10 métiers pour voyager et travailler à l'étranger

Qui a dit qu'il fallait nécessairement attendre de prendre des vacances pour pouvoir découvrir le monde ? Dans un contexte professionnel de plus en plus tourné vers l'international, les opportunités d'embauche ne manquent pas pour travailler à l'étranger ou voyager dans le cadre de ses missions. Voici 10 métiers pour tous ceux qui ont le goût du voyage et de l'aventure !

1. Steward ou hôtesse de l'air

C'est bien l'une de rares professions où l'on ne vous reprochera pas d'avoir la tête dans les nuages. Le steward ou l'hôtesse de l'air, aussi désigné sous le terme personnel navigant commercial (PNC) dans le vocabulaire aérien, est chargé de veiller au confort et à la sécurité des passagers pendant le vol. Présent avant le décollage, il vérifie les équipements et les dispositifs de sécurité, le stock des produits alimentaires et s'informe des conditions de vol (destination, temps de vol, météo, etc.).

C'est un métier exigeant qui requiert une excellente condition physique. La station debout prolongée, les alternances entre périodes calmes et plus intenses et plus globalement le mode de vie décalé invitent les PNC à adopter une bonne hygiène de vie pour pouvoir tenir le rythme. De solides compétences relationnelles (sens du service client, courtoisie, politesse) en plus d'une très bonne maîtrise de l'anglais, voire d'un autre langue étrangère, est essentielle pour communiquer avec des clients de différentes nationalités.

Si la profession de steward offre certains avantages, (réduction sur les billets d'avion, voyager en étant rémunéré, séjourner dans des hôtels parfois prestigieux), il faut garder à l'esprit que les escales peuvent être courtes et que vous ne passerez parfois que quelques heures dans la destination de vos rêves !

Formation : Le niveau bac est suffisant pour pouvoir prétendre au poste de steward. Dans les faits, les candidats sont nombreux à postuler après un bac+2 (ex : BTS Tourisme), voire un bac +3 dans le domaine des langues ou du tourisme. Ce qu'il faut savoir c'est qu'une formation d'environ un mois est obligatoire pour exercer au sein d'une compagnie aérienne européenne :  le Cabin Crew Attestation (CCA). Si vous n'êtes pas à l'aise avec la langue de Shakespeare, vous pouvez prendre des cours d'anglais avant de passer le TOEIC afin d'obtenir un score qui retiendra l'attention des recruteurs. A noter que l'obtention de l'attestation de 50 mètres nage libre est indispensable pour pouvoir devenir steward ou hôtesse de l'air.

Salaire :  Le salaire moyen du steward dépend d'une pluralité de facteurs comme la compagnie aérienne pour laquelle il travaille, le nombre d'heures de vol effectuées, ainsi que les primes éventuelles (long-courrier). Toutefois, on estime qu'un steward touche entre 1700 € et 2000 € brut par mois en début de carrière et peut percevoir une rémunération pouvant aller de 2500 à 3000 euros brut mensuel après plusieurs années d'expérience.

2. Animateur de club de vacances

Job saisonnier par excellence, l'animateur de club de vacances a pour principale mission d'organiser et animer des activités qui ponctueront et égayeront le séjour des vacanciers. Certains animateurs peuvent se consacrer à un public précis. On pense notamment aux établissements dotés d'un club enfants et/ou adolescents nécessitant de prévoir des animations adaptées à leur âge et à leurs centres d'intérêt. D'autres professionnels sont dotés d'une compétence spécifique, ce qui leur permettra d'encadrer certains types d'activité, c'est les cas des animateurs sportifs, également très prisés par les clubs de vacances.

Quelle que soit sa spécialité, l'animateur contribue activement au bien-être et au confort des vacanciers en leur proposant des activités diverses et variées : jeux apéro, soirée dansante, découverte de la région, ateliers artistiques, etc. Le temps de préparation des animations ne doit pas être négligé : organiser une initiation au cirque, une soirée casino ou encore un spectacle de A à Z ne s'improvise pas et il faudra compter sur des moments plus calmes (tôt le matin, ou tard le soir) pour effectuer ce travail de l'ombre.

