Formation Visuel merchandiser

Les formations professionnelles de visuel merchandiser

Qu’apprennent les formations professionnelles existantes de visuel merchandiser ?

Bien que les spécialistes du merchandising ont la plupart du temps suivi une formation de niveau bac+2 à bac+5 en commerce, marketing, publicité ou dans le secteur de la mode, il est tout à fait possible de devenir visual merchandiser dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Pour cela, plusieurs options de formations certifiantes proposées par des écoles de mode, des écoles de design et des centres de formation professionnelle sont à la disposition des candidats, telles que les titres de visual merchandiser (bac+2), étalagiste décorateur marchandiseur (bac+2), scénographe marchandiser (bac+2), ou encore responsable visuel merchandiser.

Ces titres enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) se préparent généralement en alternance entreprise/école pendant un an, sous contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Ils permettent au futur visual merchandiser d’acquérir les connaissances indispensables pour l’agencement des produits en magasin et la création d’une vitrine attractive.

Les formations initiales les plus courantes menant au domaine du merchandising, telles que le BTS MCO (Management commercial opérationnel), le BUT technique de commercialisation, ou le bac pro Artisanat et métiers d’art option marchandisage visuel, sont aussi accessibles en formation continue sur une durée de 2 ou 3 ans. Pour compléter ce cursus, les candidats ont la possibilité de suivre une formation de bachelor merchandising de niveau bac+3 proposée par certaines écoles de commerce, écoles de design ou de mode, le plus souvent basées à Paris.
L’ensemble de ces diplômes peuvent être obtenus par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les professionnels souhaitant faire valoir leur expérience professionnelle dans le domaine.

Les compétences nécessaires au visuel merchandiser

Quelles sont les compétences à mettre sur un CV pour postuler un emploi de visuel merchandiser ?

Le visuel merchandiser doit maîtriser avant tout les techniques de merchandising, avoir une bonne connaissance des parcours de vente des magasins dont il est responsable et maîtriser les concepts liés au marketing et à l’identité visuelle de sa marque. Les outils informatiques font partie de son quotidien et il se doit de maîtriser différents logiciels de création graphique tels que Photoshop et Illustrator, ou encore Excel pour pouvoir suivre les différents indicateurs clés de performance qui lui permettront d’analyser l’évolution du chiffre d’affaires.

Rompu aux méthodes de communication, il connaît parfaitement les règles de merchandising, les techniques liées à la signalétique sur la surface de vente et dans la vitrine, ainsi que les guides d’identité visuelle. Polyvalent, le visuel merchandiseur aime se montrer créatif pour mettre en valeur les collections qui séduiront ses clients sur le lieu de vente.

Ce professionnel de la décoration doit également faire preuve de grandes qualités personnelles pour exercer le métier. Curieux et sensible au monde de la création artistique, il aime se tenir à jour des dernières tendances dans le secteur de la mode et du design. De plus, ses aptitudes relationnelles lui permettent de collaborer et communiquer aisément avec les équipes de vente et de marketing.

Se former au métier de visuel merchandiser

Quels sont les dispositifs pour se former ? Comment financer sa formation ?

Plusieurs dispositifs peuvent être mis en place pour financer ces formations continues selon la situation du candidat. La plupart des formations au métier de visuel merchandiser étant certifiantes, elles sont éligibles au compte personnel de formation (CPF). Ce dispositif permet aux candidats de mobiliser partiellement ou en totalité leurs droits à la formation acquis tout au long de leur carrière professionnelle.

Les salariés en cours d’apprentissage pourront bénéficier d’une prise en charge financière de leur employeur dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, en plus de leur rémunération. Pour les salariés souhaitant acquérir de nouvelles compétences, le plan de développement des compétences pourra également être activé à l’initiative de l’employeur pour financer une formation courte.
Pôle Emploi et d’autres organismes publics comme le conseil régional peuvent également octroyer des aides individuelles à la formation (AIF) selon la situation du demandeur d’emploi.