5 bonnes raisons de se reconvertir dans l'artisanat

Changer de métier pour devenir artisan ? Voilà une idée de reconversion séduisante pour un grand nombre d'actifs en quête de renouveau professionnel. Se réorienter vers l'artisanat, s'insérer dans ce secteur et y évoluer : avec environ 3 millions d'actifs et 1,7 millions d'entreprises implantées (Source : Chambres des métiers et de l'artisanat), ce sont de nombreux débouchés qui vous attendent ! Bricolage, maroquinerie, ébénisterie, mode, métiers de bouche... Les possibilités sont innombrables et l'offre de formation y répond ! Voici quelques pistes pour vous inspirer ou vous rassurer sur vos choix en cours.

1. L'artisanat recrute !

Représentant un pan important de notre économie, l'artisanat sous toutes ses formes regroupe plus de 200 métiers très variés. Les personnes qualifiées ont donc de belles opportunités professionnelles à explorer, avec des dizaines de milliers d'emplois à pourvoir chaque année dans les différentes filières (certaines représentant aussi un tremplin pour travailler à l'étranger). Bâtiment, services, alimentation, conception... De nombreux talents peuvent être mis à contribution, du maçon au paysager en passant par le fleuriste ou le fromager.

Dans un atelier ou sur un chantier, en tant qu'entrepreneur ou salarié, le monde de l'artisanat va des incontournables postes de charpentier, boulanger-pâtissier, coiffeur ou chef-cuisinier, à ceux moins familiers du grand public tels que céramiste, ferronnier ou tous les métiers de la maroquinerie. Un secteur durable et ouvert à de nombreux profils !

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2. Un très large choix de métiers authentiques

Sur un secteur très dynamique et diversifié, les opportunités de reconversion sont bien présentes et vous pourrez étudier de nombreuses pistes. Vous êtes plutôt attirés par l'alimentation et les métiers de bouche ? Parmi les métiers de l'artisanat qui recrutent, vous pourrez par exemple devenir boulanger, boucher, charcutier-traiteur, chocolatier-confiseur ou cuisinier. Les plus manuels se tourneront vers le secteur du bâtiment, qui offre également un gros potentiel d'emplois : plombiers-chauffagistes, peintres, carreleurs et couvreurs sont particulièrement recherchés, mais il existe aussi des postes de forgeron, bûcheron ou tailleurs de pierre.

Autre filière artisanale, la fabrication : vos savoir-faire peuvent vous conduire vers les professions d'ébéniste, d'horloger, de marqueteur, ainsi que les métiers de la mode comme styliste ou costumier. Sens artistique et goût pour l'innovation sont de mise, avec le façonnage de matières comme le bois, le verre ou les textiles. On retrouve également l'artisanat d'art, avec des métiers de création ou de restauration d'ouvrages anciens.

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3. Rendre service en créant de ses mains

A l'heure du numérique, l'artisanat permet de garder le plaisir de la création manuelle, de la dextérité et du contact humain. Bien que les outils technologiques soient tout à fait conciliables avec certains métiers artisanaux, ce secteur a aussi l'avantage de véhiculer des valeurs et de favoriser les rencontres et les échanges. Nombre d'artisans ont à cœur de contribuer à la vie locale, de rendre service et cela de façons très diverses : en dépannant, en créant des objets esthétiques, en promouvant la gastronomie régionale, etc. Une façon de se concentrer sur ce qui compte réellement au sein de notre société.

Appuyez-vous sur vos convictions et vos attirances pour guider votre reconversion vers l'artisanat : selon votre parcours, certaines formations courtes ou longues pourront compléter vos compétences et vous mener vers le métier où vous vous sentirez à votre place.

4. Monter sa propre entreprise artisanale

Votre objectif est d'entreprendre ? Les débouchés sont globalement très intéressants pour les indépendants prêts à s'investir personnellement. Les métiers gratifiants de l'artisanat se prêtent bien à une reconversion professionnelle, avec des profils très variés et de tous âges. Après une étude de marché qui validera la pertinence de votre projet, vous pourrez envisager d'acquérir les compétences pour vous installer et exercer seul ou avec des salariés. Le portail "mon-entreprise.urssaf.fr" peut vous apporter des réponses concernant la création et la gestion d'une entreprise artisanale. Le secteur du bâtiment se prête ainsi très bien à une activité à son compte, avec de nombreux chantiers de tailles variées en neuf et en rénovation. Les besoins sont constants et la demande est forte, l'installation pouvant être assez rapide après une formation courte si vous possédez déjà certaines compétences de terrain.

Se former aux métiers du BTP

Si les conditions de travail ne sont pas toujours faciles, une activité à son compte offre plus de liberté sur les prestations à proposer et leurs tarifs, le rythme et le choix de sa clientèle. Il est également possible de commencer en testant une activité à son compte en parallèle d'un emploi principal, pour une transition plus progressive. Prenez le temps de cerner le marché artisanal, en n'hésitant pas à échanger avec divers interlocuteurs (entrepreneurs en poste, Chambres de Métiers et de l'Artisanat, centres de formation, etc.).

5. L'artisanat : de nombreuses formations accessibles à tous

Vous avez trouvé votre voie dans le domaine de l'artisanat et vous envisagez un temps de formation ? Si l'apprentissage est très fréquent dans ce domaine, vous trouverez de nombreux cursus différents pour réaliser votre projet, qu'il s'agisse de développer certaines compétences manuelles ou de vous perfectionner dans les domaines de la gestion d'entreprise et du management d'équipe, en vue de concrétiser vos projets d'installation.

Formations très courtes, cursus d'un an ou plus, sur place ou à distance, en alternance... Les nombreux formats proposés permettent d'apprendre et de se former malgré les contraintes d'organisation. Repérez les offres de formation et les dates qui vous intéressent, avant de prendre contact avec les centres de formation pour faire le point sur les conditions d'inscription. Côté financements, il est possible de bénéficier de plusieurs aides : selon votre statut, contactez votre employeur ou votre conseiller France Travail pour faire le point sur les dispositifs possibles, vérifiez l'existence d'aides de la part de votre Région, et, bien sûr, mobilisez votre solde CPF, qui permet très souvent de prendre en charge une partie des coûts.

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