10 métiers animaliers attractifs et bien payés

Comment choisir un métier bien rémunéré avec les animaux ? Pouvoir mêler passion et stabilité financière reste possible dans ce domaine. Voici une sélection variée pour vous aider à orienter votre décision, selon votre profil et vos attentes.
Mis à jour le , publié en novembre 2023
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Par Amanda Berouard

Sur un marché de l’emploi qui reste porteur, les passionnés d’animaux peuvent trouver leur place et s’épanouir dans un métier suffisamment lucratif. Avec des domaines très variés et des postes convenant à différents profils, le monde animalier s’adresse à un large public de candidats. Élevage, secteur agricole, milieu médical, bien-être animal… Grâce au choix de formations courtes ou longues, trouvez votre voie en exerçant une profession aussi gratifiante que rémunératrice.

1. Comportementaliste canin : à l’écoute des chiens et des maîtres

Votre chien est sujet aux angoisses de séparation, détruit le mobilier lors de vos absences, aboie beaucoup… Voici l’une des situations classiques dans lesquelles le comportementaliste canin est une aide précieuse.

Le comportementaliste a pour rôle de recréer un lien de confiance entre l’homme et l’animal. Son travail diffère de celui d’éducateur canin, qui va plutôt travailler le dressage et l’obéissance. Aboiements incessants, peurs ou agressivité inexpliquée : ces troubles traduisent un mal-être chez l’animal. Le comportementaliste propose des méthodes pour améliorer la situation.

Doté d’un bon sens de l’observation, pédagogue et patient, ce spécialiste est un véritable psychologue. Son métier consiste à déterminer la cause des problèmes comportementaux qui nuisent à la vie du foyer. Devant des propriétaires parfois débordés ou découragés, il sait réinstaurer de la confiance et créer un cadre de travail agréable.

Côté formation, vous pouvez vous tourner vers un centre de formation ou vers l’une des deux formations reconnues par l’État : le Brevet professionnel d’éducateur canin, ou le parcours de vétérinaire comportementaliste.

Le salaire moyen dépend du statut, de l’expérience et des spécialisations du comportementaliste : pour un professionnel confirmé, la fourchette est comprise entre 1 500€ et 3 000€ mensuels.

Devenir comportementaliste canin

2. Gérant de pension pour chiens et chats

Accueillir des animaux domestiques dans les meilleures conditions de confort, et permettre aux propriétaires de partir l’esprit tranquille : gérer un pensionnat canin est un métier gratifiant, avec une demande toujours importante au niveau national.

Un bon responsable de pension se doit d’être organisé, car il assure le fonctionnement et la gestion administrative de la structure. Dynamique et polyvalent, il aime échanger avec les gens et gérer les visites, les réservations de boxes ainsi que les stocks d’alimentation.

Bien qu’aucun diplôme ne soit requis pour ouvrir une pension canine, il faut disposer d’expérience ou d’une formation dans le domaine pour être légitime face à sa clientèle. Comme dans la plupart des métiers animaliers, l’ACACED (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques) est un incontournable pour se lancer.

Lors de la création d’une pension, il faut tabler sur 2 à 3 ans avant d’atteindre le seuil de rentabilité. Il devient possible de générer autour de 30 000€ annuels de revenus, en fonction de nombreux facteurs tels que la taille et la localisation de la pension. Une fois bien installé, il s’agit d’un métier stable où l’on peut s’épanouir, à condition de s’y investir pleinement.

3. Responsable en animalerie : conseiller et vendre

Ce professionnel connaît très bien les caractéristiques des espèces domestiques, des rongeurs aux poissons en passant par les oiseaux et les reptiles. Si les chiens et chats ne sont plus autorisés à la vente en animalerie, le responsable propose toujours des articles et des conseils autour de l’alimentation et de la santé (croquettes, antipuces, etc.), des niches, colliers, jouets et autres produits courants.

Ce métier polyvalent implique également de veiller à l’entretien des locaux, à la gestion des commandes, aux relations fournisseurs ainsi qu’à la comptabilité. Une expérience de chef de rayon en animalerie est un bon bagage, de même qu’une formation Bac + 2 comme un BTSA technico-commercial. Un niveau Bac + 3 en gestion et management en structure animalière permet de prendre la direction d’une animalerie.

Avec un salaire d’environ 2 000€ brut mensuel en début de carrière, ce spécialiste verra ces revenus augmenter selon ses compétences pour développer la structure.

Les formations pour exercer en animalerie

4. Policier à cheval, cap sur la filière équine

Pour les citoyens, le cheval inspire à la fois autorité et sympathie, ce qui facilite le travail des agents de police. Au quotidien, le policier à cheval est amené à effectuer des patrouilles de surveillance, aidant parfois à lutter contre la délinquance ou à encadrer des manifestations. Pouvant exercer en zone urbaine ou rurale, le policier à cheval a l’avantage de pouvoir accéder à certaines zones difficiles d’accès.

