5 métiers de la petite enfance bien payés

Contribuer à développer l’éveil et au développement des jeunes enfants est une mission valorisante. Le secteur de la petite enfance concerne l’accueil des enfants de moins de 6 ans, et plus particulièrement, depuis l’obligation de scolarisation dès 3 ans, les bébés de moins de 3 ans. La France compte 3 621 structures publiques ou privées. Près de 87 000 salariés, en grande majorité des femmes à temps partiel, prennent soin de ces enfants. Patientes, calmes et à l’écoute, ces salariées exercent un métier indispensable au bon fonctionnement de l’économie française.

1. Infirmier / infirmière en puériculture

Bien connues des parturientes, les infirmières en puériculture sont indispensables dans les maternités, où elles soignent les nouveau-nés et accompagnent les jeunes parents. Ces équipes très féminines s’occupent aussi des prématurés ou des enfants en situation de handicap. Selon les structures, elles peuvent vérifier les bonnes conditions d’accueil des enfants, s’assurer de la santé des parents, intervenir également dans les PMI. Elles font partie du personnel indispensable dans les crèches et les établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE).

Pour devenir infirmier en puériculture, il faut obtenir un diplôme d’État d’infirmier (bac +3) ou un diplôme d’État de puériculteur (bac +4). Avec l’expérience, ce métier peut mener vers des postes à responsabilité et d’encadrement. Les recrutements sont nombreux, surtout dans les territoires éloignés des centres-villes.

Salaire : Environ 2 000 euros net dans le public et 2 500 euros brut dans le privé pour un débutant et jusqu'à 3700 euros brut mensuels pour une infirmière puéricultrice expérimentée dans le privé.

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2. Éducateur / éducatrice de jeunes enfants (EJE)

L’éducateur ou l’éducatrice de jeunes enfants intervient auprès des enfants de moins de 7 ans pour mener un travail éducatif et social, afin de favoriser leur développement en l’absence temporaire de leurs parents. Ce professionnel utilise des jeux, des activités artistiques ou sportives pour stimuler les enfants. Il peut détecter des retards cognitifs ou des problèmes de santé. Son apport éducatif complète le rôle du puériculteur, et comme lui, il travaille généralement en équipe.

Les crèches, les jardins d’enfants, les haltes-garderies, les pouponnières, les instituts médico-éducatifs recrutent massivement. Le métier nécessite un diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE), de niveau bac +3. Pour évoluer, différents diplômes complémentaires mènent vers des postes d’encadrement ou d’ingénierie sociale.

Salaire : La rémunération pour un débutant dans le public se situe à un peu moins de 2000 euros mensuels net, puis elle peut atteindre 2500 euros net après deux années d’expérience.

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3. Directeur / directrice de crèche

Également appelé directeur d’établissement d’accueil du jeune enfant, ce cadre, souvent féminin, gère l’administration, les finances et le personnel d’une crèche publique ou privée. Elle supervise également le respect des normes d’hygiène et de sécurité et rend des comptes aux parents et aux partenaires institutionnels. Elle travaille en équipe avec des puéricultrices, des infirmières et des éducateurs de jeunes enfants. Elle gère une entreprise à la fois commerciale et dédiée au respect du bien-être d’une population encore fragile, les tout-petits.

Cette responsabilité peut évoluer vers un poste d’enseignement dans une école du secteur médico-social. Différents diplômes mènent à ce poste d’encadrement de la petite enfance :

• le diplôme d’État d’infirmier
• le diplôme d’État d’infirmier puériculteur
• le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants
• le diplôme d’État de psychomotricien
• un diplôme d’État en médecine.

Salaire : Un directeur de crèche qui débute dans le métier peut percevoir 1950 euros brut dans le public, avec la possibilité d'atteindre 3250 euros net mensuel en fin de carrière. Les salaires dans les crèches privées peuvent être plus élevés.

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4. Assistant maternel / assistante maternelle

Presque toutes les personnes majeures peuvent exercer le métier d’assistant maternel, mais ce sont à majorité écrasante des femmes qui accueillent les enfants chez elle. Aucun diplôme ne leur est demandé, mais elles doivent obtenir un agrément qui définit le nombre d’enfants accueillis et les conditions minimales du logement. Elles passent un contrat de travail indépendant avec les parents, qui va définir les horaires, les repas fournis, les sorties prévues, la rémunération. L’agrément du département est conditionné à une formation d’une durée de 120 heures, qui est gratuite. Une assistante maternelle peut être par ailleurs employée par une crèche ou une halte-garderie privée, telle qu’une crèche d’entreprise ou une crèche familiale municipale.

Salaire : La rémunération est fixée de gré à gré avec les parents et varie selon le lieu de résidence. Le tarif horaire minimum légal est de 2.85 euros brut par enfant. Dans certaines villes comme Paris, il peut atteindre 5 euros de l'heure par enfant.

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5. ATSEM

L’agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) complète l’accueil des enfants en maternelle pour faciliter la journée de l’enseignant. Il intervient en priorité lors de l’arrivée des enfants, lors de leurs déplacements, de leurs repas et de la sieste. Ce métier très féminisé demande beaucoup de patience et d’affection pour les enfants, car l’objectif premier est de les rassurer plutôt que de les former. Elle aide aussi l’enseignant lors des ateliers créatifs ou sportifs et pour le rangement de la salle de classe et du nettoyage du matériel. Elle peut aussi seconder les animateurs des activités périscolaires du mercredi et des vacances scolaires. Recrutée par la mairie dont dépend l’établissement scolaire, elle est une employée territoriale de catégorie C, qui travaille sous les ordres du directeur de l’école.

L’accès au métier d’ATSEM se fait sur concours, avec comme exigence principale de détenir le CAP AEPE (Accompagnant Éducatif Petite Enfance), ou des concours internes de la fonction publique après justification d’une première expérience dans le soin aux jeunes enfants.

Salaire : En 2024, le salaire d’une ATSEM de première classe est de 1836 euros mensuels nets contre 2353,09 euros par mois au dernier échelon, hors primes et indemnités.

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