Toujours de bonne humeur, l'animateur de club de vacances est quelqu'un de responsable et dynamique qui aime le contact avec les gens. La maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères (au minimum l'anglais) sera indispensable pour pouvoir travailler à l'étranger ou dans une zone touristique où le français n'est pas toujours la langue la plus parlée. Il doit être capable d'assumer de longues journées de travail : mieux vaut être doté d'une bonne résistance physique quand on dispose généralement que d'un jour de congé par semaine pour pouvoir se reposer (ou visiter la région !).

Formation : Le BAFA est vivement recommandé pour pouvoir travailler dans le secteur de l'animation. Un diplôme dans le domaine du sport (ex : BEES - Brevet d'Etat d'Educateur Sportif) sera souvent nécessaire pour pouvoir exercer en tant qu'animateur sportif.

Salaire : En général, un animateur touche le SMIC ou une rémunération légèrement supérieure selon son expérience et son niveau de responsabilité. Cependant, il bénéficie d'un certain nombre d'avantages tels qu'un hébergement pendant toute la durée de son contrat de travail, ainsi que d'un service restauration  dans certaines structures.

3. Guide touristique

A pied, en bus ou en vélo, le guide touristique organise des visites guidées de lieux à fort intérêt culturel ou historique. Cela demande évidemment un grand travail de préparation en amont : il faut prendre le temps de repérer et de s'imprégner des lieux, calculer les temps de trajets d'un endroit à l'autre ou encore faire des recherches approfondies pour enrichir ses connaissances sur un lieu, un monument ou une période de l'Histoire afin d'éviter de sécher à la moindre question d'un touriste !

Maîtrisant au minimum une langue étrangère, le guide touristique doit être curieux et passionné : difficile de captiver l'attention d'un groupe si l'on est pas soi-même intéressé par le sujet ! Bon communicant, le guide touristique est à l'aise avec la prise de parole en public. Il ne se prive pas d'apporter cette petite touche d'humour et cette dose d'interactivité  qui rendront ses visites plus vivantes et dynamiques pour les touristes.

Le guide touristique exerce un métier plutôt saisonnier puisqu'il fait découvrir des lieux très fréquentés par les touristes, notamment en période de vacances scolaires. Ses principaux employeurs sont les collectivités locales, les musées et les sites archéologiques.

Formation : Si vous souhaitez travailler en France, sachez qu'il n'existe pas de voie royale pour devenir guide touristique. Une solide formation en linguistique et/ou histoire et géographie sont des cursus tout à fait pertinents pour envisager une carrière dans cette voie. Signalons également l'existence du titre professionnel de chargé d'accueil touristique et de loisirs (enregistré au RNCP), une certification parfaitement adaptée aux candidats à la reconversion. A l'étranger, certains pays seront moins regardants sur la nature de vos diplômes pour peu que vous vous illustriez par vos compétences linguistiques !

Salaire : En raison de la nature précaire et saisonnière de son activité, il peut être difficile de fournir une estimation précise des revenus d'un guide touristique. Dans la majorité des cas, les guides touristiques gagnent entre 1600 € et 2200 € brut mensuel par mois, sans compter les éventuels avantages qui peuvent augmenter sensiblement leur rémunération, tels que les pourboires laissés par les touristes satisfaits de leur visite.

4. Conseiller vendeur en voyages

Travaillant pour une agence de voyages (physique ou en ligne), le conseiller vendeur en voyages accueille les clients, prend connaissance de leurs envies (et de leur budget !) avant de définir avec eux la destination et la prestation touristique qui pourraient leur correspondre. Comme tout vendeur, le conseiller vendeur en voyages doit avoir une très bonne connaissance des produits et des services proposés à la clientèle afin de pouvoir leur proposer le voyage de leur rêve. Il n'est pas rare qu'il soit même lui-même un féru de voyages et qu'il ait déjà séjourné dans plusieurs pays ou régions dont il pourra vanter les mérites.

Même s'il peut être frustrant de parler constamment de voyages et d'envoyer ses clients dans des destinations paradisiaques tout en restant statique devant son ordinateur, certains avantages du métier tels que des promotions touristiques lui permettront à son tour de profiter d'un peu de dépaysement à moindre coût pendant ses congés.

