fonctionnement, tarifs et avantages pour le client).
- La construction d’un argumentaire solide, basé sur les personas définis par l’entreprise.
- Prospecter de nouveaux clients potentiels pour étoffer le portefeuille clients de l’entreprise.
- Comprendre et cerner les besoins du prospect, en lui proposant le produit ou le service le plus adapté.
- La gestion de son emploi du temps : programmation de rendez-vous, physiques ou téléphoniques, avec les prospects.
- L’organisation de rencontres avec le futur client : créer un lien de confiance et dérouler un argumentaire pertinent qui saura le convaincre de passer à l’acte d’achat.
- Assurer le suivi de ses ventes et fidéliser sa clientèle : relances, service après-vente.
Quelles sont les qualités requises pour devenir closer ?
Pour devenir closer, il est nécessaire de disposer de certaines qualités. Un professionnel du closing est rigoureux et fait preuve d’un bon sens de l’organisation. Sa gestion efficace du temps lui permet de s'organiser et de maximiser les opportunités de vente. Doté d’un sang-froid à toute épreuve, il a une gestion du stress maîtrisée.
Sa patience et sa persévérance lui permettent ainsi d’atteindre les objectifs commerciaux fixés par son client. Son excellent sens du relationnel fait de lui un professionnel à l’écoute, capable de créer un lien avec son client et de comprendre ses besoins. Sa flexibilité lui permet ainsi d’ajuster ses approches en fonction du produit, du prospect ou du contexte. Il communique facilement, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit.
Professionnel de la vente, il a une certaine fibre commerciale. Il maîtrise aussi bien les techniques de vente, que de closing, mais dispose aussi d’un sens de la négociation aiguisé. Sur un plan plus technique, il maîtrise l’outil informatique (logiciels de bureautique, logiciels CRM).
Quelles études pour devenir closer ?
Il n’existe pas de diplôme, ni de formation spécifique pour devenir closer. Toutefois, les closers ont généralement suivi un cursus commercial. Après un Bac général (avec une spécialité en sciences économiques et sociales), un Bac professionnel commerce ou un Bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), plusieurs voies s’ouvrent aux futurs closers. Il existe ainsi des diplômes de niveau bac +2 à bac +5, délivrés par des universités ou des écoles de commerce.
Des formations diplômantes type BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) ou BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) permettent d’acquérir les bases du métier de commercial. La formation peut ensuite être complétée par l’obtention d’une licence professionnelle dans le domaine du commerce. Plusieurs mentions existent, en fonction de la spécialisation de l’étudiant : commerce et distribution, commercialisation de produits et de services, ou encore technico-commercial.
Le futur closer peut aussi faire le choix de pousser ses études jusqu’à l’obtention d’un master en commerce, vente ou marketing. Il peut également s’orienter vers un enseignement délivré par une école de commerce.
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, il existe des formations éligibles au CPF (Compte personnel de formation) délivrant une certification et les compétences nécessaires pour devenir un professionnel du closing.
Quel est le salaire d’un closer ?
Le salaire d’un closer dépend du profil et du statut du closer. En général, les closers gagnent, en moyenne, 2 250 euros net chaque mois.La rémunération d’un closer se compose d’une part fixe et d’une part variable. Il est alors tributaire de ses résultats professionnels. Cela le pousse ainsi à se surpasser et à multiplier les opportunités de vente. S’il est engagé par une entreprise en tant que salarié, le closer peut bénéficier de nombreuses primes ou d’avantages en nature : remboursement des frais de déplacement, indemnités kilométriques, prime d’intéressement, commission sur les ventes, treizième mois ou mutuelle.
Le salaire d’un closer indépendant dépend en grande partie des entreprises avec lesquelles il collabore. Sa rémunération se fonde ensuite sur le nombre de ventes réalisées pour le compte d’un client, de la commission négociée avec celui-ci et de la valeur du produit ou du service vendu. Généralement, les closers négocient un pourcentage sur les ventes, de l’ordre de 10 à 20 %. En tant que freelance, le closer doit aussi prendre en compte les frais qui pèsent sur son entreprise : charges sociales, TVA ou frais de fonctionnement.
Quelle évolution pour un closer ?
Devenir closer, c’est s’offrir l’opportunité d’évoluer professionnellement, au fil de sa carrière.
Après quelques années d’expérience en tant que salarié, le professionnel du closing peut monter en compétences et se voir offrir un poste à responsabilités. Il peut envisager un poste de manager ou de responsable d’une équipe d’acheteurs, mais peut également s’orienter vers un emploi de directeur commercial au sein de son entreprise.
Salarié ou indépendant, le closer peut faire le choix de se spécialiser dans un domaine. En fonction de ses connaissances, de ses compétences et de ses affinités, il peut décider de ne vendre qu’un type de produit (service, formation). Il peut aussi choisir d’évoluer dans un secteur d’activité spécifique (nouvelles technologies, finance).
S’il exerce son métier en tant que salarié, le closer peut aussi choisir la voie de l’indépendance, en créant sa propre entreprise, ou en se lançant dans une activité de freelance ou de consultant.
Quels sont les avantages et les inconvénients du métier de closer ?
Comme toutes professions, le métier de closer comporte son lot d’avantages, mais aussi d’inconvénients !
Avantages
- L’autonomie et la liberté. Comme nous l’avons vu précédemment, le travail du closer se fonde principalement sur des objectifs à remplir. Il dispose alors d’une certaine flexibilité pour organiser ses journées de travail. Il a également l’opportunité de travailler en tant qu’indépendant et de choisir les clients avec lesquels il souhaite collaborer.
- Une rémunération attractive et motivante. Son salaire se compose d’une part fixe et de commissions sur ses ventes. Ce fonctionnement le pousse alors à se challenger, et lui offre l’occasion de bénéficier d’une rémunération intéressante.
Inconvénients
Voici les différents inconvénients à prendre en compte avant de devenir closer :
- Un travail sous pression. Au quotidien, le closer doit garder ses objectifs commerciaux en tête. Il peut subir une forme de pression pour atteindre ses objectifs, tout en respectant les délais fixés par l’entreprise.
- Des horaires de travail exigeants. Pour atteindre leurs objectifs, les closers peuvent travailler en dehors des heures de bureau, en soirée ou le week-end. Ils doivent se rendre disponibles en permanence pour répondre aux clients et réaliser des déplacements fréquents.
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