Comment devenir courtier en travaux

Avec un vif intérêt pour le secteur du bâtiment, vous conjuguez appétence technique et tempérament commercial ? Découvrez donc le métier de courtier en travaux, une profession aux multiples opportunités pour construire une carrière épanouissante !
Publié le
-
Par L'équipe MaFormation

Un client à la recherche d’une entreprise pour réaliser des travaux dans son bien immobilier ? Un projet de travaux qui nécessite de trouver des professionnels compétents dans le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics) ? Voilà le champ d’intervention du courtier en travaux.

Comme son nom l’indique, cet expert du courtage en travaux met en relation ses clients avec les acteurs du BTP. Que le projet en question concerne une construction ou une rénovation, le secteur du bâtiment ou du tertiaire, le courtier en travaux dispose d’un large réseau de partenaires prêts à proposer leurs prestations et services.

Quel est le rôle d’un courtier en travaux ?

Le courtier en travaux est un spécialiste de l’intermédiation entre les particuliers ou les professionnels qui ont besoin de réaliser des travaux dans leur bien immobilier et les entreprises du secteur de la construction, de la rénovation et plus globalement du BTP. Ainsi, le métier de courtier en travaux consiste à accompagner ses clients pour trouver un prestataire dans les meilleures conditions. Cela signifie que le courtier en travaux garantit à ses clients la fiabilité et le sérieux des entreprises du bâtiment, de la rénovation et de la construction qui font partie de son réseau. De plus, il est en mesure de négocier les meilleurs tarifs et les délais les plus adaptés aux exigences de ses clients.

Le professionnel du courtage en travaux cherche à instaurer des relations de confiance avec ses clients, ainsi qu’avec les partenaires de son réseau. Au quotidien, cette position se traduit par des missions plutôt variées. Découvrez les principales tâches du métier de courtier en travaux :

  • Rechercher des clients en menant des actions de prospection et de communication, ainsi qu’en participant à des événements professionnels dans le milieu du bâtiment et des travaux ;
  • Analyser le projet de son client afin d’identifier clairement ses besoins ;
  • Trouver des entreprises compétentes, obtenir des devis et les présenter à son client ;
  • Négocier les propositions commerciales et vérifier leur conformité avec les normes en vigueur ;
  • Superviser les travaux, organiser des réunions de chantier et coordonner les tâches des différents intervenants ;
  • Rechercher constamment de nouvelles entreprises partenaires et contrôler leur sérieux et leur expertise ;
  • Entretenir et développer son réseau, en recherchant notamment de nouveaux prescripteurs tels que les acteurs de l’immobilier, les cabinets d’architectes ou encore les experts du diagnostic immobilier.

Toutes les formations en courtage

Quelles sont les qualités requises pour devenir courtier en travaux ?

Pour réussir dans le métier de courtier en travaux, il est nécessaire de présenter certaines qualités, mais également des compétences professionnelles incontournables.

Les qualités d’un courtier en travaux

Les professionnels du courtage sont avant tout des personnes dotées d’un grand sens du relationnel. En tant qu’intermédiaires en lien avec de multiples intervenants, les courtiers sont capables d’inspirer la confiance de leurs clients, de convaincre des partenaires d’intégrer leur réseau et d’entretenir des relations commerciales durables.

Par ailleurs, ce métier demande de solides capacités d’organisation. À la manière d’un véritable chef d’orchestre, le courtier doit être capable d’organiser les travaux, de gérer l’intervention des différents prestataires ainsi que de contrôler le respect des délais et du budget tout au long du projet.

Les compétences professionnelles du courtier en travaux

Le métier de courtier en travaux suppose des connaissances techniques ainsi que des compétences commerciales avérées. Il doit être en mesure de bien comprendre les besoins de ses clients et d’établir un cahier des charges technique. Il est également important qu’il dispose de connaissances juridiques dans le secteur du bâtiment.

De plus, le professionnel du courtage en travaux se présente comme un expert de la prospection et de la négociation. Il maîtrise les techniques de vente sur le bout des doigts.

Quelles études pour devenir courtier en travaux ?

Aucune formation officielle n’existe pour devenir courtier en travaux. Ainsi, le parcours de formation idéal pour intégrer le secteur du courtage en travaux s’organise généralement en deux temps.

D’une part, il est recommandé de suivre une formation commerciale pour exercer ce métier. Il peut s’agir d’un cursus de niveau bac+2 ou bac+3 tel que :

  • Le BTS (brevet de technicien supérieur) management commercial opérationnel ;
  • Le BTS négociation et digitalisation de la relation client ;
  • Le BTS conseil et commercialisation de solutions techniques ;
  • Le BUT (bachelor universitaire de technologie) techniques de commercialisation.

