10 métiers scientifiques pour une reconversion

Vous souhaitez changer de métier pour entamer une nouvelle carrière dans le domaine des sciences ? Focus sur 10 métiers scientifiques à envisager dans le cadre d'une reconversion.
Mis à jour le , publié en juillet 2022
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Par Istvan Drouyer
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Les métiers scientifiques offrent de nombreux débouchés dans des disciplines variées, allant de l'étude du corps humain à celles des planètes ou de la météorologie. Tous les secteurs d'activité ont besoin de s'entourer de chercheurs et de profils scientifiques capables d'apporter des solutions innovantes et pertinentes aux problématiques qu'ils rencontrent.

Opter pour une carrière scientifique, c'est donc optimiser ses chances de décrocher un emploi pérenne qui vous permettra de faire travailler votre esprit d'analyse, votre logique, mais aussi votre capacité à vulgariser et synthétiser l'information pour un public de non-initiés. En ce sens, la rédaction de rapports, d'articles ou la participation à des conférences et autres colloques supposent  des compétences en communication, aussi bien à l'oral, qu'à l'écrit.

Il faut bien reconnaître, que cela implique souvent de devoir reprendre des études dans différentes filières pour une durée plus ou moins longue, selon le projet professionnel et l'expérience accumulée jusqu'ici.

Vous aimeriez vous réorienter vers un poste où la science est à l'honneur ? Voici 10 métiers scientifiques dans lesquelles vous pourrez vous épanouir suite à une reconversion !

1.  Ingénieur en intelligence artificielle

L'ingénieur en intelligence artificielle est chargé de concevoir des programmes informatiques ou des robots capables de raisonner aussi bien, voire mieux qu'un cerveau humain. Assistant personnel, chatbot, androïde...quelle que soit la nature du projet sur lequel il travaille, l'ingénieur en I.A devra faire appel à ses compétences en programmation informatique, en machine-learning et en data science. Des qualités relationnelles (sens du contact, ouverture au dialogue, esprit d'équipe) sont indispensables pour exercer ce métier d'avenir qui implique de collaborer avec une pluralité d'acteurs pour avancer sur le développement d'un projet informatique.

Formation : Le métier d'ingénieur en intelligence artificielle est accessible aux candidats titulaires d'un bac+5. Grande école, université, école d'ingénieurs... Quel que soit l'établissement choisi pour se former, le programme pédagogique de votre futur diplôme devra être étroitement lié aux mathématiques, aux statistiques, à la science des données, voire directement à l'intelligence artificielle si vous en avez la possibilité.

Se former au métier d'ingénieur en IA

2. Professeur de matières scientifiques

En fonction de ses affinités, le professeur de collège et lycée peut enseigner certaines disciplines scientifiques telles que les mathématiques, la physique-chimie ou les sciences de la vie et de la Terre. Son objectif ? Éveiller la curiosité des élèves, développer leur esprit critique et leur soif d'apprendre sur le monde qui les entoure. Comme tout enseignant, il consacre une grande partie de son emploi du temps à la préparation des cours, à l'animation des classes, à la correction des copies et devoirs, ainsi qu'à la participation aux réunions avec les parents d'élèves et le personnel éducatif.

Le professeur de matières scientifiques endosse une fonction aux responsabilités immenses : selon ses méthodes d'enseignement, il peut tout aussi bien susciter des vocations que dégouter un élève d'une matière qu'il aurait pourtant pu apprécier dans d'autres circonstances ! Au-delà de vos qualités de pédagogue, c'est donc votre passion pour l'enseignement et vos compétences relationnelles qui feront toute la différence pour captiver l'attention de vos élèves.

Formation : Master 2 MEEF (Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) puis concours du CAPES (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré).

3. Technicien de laboratoire

Le technicien de laboratoire analyse des produits chimiques ou biologiques pour s'assurer de leur conformité ou détecter des anomalies. Ses missions varient selon le type d'établissement pour lequel il travaille et du secteur d'activité dans lequel il évolue. On le retrouve principalement dans les laboratoires d'analyse médicale, dans les centres de recherche, ainsi que dans l'industrie agroalimentaire.