Parfaitement à l'aise avec les outils informatiques et les logiciels phares de la bureautique, le conseiller vendeur en voyages l'est tout autant quand il s'agit de communiquer avec ses clients et de construire un argumentaire de vente. Curieux et ouvert sur le monde, il doit se tenir informé de la situation politique, économique et sociale des pays de destination et réajuster son offre en conséquence. Dans la mesure où le contact avec la clientèle est permanent, il doit se montrer à l'écoute, patient, courtois et diplomate en toutes circonstances.

Formation : Bien que les possibilités soient multiples, deux formations tirent leur épingle du jeu pour exercer ce métier : le BTS Tourisme et le titre professionnel de conseiller vendeur en voyages. Certaines formations commerciales de niveau bac +2, du BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) au BTS NDRC (Négociation et Digitalisation de la Relation Client) en passant par le BTS Technico-Commercial, bien que plus éloigné du secteur du tourisme, pourront tout de même convenir.

Salaire : Le salaire d'un conseiller vendeur en voyages est généralement compris entre 1700 € et 2000 € brut par mois.

5. Photographe de voyages

La profession de photographe fait également partie des métiers qui permettent de voyager à travers le monde. Travailler à l'étranger en tant que photographe peut recouvrir de nombreuses réalités différentes : en tant que freelance, vous pourrez notamment contribuer à la communication visuelle d'un certain nombre de clients (hôtels, restaurants, agences touristiques) ou bien vous spécialiser dans la photographie de voyages. S'il n'est toujours aisé de vivre pleinement de cette activité, surtout dans les débuts, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un véritable métier passion qui peut clairement convenir aux esprits les plus aventuriers.

Le photographe de voyages peut immortaliser des paysages, des visages, des monuments, des animaux pour ensuite vendre ses plus beaux clichés à toutes sortes de clients et commanditaires (magazine, site web, banque d'images). S'il souhaite se démarquer de la concurrence et sortir un peu du lot, il devra choisir des destinations qui ne soient déjà pas trop couvertes et connues du grand public. Il doit néanmoins éviter de tomber dans l'excès inverse en s'aventurant dans des zones géographiques peu fréquentées pour de bonnes raisons, telle la situation politique instable d'un pays par exemple.

Côté compétences techniques, le photographe de voyages maîtrise les logiciels de retouche photo comme Photoshop et Gimp, en plus de connaître son appareil photo et son matériel sur le bout des doigts. Curieux, créatif et patient, le photographe est reconnu pour ses qualités relationnelles parfois contradictoires, il doit par exemple être sociable pour pouvoir facilement créer des liens avec les gens tout en appréciant la solitude qu'implique l'exercice de ce métier artistique.

Formation :  

• Bac Pro Photographie
• BTS Photographe
• formation certifiante de photographe professionnel

Salaire : Le salaire d'un photographe peut changer du tout au tout en fonction de plusieurs facteurs, à commencer par son statut (freelance ou salarié). Se spécialiser dans la photographie de voyages peut être un bon moyen d'allier travail et plaisir, mais rares sont les professionnels qui arrivent à se dégager une rémunération supérieure à 2000 euros brut par mois.

6. Journaliste reporter d'images

Le journaliste reporter d'images (JRI) exerce un métier de terrain, ce qui signifie beaucoup de déplacements, dont certains à l'étranger. C'est un poste très polyvalent puisqu'il n'est pas rare qu'on lui demande à la fois de cadrer, de capturer l'image et le son, de réaliser des interviews, et de monter le tout à l'aide d'un logiciel comme Final Cut, Avid ou Adobe Premiere. La présence d'un rédacteur-reporter lui permettra parfois d'alléger sa charge de travail dans certaines agences de presse.

Les destinations du JRI sont loin d'être toutes paradisiaques. Il peut notamment être amené à couvrir des évènements dans des zones de guerre ou sinistrées, ce qui implique une vigilance de tous les instants et une bonne dose de sang-froid. Cependant, une infime minorité de JRI est confrontée à des situations potentiellement à risque.

