5 métiers qui recrutent pour une reconversion dans le social

Votre entourage est unanime, vous avez le sens du contact, une bonne capacité d'écoute et une certaine facilité à vous mettre à la place des autres. Malheureusement, vous n'avez pas forcément l'occasion de mobiliser au quotidien ces compétences relationnelles dans votre poste actuel. Et si c'était le bon moment pour démarrer un tout nouveau chapitre de votre vie professionnelle ?
Le besoin de se sentir utile dans son métier en aidant les autres à s'épanouir dans toutes les facettes de leur vie est partagé par de nombreux Français pour qui l'altruisme n'est pas un vain mot. Et pour satisfaire cette quête de sens au travail, le secteur du social est un excellent choix de reconversion !
Se réorienter dans les métiers du social sera donc l'occasion de remettre ces soft-skills à l'honneur et de profiter des nombreuses opportunités d'embauche dans des domaines comme les services à la personne, l'éducation populaire ou encore l'insertion professionnelle. Zoom sur 5 métiers en vogue pour une reconversion dans le social !
1. Animateur socioculturel
L'animateur socioculturel imagine et anime des activités adaptées au profil du public qu'il encadre et au type de structure pour laquelle il travaille : association, maison de retraite, foyer de travailleurs... Il peut ainsi proposer des visites au musée, mettre en place des ateliers d'écriture ou de théâtre, ou encore organiser des débats sur des sujets de société. Toutes ces actions poursuivent le même objectif : favoriser le lien social, stimuler la curiosité et la créativité des individus et réussir à créer une cohésion de groupe permettant l'épanouissement de chacun. Doté d'une bonne énergie, l'animateur socioculturel est une personne responsable, bienveillante et pédagogue. Des connaissances de base en psychologie humaine et de réelles qualités relationnelles seront utiles pour désamorcer plus facilement certaines situations conflictuelles.
Formation :
- BAPAAT (Brevet d'Aptitude Professionnelle d'Assistant Animateur Technicien)
- BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport)
- BUT Carrières sociales option animation socioculturelle
- DEUST animation et gestion des activités sportives et culturelles
- Licence pro animation.
2. Educateur sportif
Le sport est un puissant moteur de socialisation : des individus d'horizons divers qui ne se connaissent pas forcément vont devoir partager des valeurs communes (entraide, respect d'autrui, dépassement de soi), et collaborer tous ensemble pour pouvoir atteindre la victoire. L'éducateur sportif est le professionnel qui enseigne une ou plusieurs activités sportives (football, handball, basket), à des publics variés, des jeunes le plus souvent, mais aussi à des adultes, voire des personnes âgées. Patience, pédagogie et dynamisme sont des qualités essentielles pour devenir éducateur sportif dans un centre de loisirs, un club de sport, ou une collectivité territoriale. Quant à la question qui est de savoir s'il vaut mieux être soi-même un grand sportif pour pouvoir exercer ce métier, il est difficile de répondre autrement que par l'affirmatif !
Formation :
- BPJEPS
- DEJEPS (Diplôme d'Etat de la Jeunesse, de l'Education Populaire et du Sport)
- Licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives)
3. Assistante maternelle
Le secteur du social englobe de nombreux métiers de la petite enfance, parmi eux, la profession d'assistante maternelle attire de nombreuses candidates à la reconversion. Sa mission est connue de tous : s'occuper de jeunes enfants, le plus souvent à son domicile, pendant que leur(s) parent(s) s'absentent pour travailler. Elle veille à leur confort, à leur sécurité, et à leur épanouissement à travers des activités diverses et variées : promenade, travaux manuels (coloriage, pâte à modeler, peinture), jeux de société, etc. Naturellement, elle répond à l'ensemble de leurs besoins (repas, toilette, soins particuliers) et ne manque pas de signaler aux parents toute information méritant d'être relevée (hausse de la température, comportement inhabituel, petit bobo, etc.). Travailler au contact d'enfants requiert certaines qualités humaine telles qu'un sens des responsabilités aiguisé, une grande douceur, de la patience ainsi qu'une excellente résistance physique et nerveuse.
Formation : Il n'existe pas de formation spécifique pour devenir assistante maternelle, si ce n'est la formation obligatoire de 120 heures que vous serez tenu de suivre après avoir obtenu l'agrément auprès de votre département. A noter qu'il existe des dispenses de formation pour les titulaires du CAP AEPE (Accompagnant Educatif Petite Enfance), le diplôme phare du secteur.
4. Auxiliaire de puériculture
A la différence de l'assistante maternelle, l'auxiliaire de puériculture exerce dans l'une des multiples structures d'accueil de la petite enfance : crèches, maternités, garderies, jardin d'enfants, centre de PMI (Protection Maternelle et Infantile), etc. Son rôle est toutefois assez similaire puisqu'elle est chargée de prodiguer les soins d'hygiène et de confort aux bébés et aux tout-petits et de contribuer à leur éveil et à leur autonomie via la mise en place d'activités adaptées à leur âge et à leur rythme d'apprentissage. Autre caractéristique qui distingue les auxiliaires de puériculture des assistantes maternelles : le travail en équipe ! Il faudra donc savoir faire preuve d'entraide et de solidarité, mais aussi échanger régulièrement avec vos collègues de travail pour pouvoir mieux vous organiser et être plus efficace dans vos missions respectives.
Formation :
Le diplôme d'Etat d'auxiliaire de puériculture reste indispensable pour pouvoir exercer. La sélection se fait sur dossier et entretien devant un jury. Des organismes de formation peuvent vous préparer aux épreuves d'entrée en école de puériculture afin de vous démarquer de la concurrence. L'accompagnement peut se faire à distance pour peu que vous soyez équipé d'un support de navigation et d'une connexion Internet. Vous pouvez aussi intégrer le CAP AEPE pour enrichir vos connaissances et compétences dans le domaine de la petite enfance. Une fois admis, vous intégrerez une formation d'environ 10 mois combinant cours théoriques et stages en structures d'accueil collectif.
5. Conseiller en insertion professionnelle
Le conseiller en insertion professionnelle aide les jeunes et les adultes à (re)trouver un emploi ou une formation qui leur permettra de réintégrer le marché du travail. Il exerce notamment dans les missions locales ou dans les agences Pôle emploi où il va pouvoir assurer des entretiens de suivi individuel, mais aussi animer des ateliers de recherche d'emploi avec au programme, entre autres : rédaction d'un CV et d'une lettre de motivation, simulation d'entretien d'embauche, veille sur les tendances du recrutement, etc. Le métier de conseiller en insertion professionnelle exige une grande capacité d'écoute de façon à bien comprendre les besoins et les envies des personnes accompagnées. Il faut aussi maîtriser les outils informatiques et les logiciels bureautiques (Pack-Office), ainsi qu'avoir une excellente connaissance du marché de l'emploi et du monde de la formation.
Formation :
- Titre professionnel de conseiller en insertion professionnelle
- formation universitaire de type Licence en Sciences Humaines (sociologie, psychologie, sciences de l'éducation) voire en économie.
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