Comment apprendre à conduire un bus

Plus qu’un simple chauffeur, le conducteur de bus a passé un permis D et assure le bien-être de ses passagers. Apprendre à conduire un bus ouvre la voie vers de nombreuses offres d’emploi. Découvrons-les !
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Par L'équipe MaFormation
conduire bus

Apprendre à conduire un bus permet de trouver un travail dans le public comme dans le privé. Transporter des passagers sur un itinéraire défini à l’avance, effectuer un ramassage scolaire : le conducteur de bus assure un voyage en toute sécurité. Son métier est proche de celui des chauffeurs de cars, qui embarquent des voyageurs vers des destinations variées.

Qu’est-ce qu’apprendre à conduire un bus ? À qui cela s’adresse ?

En plus de la maîtrise de la conduite, le conducteur de bus accueille et informe les voyageurs qu’il transporte et assure leur sécurité. Dans une journée de travail, il récupère son bus à l’entrepôt dont il dépend, puis commence son circuit urbain ou interurbain. Il respecte tant que possible l'itinéraire et les arrêts prévus. Là, il fait monter et descendre les voyageurs, vend des titres de transport et encaisse leur prix ou vérifie les cartes de réduction ou d’abonnement. Il informe également les usagers sur la route et les correspondances.

Le chauffeur de bus, bien que relié par radio et parfois les réseaux téléphoniques avec sa hiérarchie, doit être capable de gérer les incidents : disputes entre les usagers, mauvais comportements, accidents, circulations embouteillées qui causent des retards, etc.

De plus, le conducteur de bus possède une formation aux premiers secours, régulièrement mise à jour, pour intervenir en cas de besoin et en attendant les services de secours.

Quelles sont les qualités requises pour conduire un bus ?

Un bon conducteur de bus maîtrise tout d’abord tous les aspects de la conduite d’un tel véhicule. Il en connaît parfaitement les dimensions, en longueur comme en largeur, et peut estimer s’il peut se faufiler entre deux véhicules mal stationnés ou si la voie est trop étroite. Si la marche arrière est peu employée, il sait cependant gérer l’encombrement de son véhicule et ses angles aveugles. Il respecte bien sûr l’ensemble du code de la route et en particulier les limitations de vitesse.

Il connaît par ailleurs également le nombre de voyageurs qu’il peut accueillir, avec le nombre de places assises, le nombre de fauteuils roulants ou de poussettes autorisés.

Le conducteur d’autobus possède aussi des qualités psychologiques. Il reste calme et concentré sur sa conduite, et accueille les usagers avec tact et politesse. Ce calme l’aide également à supporter la congestion de la circulation. Son autorité doit être incontestée.

Enfin, malgré une conduite forcément assise, le conducteur d’autobus doit être en bonne santé et veiller à son hygiène de vie. Il ne peut bien sûr boire dans l’exercice de son métier, mais dans tous les cas se soumettre à des visites médicales régulières, au moins tous les 5 ans, pour vérifier par exemple la qualité de sa vue et de son audition.

Obtenir son permis bus

Pourquoi apprendre à conduire un bus ?

Apprendre à conduire un bus permet de trouver un emploi stable sans posséder de diplômes. Les grandes entreprises publiques ou territoriales accueillent les jeunes en apprentissage et leur ouvrent les portes pour les aider à passer leur permis B, pour la conduite des véhicules légers, puis le permis de catégorie D, pour la conduite des véhicules affectés au transport en commun. Hommes et femmes sont embauchés avec les mêmes responsabilités.

Les transports en commun ayant la faveur des pouvoirs publics, les conducteurs de bus se multiplient et peuvent compter sur une poursuite de leur carrière tant qu’ils sont en bonne santé. Seul inconvénient : le travail décalé, les soirs, week-ends et jours fériés, sachant qu’ils donnent lieu à des récupérations et compensations.

Apprendre à conduire un bus permet de devenir régulateur du trafic pour vivre les affres de la circulation de loin. Cependant, une fois l’indispensable permis D obtenu, la voie vers la conduite de cars s’ouvre et avec elle le tracé vers d’autres routes et d’autres publics.

Comment se former pour apprendre à conduire un bus ?

Si aucun diplôme n’est exigé pour apprendre à conduire un bus, le permis de catégorie D et la FIMO (Formation Initiale Minimum Obligatoire) sont des épreuves indispensables.

Pour passer le permis D, le candidat doit posséder le permis B depuis au moins 5 ans, et être âgé d’au moins 24 ans. Le passage par l’épreuve de l’apprentissage peut raccourcir ce délai. Le permis D peut être obtenu avant 24 ans sous conditions :

  • à 21 ans, si le candidat a suivi une FIMO. Il est alors restreint à un parcours de ligne n'excédant pas 50 km jusqu'à ses 23 ans,
  • à 23 ans, si le candidat a suivi une FIMO. Dans ce cas, il n’y aucune restriction de parcours,
  • à 21 ans sans restriction si le candidat a suivi une formation longue (CAP ou Titre Professionnel de Conducteur Routier de Personnes).

Le candidat doit également passer l’épreuve de la FIMO pour obtenir la qualification professionnelle de conducteur routier. Cette formation dure 140 heures et débouche sur un examen final qui aborde tous les aspects techniques et sécuritaires du métier.  La FIMO n’est cependant pas obligatoire pour tous ceux qui ont obtenu le Titre Professionnel de Conducteur de Transport Routier Interurbain de Voyageurs (CTRIV) ou le Titre Professionnel d’Agent Commercial et de Conduite du Transport Routier Urbain de Voyageurs (ACCTRUV).

Comment financer sa formation ?

Une formation à la conduite de bus se déroule sur environ 4 semaines et peut être suivie à distance, en centre, et en apprentissage. Elle accueille tous les publics : étudiants, salariés en entreprise, demandeurs d’emploi. Cette compétence qui améliore un CV et mène directement à un emploi est généralement finançable par le CPF (Compte Personnel de Formation) et coûte environ 2 000 euros.

Pour quels métiers apprendre à conduire un bus ?

De nombreuses entreprises privées ou publiques recherchent des conducteurs de bus, d’autant que leurs aînés quittent souvent le métier à 60 ans, âge auquel il faut repasser des visites médicales régulières. Si le transport de personnes attire moins au bout de quelques années, les autres métiers de conducteur routier et la conduite de véhicules lourds deviennent accessibles avec une formation complémentaire, souvent prise en charge.

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