D’autre part, après avoir obtenu un diplôme commercial, il est conseillé de se diriger vers une formation spécialisée dans le courtage en travaux. Ce type de formation est assuré par des centres spécialisés, des fédérations et des organismes privés. Certaines sociétés spécialisées dans le domaine de la franchise proposent également leur propre formation aux futurs courtiers.

Quel est le salaire d’un courtier en travaux ?

Les revenus d’un courtier en travaux peuvent varier du simple au double en fonction de son statut et de son expérience.

Le salaire moyen d’un courtier en travaux qui travaille en CDI ou en CDD au sein d’une société de courtage est estimé à 30 000 euros bruts annuels. En revanche, si le courtier exerce son métier en tant qu’indépendant, en créant son propre cabinet de courtage ou en intégrant un réseau de franchises, sa rémunération se compose de commissions. Il s’agit principalement de commissions perçues sur les devis émis par les entreprises et signés par les clients. Dans ce cas, le montant de la commission est généralement compris entre 7 et 10% du montant total de l’offre commerciale. De plus, certains courtiers appliquent également une tarification à destination des clients. Celle-ci peut atteindre jusqu’à 3% du coût global des travaux.

Ainsi, le salaire du courtier en travaux indépendant dépend de son volume d’affaires. S’il parvient à développer son réseau, renforcer sa notoriété et trouver régulièrement des clients, il peut espérer atteindre un chiffre d’affaires d’environ 50 000 euros par an.

Comment devenir courtier en travaux à son compte ?

En France, la plupart des courtiers exercent leur métier à leur compte. Les courtiers indépendants sont estimés à plus de 600 sur l’ensemble du territoire. Parmi eux, on retrouve le courtier totalement indépendant et le courtier franchisé.

Courtier indépendant ou courtier franchisé, quelle solution choisir ?

La franchise représente de multiples avantages pour le courtier. Ce mode de fonctionnement lui permet de bénéficier de la force et de la notoriété d’un réseau pour lancer et réussir son activité. De plus, il peut généralement bénéficier de services tels que la formation, l’assistance juridique, le coaching, les outils commerciaux, les logiciels d’entreprises, voire parfois l’accès à des contacts ciblés pour ses actions de prospection. En revanche, la franchise nécessite un investissement de départ fixé par chaque réseau de franchises, ainsi que le versement d’un pourcentage du chiffre d’affaires mensuel du courtier voire une commission fixe mensuelle supplémentaire.

Le statut juridique du courtier en travaux indépendant

Concernant son statut juridique, le courtier en travaux indépendant se dirige généralement vers l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou la SARL (société à responsabilité limitée) s’il crée son entreprise avec un ou plusieurs associés. En revanche, le statut de la micro-entreprise se montre peu adapté à cette profession à cause du plafond de chiffre d’affaires plutôt bas pour les prestations de services.

Bon à savoir : le courtier franchisé doit également choisir un statut juridique. En effet, la signature d’un contrat de franchise n’empêche pas le courtier d’être juridiquement indépendant.

Quelles sont les obligations du métier de courtier en travaux ?

Le courtier en travaux est soumis à deux types d’obligations : les obligations qui concernent la création de son entreprise et sa capacité à exercer son métier, puis les obligations liées à ses devoirs envers ses clients et partenaires.

Les obligations pour devenir courtier en travaux indépendant

Le courtier indépendant a l’obligation de souscrire à une assurance professionnelle : la responsabilité civile professionnelle et exploitation. Il a également la possibilité d’adhérer à la fédération française du courtage en travaux (FFCT) afin de bénéficier de réductions sur le coût de son assurance professionnelle, d’informations sur la profession et de ressources juridiques.

Les obligations du courtier en travaux dans le cadre de son activité

En tant qu’intermédiaire, le courtier en travaux est soumis à un devoir d’impartialité. Il ne doit être influencé par aucune des parties et conserver une neutralité optimale. De plus, il ne doit pas favoriser un prestataire plutôt qu’un autre si leurs compétences et leurs domaines d’activité sont identiques.

Par ailleurs, le courtier en travaux indépendant doit proposer deux documents contractuels obligatoires :

  • Le contrat de courtage, paraphé et signé par l’ensemble des parties et émis en double exemplaire ;
  • La fiche client qui indique le champ d’intervention du courtier et qui est signée à la fois par le courtier et par ses clients.

©David – stock.adobe.com

Trouver une formation courtier

Voir plus

Ou utilisez le moteur de recherche

Voir les formations Courtier

Haut de page