Le JRI est doté d'un bon relationnel : il doit pouvoir aller aller facilement vers les gens afin de recueillir les informations qui l'intéresse. Il doit également faire preuve d'autonomie, d'une bonne capacité d'adaptation et d'une grande réactivité, des qualités essentielles pour pouvoir faire face aux imprévus qui arrivent généralement toujours au mauvais moment.

Formation : Pas de secrets, les écoles de journalisme restent l'une des voies les plus sûres pour décrocher un poste de JRI. Toutefois, certains journalistes reporters d'image en activité sont issus d'autres cursus : formation en audiovisuel, BUT Information-Communication, Licence Pro Mention Métiers de l'information, etc.

Salaire : Le JRI peut être rémunéré à la pige, au forfait ou percevoir une salaire fixe chaque mois : entre 2000 et 2500 euros brut par mois.

7. Réceptionniste d'hôtellerie

Le réceptionniste accueille les clients d'un hôtel et les informe sur les prestations et les services proposés par l'établissement mais aussi sur les lieux et les sorties à découvrir aux alentours. Il est aussi chargé de veiller au confort, au calme et à la sécurité des clients pendant toute la durée de leur séjour. En France, les besoins en recrutement sont considérables mais de nombreuses opportunités professionnelles sont également à saisir pour tous ceux qui souhaitent travailler à l'étranger.

La nature des missions du réceptionniste pourra fluctuer en fonction de la taille et de l'organisation de l'établissement hôtelier qui l'embauche. En règle générale, il est amené à réaliser les check-in et les check-out selon les procédures en vigueur, gérer les réservations, procéder à la facturation et à l'encaissement et assurer le service de conciergerie.

Familier avec les outils bureautiques, le réceptionniste est surtout reconnu et apprécié pour ses aptitudes relationnelles (sens de l'écoute, courtoisie, discrétion), nul doute que ces soft skills auront un rôle à jouer dans la note attribuée sur les plateformes d'avis clients telles TripAdvisor ou Google My Business !

Formation :

• BTS MHR (Management hôtellerie restauration)
• BTS Tourisme
• Bac Pro Métiers de l'accueil - relations clients et usagers
• Titre professionnel réceptionniste en hôtellerie

Salaire :  Un réceptionniste gagne entre 1800 euros et 2000 euros brut par mois;

8. Professeur de FLE

Le professeur de FLE (Français Langue Etrangère) donne des cours de français à différents publics (étudiants, salariés, demandeurs d'emploi) dont ce n'est pas la langue maternelle. S'il peut tout à fait apprendre le français à des étrangers résidants en France, le métier offre également de belles opportunités professionnelles à l'international. En dehors de l'Hexagone, ses principaux employeurs sont les écoles de l'Alliance française, les écoles de linguistique et les établissements scolaires.

Voyager aux quatre coins du monde n'a rien d'une utopie lorsque l'on exerce le métier de professeur de FLE. Toutefois, il s'agit d'une profession au statut souvent précaire, l'une des raisons étant que les contrats en CDD restent fréquents. Heureusement, le salaire proposé à ceux qui souhaitent s'installer, même quelques mois, à l'étranger, leur permettent bien souvent de vivre confortablement.

Comme tout enseignant, le professeur de FLE doit faire preuve de pédagogie, de patience et de disponibilité. Une bonne maîtrise des outils numériques est exigée pour pouvoir concevoir des supports pédagogiques digitalisés qui faciliteront l'acquisition des connaissances des apprenants.

Formation : Un bac +5 est recommandé pour exercer en tant que professeur de FLE en France. A l'étranger le niveau d'études exigé peut être revu à la baisse selon les pays. Le Master FLE, accessible après une Licence en langues (LEA, LCE, LLCER), est l'une des formations les plus appropriées pour se professionnaliser dans l'enseignement du français aux personnes étrangères.