Ce policier particulier doit savoir se montrer ferme, mais aussi patient et diplomate car il échange souvent avec les passants et travaille en équipe. Être titulaire du galop 5 (délivré par la Fédération Française d'Équitation) est un prérequis pour accéder au métier, avec des recrutements réservés aux candidats âgés de 18 à 45 ans.

Pour devenir policier à cheval, un niveau bac permet de préparer le concours de Gardien de la Paix. Le poste est accessible aux candidats ayant exercé comme Gardien de la Paix durant 2 ans suite à leur titularisation, ainsi qu’aux officiers gradés.

Le salaire de ce fonctionnaire d’État suit la grille indiciaire des agents de la police nationale. Le policier à cheval sera ainsi rémunéré selon son grade et son échelon, avec un salaire mensuel brut allant en moyenne de 1 500€ à 2 500€. Il bénéficie également d’indemnités et de primes liées à son poste.

Passer le concours de gardien de la paix

5. Vétérinaire canin, un métier dans le monde médical

Du côté des formations longues, la fonction de vétérinaire fait partie des métiers qui continuent d’attirer. S’occupant du bien-être et de la santé des animaux de compagnie, le vétérinaire possède de nombreuses compétences : il consulte afin d’établir son diagnostic, prescrit des traitements, programme les radiographies, échographies ou chirurgies, et conseille sa clientèle sur des sujets tels que l’alimentation, l’hygiène ou le comportement de l’animal.

Le vétérinaire doit avoir un bon relationnel, savoir rassurer les propriétaires et expliquer en détails les pathologies rencontrées. Ce métier demande une réelle implication, avec souvent des temps d’astreinte lors des services de garde. Le diplôme d’État de Docteur Vétérinaire est nécessaire pour exercer, après 6 ans de formation en école vétérinaire.

Le salaire de ce praticien dépendra principalement de la structure dans laquelle il travaille, de son expérience et de sa spécialité. En début de carrière, un vétérinaire gagnera environ 2 500€ à 3 500€ brut mensuel, un salaire qui peut évoluer au fil des années pour atteindre aux alentours de 5 000€ brut par mois.

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6. Ostéopathe animalier, pour soulager les douleurs

Si l’ostéopathie animale était plutôt connue dans un premier temps chez les chevaux, la discipline concerne désormais de nombreuses espèces domestiques et rurales. Qu’il soit spécialisé dans les bovins ou les animaux domestiques tels que chiens et chats, l’ostéopathe diagnostique et traite de façon manuelle les troubles et douleurs musculaires ou physiologiques.

D’excellentes connaissances sont donc nécessaires concernant l’anatomie animale et les techniques de manipulation. L’objectif est de rendre souplesse et mobilité à l’animal, à l’aide de séances ponctuelles ou dans le cadre d’une rééducation. L’ostéopathe peut ainsi collaborer avec des vétérinaires et autres spécialistes, notamment en ce qui concerne les animaux de compétition.

L’ostéopathie est considérée comme un acte vétérinaire : un cursus vétérinaire permet ainsi d’exercer cette fonction, avec une spécialisation dans ce domaine. Après une formation de 5 ans en ostéopathie animale, l’examen d’aptitude du CNOV (Conseil National de l'Ordre des Vétérinaires) permet d’exercer ce métier aux nombreux débouchés.

L’ostéopathe animalier pourra exercer en indépendant, en cabinet ou encore en centre d’entrainement ou en établissement de formation. Ses revenus seront conditionnés par son expérience, sa renommée et le nombre de clients pris en charge. Son salaire peut aller jusqu’à 5 000€ par mois après une dizaine d’années de carrière.

7. Zoologiste, comprendre le monde animal

Également appelé chercheur en biologie animale, le zoologiste est amené à se déplacer sur différents terrains selon sa spécialité. Etudiant une ou plusieurs espèces, il observe, prend des notes et effectue des prélèvements qu’il analyse ensuite en laboratoire. Un travail qui lui permet notamment d’étudier le mode de vie des espèces et leurs interactions avec l’environnement, grâce à la maîtrise d’équipements de pointe tels que microscopes ou logiciels spécifiques.

Ce chercheur peut également rédiger des rapports et articles, animer des conférences ou enseigner. Pédagogue et doté d’un bon esprit d’analyse, le zoologiste est aussi très observateur, organisé et rigoureux lorsqu’il traite ses données.

Un niveau Bac + 5 est le minimum requis pour accéder au métier de zoologiste. Suite à un master de recherche, la préparation d’un doctorat en zoologie (Bac + 8) permet de se spécialiser dans l’un des nombreux domaines existants. Le salaire sera corrélé aux spécificités du poste et au type d’organisme employeur. Pour donner un ordre d’idée, un chargé de recherche junior employé au CNRS peut gagner entre 2 000€ et 2 500€ brut mensuel, puis atteindre 4 000€ brut mensuel une fois confirmé.

