Formation Courtier

Les formations professionnelles du métier de courtier

Qu’apprennent les formations professionnelles existantes de courtier ?

Ce professionnel de la négociation peut se spécialiser dans différents domaines tels que les assurances, l’immobilier, les travaux ou encore dans les marchandises.
Par exemple, un courtier immobilier sera chargé de négocier les meilleurs taux possibles avec certaines banques afin de proposer à ses clients les conditions d’investissement les plus avantageuses pour leur achat immobilier. Aussi lors de sa formation, il apprendra tous les savoirs généraux concernant le calcul des taux immobiliers, le fonctionnement des crédits, les regroupements de crédits, les taux d’endettement, etc.
S’il choisit de se spécialiser dans l’assurance, il apprendra les savoirs généraux concernant les assurances de personnes (incapacité, invalidité, décès, dépendance, santé), les assurances vie et capitalisations, les contrats collectifs et l’assurance de biens et de responsabilité.

Les compétences nécessaires au métier de courtier

Quelles sont les compétences à mettre sur un CV pour postuler un emploi de courtier ?

Le métier de courtier demande de nombreuses compétences et connaissances ! Tout d’abord, celui-ci doit posséder une excellente expertise du domaine de courtage choisi : assurance, immobilier, travaux... Ensuite, il doit avoir le sens des affaires, posséder de bonnes compétences en commerce et aimer gérer des échanges commerciaux. Il doit aussi être fin stratège et très bon négociateur. Le courtier aime les chiffres ! En effet, son rôle est d’évaluer et de comparer afin de trouver les meilleures offres financières pour ses clients. Le courtier est également en veille permanente dans son secteur d’activité, il connaît très bien les aléas et fluctuations du marché, ce qui lui permet d’analyser, d’anticiper et d’avoir une vision globale du marché et ainsi bien conseiller ses clients. Il travaille en autonomie, il est réfléchi, méthodique et rigoureux, ce qui lui permet de prendre les meilleures décisions. Enfin, en contact régulier avec plusieurs entités (clients, fournisseurs, informateurs...), il doit être à l’écoute, bon communiquant, avoir un très bon sens du relationnel.

Se former au métier de courtier

Quels sont les dispositifs pour se former ? Comment financer sa formation ?

Pour devenir courtier, il n'existe pas qu’une seule voie, mais de nombreux parcours possibles. En effet, la profession nécessite généralement d’avoir au minimum un Bac+2, mais un Bac+5 spécialisé est préférable, car cela permettra au courtier d’évoluer plus rapidement, principalement s’il travaille au sein d’un grand cabinet de courtage.

Le métier de courtier est accessible à partir d’un :

• BTS Assurance,
• DUT Carrière Juridique,
• DEUST Banque Organisme Financiers et de Prévoyance,
• Ou encore d’une licence professionnelle Banque, Assurance ou Finance.

La fonction de courtier est également accessible à partir d’un diplôme d'une :

• École de commerce et de Gestion,
• École d'Ingénieur,
• École Nationale d'Assurance,
• Université de l'Institut des Assurances.
• Ou encore d’un master professionnel de droit, d'assurance ou de finance.

L’accès à la profession de courtier possède donc de nombreuses voies. La formation choisie dépendra d’abord du type de courtage vers lequel vous souhaitez vous orienter : crédit immobilier, assurance, travaux, marchandises...
Dans le cas où le diplômé ne possède pas de Bac+5 et que l’objectif est d’ouvrir sa propre société, celui-ci devra suivre une formation professionnelle d’un minimum de 150 heures. Si vous souhaitez vous spécialiser en crédit immobilier, vous devrez obligatoirement réaliser une formation IOBSP en ligne et être enregistré à l'ORIAS (organisme qui contrôle les compétences du professionnel afin de protéger les consommateurs).
Les formations professionnelles de courtier sont généralement accessibles aux salariés en poste, aux demandeurs d’emploi ou aux entreprises. Pour les salariés ou demandeurs d’emploi, il est possible de les financer grâce à son compte personnel de formation (CPF). S’il s’agit d’une évolution en interne, le financement de la formation se fera par l’employeur.