Salaire : La rémunération des professeurs de FLE peut considérablement varier d'une structure à l'autre, mais la plupart des professionnels en activité gagnent plus de 1800 euros net par mois

9. Digital nomad

Digital nomad (nomade numérique), n'est pas un métier mais plutôt un mode de vie qui consiste à pouvoir travailler à distance, dans tout endroit dans le monde doté d'une connexion Internet suffisamment stable : autant dire que les possibilités sont infinies ! Accéléré par la crise sanitaire du Covid-19, le développement du télétravail a permis aux salariés (et à leurs employeurs) de constater qu'ils étaient aussi productifs à la maison. De quoi donner des idées à de nombreux actifs...

Ainsi, un digital nomad préférera profiter de cette évolution pour mêler travail et voyage. Certains pourront rester plusieurs années dans la même région quand d'autres auront la bougeotte et partiront régulièrement à la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles cultures au gré de leurs envies.

Parfaitement adapté au statut de freelance qui permet en principe d'organiser ses journées comme on l'entend, le digital nomad peut exercer un large panel de métiers en lien plus ou moins étroit avec le numérique : développeur web, community manager, webdesigner, responsable e-commerce,  référenceur SEO, le choix est large !

Devenir digital nomad ne s'improvise pas. Le fait de travailler dans un environnement inconnu, parfois paradisiaque peut facilement inciter à la distraction. Mieux vaut être conscient qu'il vous faudra faire preuve d'autodiscipline et d'une grande autonomie pour pouvoir achever vos missions en temps et en heure et ainsi garantir la satisfaction de vos clients.

Formation : La formation envisagée dépendra bien sûr du projet professionnel que vous avez en tête. Formation certifiante de 6 et 12 mois, BTS, Bachelor, Licence Pro, les parcours proposés par les écoles et les organismes de formation sont suffisamment variés pour que vous puissiez trouver le cursus le plus en phase avec vos aspirations.

Salaire : Il est impossible de donner une estimation précise de la rémunération d'un digital nomad puisqu'elle dépendra notamment du métier exercé, des tarifs proposés ou encore du nombre de clients ou de projets qu'il peut absorber chaque mois.

10. Accompagnateur de voyages

L'accompagnateur de voyages ne guide pas un groupe de touristes mais l'encadre et s'occupe des questions logistiques pour que leur séjour se déroule dans les meilleures conditions possibles : étude du planning, réservation d'hôtels, de restaurants et des différents prestataires de services... Il veille à ce que le programme du séjour et les délais impartis pour chaque activité soit bien respecté. Il peut également avoir un rôle d'animateur afin de favoriser les échanges entre les touristes et contribuer à la bonne dynamique du groupe.

Perte de passeport, petit bobo, météo capricieuse... L'accompagnateur de voyages doit aussi pouvoir gérer les imprévus et trouver des solutions rapidement : cela suppose d'être réactif, débrouillard et de faire preuve de sang-froid en toutes circonstances. Il faut aussi être en bonne forme physique car le rythme de travail peut être intense et les décalages horaires plus ou moins importants selon les destinations. L'accompagnateur ou l'accompagnatrice de voyages doit évidemment aimer le contact avec les gens et maîtriser les techniques d'animation de groupe. La maîtrise de l'anglais, voire d'autres langues étrangères, est également indispensable pour pouvoir accompagner des groupes de voyageurs.

Brésil, Japon, Grèce, Italie, Etats-Unis, Thaïlande... L'accompagnateur de voyages peut visiter de nombreux pays au cours d'une carrière. Il aura également l'occasion de séjourner dans des hôtels et restaurants de luxe, de faire des rencontres marquantes et de découvrir des endroits prestigieux qui lui laisseront bien souvent des souvenirs inoubliables. Toutefois, ses multiples responsabilités ne manqueront pas de lui rappeler qu'il n'est pas tout à fait en vacances !

Formation : Aucun diplôme n'est obligatoire pour exercer mais il est recommandé de suivre une formation dans le domaine du tourisme de niveau bac +2 (BTS), voire bac +3 (Licence Pro, Bachelor). Une formation linguistique ou une remise à niveau pourra s'avérer nécessaire si les langues étrangères ne sont pas votre point fort.

Salaire : L'accompagnateur de voyages peut prétendre à un salaire compris entre 1600 et 1800 euros en début de carrière.

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