8. Eleveur canin ou félin, la passion d'une race

Spécialisé dans la reproduction et la valorisation de races spécifiques, l'éleveur travaille sur leurs qualités physiques et comportementales en respectant les standards définis. Il contribue ainsi à la préservation d'une ou plusieurs races, en veillant ensuite à leur bien-être et à leur santé. L'éleveur prend toujours le temps d'échanger et de transmettre les informations aux futurs propriétaires, en s'assurant que ceux-ci ont les compétences et les moyens matériels d'accueillir un animal dans de bonnes conditions.

Labrador, bouledogue, maine coon, siamois… De nombreuses races continuent de séduire durablement le grand public. L'éleveur professionnel sait prendre de la distance avec les animaux qu'il élève avec amour et qui sont destinés à la vente. Pédagogue et à l'écoute, il doit guider ses clients et leur faire comprendre toute la responsabilité que représente un animal de compagnie, chien ou chat. En parallèle, il est organisé, disponible et réactif pour gérer ses portées, les stocks de nourriture, l'hygiène, les rendez-vous vétérinaires, les déplacements en concours et l'administratif.

Pour s'installer à son compte en tant qu'éleveur, une habilitation est nécessaire : il s'agit de l'ACACED, (Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestiques), validant les compétences à travailler au contact d'animaux. Une formation dans le domaine permet de développer une maîtrise de tous les aspects du métier, par exemple un BPA (Brevet Professionnel Agricole) ou un bac professionnel gestion d'entreprise du secteur canin et félin. Si le salaire moyen d'un éleveur se situe autour du smic, les revenus sont très variables selon son expérience, sa rigueur dans la gestion de son activité, les races élevées et les dimensions de l'élevage, ou encore la réputation et le travail de communication.

9. Toiletteur, métier du bien-être animal

Le toiletteur canin est l'esthéticien des animaux : en les lavant, tondant, démêlant, coupant leurs griffes ou encore épilant leurs oreilles, ce professionnel contribue aussi au confort des animaux. Il est également qualifié pour vendre des produits de soin tels que shampoings, accessoires ou alimentation pour chiens et chats. Maniant sa tondeuse et ses ciseaux, le toiletteur s'adapte aux impératifs de chaque race et aux attentes des clients.

Ce travail rigoureux demande patience et fermeté, pour rassurer les animaux et les toiletter dans de bonnes conditions. Capable de travailler avec des chiens et chats parfois très peu coopératifs, le toiletteur s'adapte constamment et sait travailler rapidement. Doté d'un bon relationnel, il rassure aussi les propriétaires et les conseille, fidélisant la clientèle du salon. A la fois pédagogue et gestionnaire, il maîtrise aussi la vente et le suivi des stocks de la boutique.

Le métier de toiletteur n'exige pas de diplôme, mais il est conseillé de valider une formation afin d'acquérir toutes les compétences essentielles. Dans un salon de toilettage, un salarié gagnera environ le smic. Ouvrir sa propre structure peut permettre d'augmenter ses revenus, en accueillant les clients sur place ou en se déplaçant directement chez eux.

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10. Maître-chien, un travail d'équipe

Détection de drogues, d'explosifs, surveillance de bâtiments, interception d'individus dangereux, pistage de personnes portées disparues… Le binôme formé par le maître et son chien permet de sécuriser de nombreux lieux et d'intervenir dans de multiples situations urgentes. Les exercices et le travail réalisé ensemble permettent de développer une complicité profonde entre chien et maître. Malinois et bergers allemands sont les races les plus fréquemment rencontrées dans ces métiers : travailleurs, attentifs et protecteurs, ces chiens s'avèrent des compagnons redoutablement efficaces lorsqu'ils sont bien dressés.

Le maître-chien a à cœur de protéger les populations et de contribuer à sécuriser l'environnement. S'il aime plus que tout s'entraîner avec son chien, il doit également avoir des qualités relationnelles : savoir désamorcer des situations tendues, en faisant preuve de fermeté ou de pédagogie, est une compétence indispensable. Capable de s'adapter à différents environnements et différentes missions, le maître chien possède une excellente condition physique afin d'être constamment vigilant sur le terrain et travailler avec des horaires irréguliers.

La carte professionnelle est obligatoire pour exercer, et plusieurs années d'expérience sont nécessaires avant de se spécialiser en tant que maître-chien. Le CQP ASC (Certificat de qualification professionnelle d'agent de sécurité cynophile) est le niveau minimum requis pour travailler comme maître-chien. Le salaire est très variable, selon que le maître-chien exerce dans la fonction publique (police, gendarmerie, douanes…) ou dans le secteur privé (gardiennage, surveillance d'entreprises, etc.). La rémunération pour un poste dans l'armée de terre sera d'environ 1400€ net mensuel, logé et nourri au sein du régiment. Les avantages en termes de salaire peuvent être conséquents lors d'opérations extérieures. Dans le privé, un maître-chien gagnera en moyenne 2 100€ par mois, et jusqu'à 3 000€ voir plus pour un maitre-chien dans la police municipale.

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