Après analyse et interprétation des résultats, le technicien de laboratoire rédige un compte-rendu détaillé qu'il transmettra au service compétent. Un esprit méthodique, une grande rigueur et un bon sens de l'observation sont des qualités essentielles pour respecter les normes d'hygiène et de sécurité et éviter de fausser les résultats.

Formation :  Un bac +2, voire un bac +3 dans le domaine visé peut suffire à accéder au métier de technicien de laboratoire dans le cadre d'une reconversion professionnelle.

Quelques exemples de formation possibles :

  • BTS Analyse de biologie médicale
  • BTS Qualité Industries Agroalimentaires
  • BUT Génie biologique, option analyse biologiques et biochimiques
  • Diplôme d'Etat de Technicien en analyses médicales (parcours de 3 ans).

Se former au métier de technicien de laboratoire

4. Data analyst

Le data analyst stocke, trie et analyse des données afin de construire des modèles prédictifs permettant aux dirigeants de prendre des décisions opérationnelles visant à améliorer les performances d'une entreprise. Son rôle est donc essentiel pour la croissance et le développement du chiffre d'affaires, ce qui en fait un métier scientifique très recherché par les recruteurs de secteurs aussi divers que la finance, les assurances, la santé ou le marketing.

Ce passionné de chiffres possède des connaissances pointues en statistiques, en langages de programmation informatique (Python, R, VBA), en gestion de bases de données, ainsi qu'en Big Data. Il doit également savoir communiquer aussi bien à l'oral qu'à l'écrit, pour présenter ses analyses à ses supérieurs hiérarchiques. La maîtrise de l'anglais peut faire partie des compétences souhaitées, voire exigées selon l'environnement de travail.

Formation : Il est préférable d'être titulaire d'un bac +5 (Master 2) pour attirer l'attention des recruteurs, bien que certaines entreprises soient ouvertes à des candidats moins qualifiés, à condition qu'ils parviennent à se démarquer par leurs compétences techniques ou une expérience concluante. Les cursus les plus appréciés incluent des disciplines comme les mathématiques, les statistiques, l'informatique,  le Big Data, ou parfois tout cela à la fois.

Se former au métier de data analyst

5. Technicien de la police technique et scientifique

Le technicien de police technique et scientifique (TPTS) effectue des travaux d'analyse dans le but de trouver des preuves et des indices qui permettront d'identifier les auteurs de crimes ou de délits. Il joue donc un rôle clé dans l'avancée, voire la résolution d'une enquête policière.

Il s'agit d'une profession aux multiples spécialisations (balistique, biologie génétique, stupéfiants) qui nécessite de solides connaissances scientifiques et un excellent sens de l'observation et un très bon esprit d'analyse.

Selon la spécialité qu'il aura choisie, le TPTS peut être confronté à certaines scènes choquantes, mieux vaut donc être blindé psychologiquement pour exercer ce métier qui comprend également un volet administratif important : rédaction des rapports, gestion des archives, tri des preuves, etc.

Formation : Le recrutement des techniciens de police technique et scientifique se fait sur concours, l'inscription se réalise sur le site officiel du recrutement de la police nationale : www.devenirpolicier.fr.

Se former au métier de TPTS

6. Diététicien

Il s'agit d'un des métiers les plus prisés par les candidats à la reconversion. Les connaissances scientifiques du diététicien en matière de nutrition et d’alimentation lui permettent de gagner sa vie en aidant les gens à mieux se nourrir et à être en meilleure santé. Chaque début de séance avec un patient commence par un bilan complet de ses habitudes alimentaires. Une fois le diagnostic posé, il va pouvoir concevoir un régime alimentaire plus adapté à ses besoins en fonction de son âge (enfants, adolescents, adultes, personnes âgées), son mode de vie (horaires décalés, travail de bureau, sportif de haut-niveau, ou de son état de santé (obésité, anorexie, diabète…).

