Formation Pontier

Les formations professionnelles de pontier

Qu’apprennent les formations professionnelles existantes de pontier ?

Bien qu’aucune formation diplômante ou qualifiante ne soit requise pour exercer le métier de pontier, certaines formations sont particulièrement appréciées des recruteurs, telles qu’un CAP ou un bac pro technique en maintenance industrielle, électromécanique, électronique, bois ou maintenance.

En revanche, il est obligatoire d’obtenir un certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité (CACES) Pontier - Élingueur. Dispensée dans un centre de formation externe, la session de CACES suivie par le futur pontier atteste des capacités du pontier à conduire un engin en toute sécurité.

Le CACES?R484 Ponts roulants et portiques, à commande au sol ou en cabine, permet d’exercer en tant que conducteur d’un pont roulant. La session de formation aborde l’ensemble des aspects techniques du métier, tels que la prise de poste, le chargement, la conduite, l’entretien et la maintenance de l’appareil. En complément, l’élève en formation apprendra les règles de sécurité, afin d’éviter les risques d’accident. Une fois la session validée, le CACES a une durée de validité de 5 ans. Passé ce délai, une formation dite de recyclage sera nécessaire.

À défaut du CACES, une autorisation de conduite directement délivrée par le chef d’entreprise employant le pontier est également valable pour exercer le métier. Elle est obtenue à la suite d’un examen d’aptitude réalisé par la médecine du travail, une évaluation des acquis et du savoir-faire pour la conduite en sécurité, ainsi que la vérification des connaissances des lieux et des règles propres aux sites où évolue le pontier.

Les compétences nécessaires au métier de pontier

Quelles sont les compétences à mettre sur un CV pour postuler un emploi de pontier ?

Le pontier est un professionnel extrêmement rigoureux et précis. Il doit faire preuve d’une grande prudence et d’un sang-froid infaillible pour manœuvrer les engins de chantier et de manutention en toute sécurité. Cette maîtrise parfaite de son environnement de travail et l’évaluation permanente des facteurs de risque lui demandent également des connaissances théoriques. En plus d’avoir des bases solides en hydraulique, en électricité ou encore en mécanique, il doit connaître les caractéristiques des engins dont il a la charge, le fonctionnement d’outils de radiocommunication, ainsi que les normes de sécurité. Le niveau de sécurité devant être maximal, son sens des responsabilités et de l’écoute des équipes avec qui il collabore prennent également une place primordiale dans l’exercice de ses fonctions.
Quel que soit le secteur dans lequel évolue le pontier, il sera soumis à des exigences de rapidité et d’efficacité, propres à l’avancée de travaux sur un chantier. Pour cela, il devra faire preuve d’adaptation et de souplesse pour respecter des délais imposés, avec de possibles astreintes les week-ends et jours fériés.

Se former au métier de pontier

Quels sont les dispositifs pour se former ? Comment financer sa formation ?

Pour devenir pontier, être en possession d’un diplôme spécifique ou justifier d’une expérience professionnelle n’est pas nécessaire. Cependant, la profession comprenant de nombreux risques, la CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés) encourage les entreprises à procéder à l’évaluation des connaissances et du savoir-faire du salarié. Pour cela, des centres de formation proposent des sessions de 2?jours permettant d’obtenir le CACES ponts roulants et portiques.

Plusieurs dispositifs de financement de la formation sont possibles selon la situation du professionnel. Les salariés ont la possibilité de bénéficier de leur compte personnel de formation (CPF). Ces droits à la formation acquis tout le long de la vie professionnelle peuvent être mobilisés partiellement ou totalement. Comme les salariés en CDI ou CDD, les intérimaires cumulent des droits à la formation pour chaque heure travaillée en entreprise et peuvent donc bénéficier d’un financement via leur CPF.
Les demandeurs d’emploi pourront solliciter leur conseiller Pôle Emploi pour bénéficier de l’Action de formation conventionnée (AFC), si la formation est en accord avec le Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi du travailleur.