Son rôle est avant tout préventif et le diététicien informe, conseille et oriente ses patients, mais il n'est pas en mesure de pratiquer des actes médicaux ou prescrire de médicaments contrairement au nutritionniste.

Formation :

  • BTS Diététique
  • BUT Génie biologique option diététique et nutrition
  • Licence pro Métiers de la santé : nutrition alimentation

Se former au métier de diététicien

7. Biologiste

Le biologiste étudie le vivant sous toutes ses formes, des végétaux aux animaux en passant par les êtres humains et les micro-organismes. Les champs d'études sont tellement vastes qu’un biologiste se spécialise généralement dans une branche précise en fonction de son intérêt personnel. Comme tout métier scientifique qui se respecte, le biologiste part d’abord d’une hypothèse qu’il devra vérifier à coup de prélèvements et d’analyses pointilleuses. Il doit faire preuve d'une extrême rigueur, d’une grande curiosité, mais aussi être capable de remettre en question ses paradigmes sous peine de passer à côté de certaines découvertes et ainsi freiner malgré lui l’avancée scientifique dans son domaine d’expertise.

Formation : Master 2 en biologie minimum.

Se former au métier de biologiste

8. Climatologue

Le climatologue étudie l’évolution du climat et les phénomènes qui s’y rapportent (cyclones, canicules, inondations) afin de mieux anticiper les changements climatiques et leurs conséquences sur l’environnement, mais aussi sur nos sociétés : réchauffement climatique, pollution atmosphérique, montée du niveau des océans…

Grâce à ses observations sur le terrain, et la mise en place d’équipements tels que des satellites et autres stations météorologiques, le climatologue collecte, analyse et interprète des données climatiques dans le but de faire avancer la recherche, sensibiliser le grand public et éclairer les décisions politiques. Les plus sensibles à la cause écologique doivent toutefois s’armer de patience quand les actions mises en place tardent à être mises en oeuvre ou s’avèrent insuffisantes face à l’ampleur des enjeux climatiques.

Formation :

  • Ecole nationale de la météorologie
  • Master météorologie, géologie, ou sciences et génie de l’environnement

9. Océanographe

L’océanographe a pour champ d’études les phénomènes marins. On l’imagine volontiers naviguant à travers les océans à répertorier toute la richesse de la biodiversité aquatique. En réalité, il passe la majeure partie de son temps en laboratoire, à réaliser des tests, analyser des échantillons et rédiger des rapports détaillés en collaboration (ou non) avec d’autres scientifiques tels que des climatologues, des géologues ou des biologistes marins. Ces recherches communes requièrent une bonne capacité à travailler en équipe et à restituer des informations complexes à un public non-averti. A la la croisée de nombreuses disciplines, ce métier joue un rôle clé dans la protection des espèces maritimes et la préservation de la planète.

 Formation :

  • Master océanographie
  • Bachelor océanographe-prospecteur

10. Zoologiste

Le zoologiste étudie les animaux dans leur milieu naturel afin de mieux comprendre leurs modes de vie, leur comportement et leurs interactions avec l’environnement. Sur le terrain, il observe les espèces, recense la faune et collecte des données dans un territoire prédéfini. En laboratoire, il procède à l’analyse des échantillons biologiques recueillis pour vérifier certaines hypothèses ou tout simplement, s'assurer de leur bon état de santé, analyser leur patrimoine génétique ou déceler d’éventuelles maladies.

Face à la diversité du monde animal, ce chercheur est souvent appelé à se spécialiser pour étudier une espèce en particulier. Cette spécialisation lui permet de devenir expert dans un domaine, et peut le conduire à être désigné comme primatologue (spécialiste des primates), ornithologue (spécialiste des oiseaux) ou entomologiste (spécialiste des insectes), selon l’espèce étudiée.

Formation :

  • Master ou Doctorat biologie, éthologie ou agronomie
  • Diplôme d’ingénieur en école vétérinaire

©Budimir Jetvic- stock.adobe.com

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