Mal de dos : quelles reconversions possibles ?

Manutentions, tâches répétitives ou encore vibrations sont quelques-unes des raisons qui peuvent provoquer des maux de dos chroniques, et amener à se poser la question d’une reconversion professionnelle. Le point sur vos alternatives !
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Par Amanda Berouard

Certains facteurs favorisent les problèmes de dos, tels que l’âge ou l’état de santé, mais aussi parfois le stress et la pression au travail. Lorsque les muscles dorsaux ou la colonne vertébrale ont été trop sollicités, au point de provoquer des douleurs quotidiennes, comment envisager la suite de sa carrière sur la durée ? Priorité à la santé et au confort de vie, qui doivent être conservés grâce à un emploi adapté : en l’absence d’aménagements possibles sur votre poste actuel, voici des pistes pour retrouver des perspectives d’avenir.

Vers quels métiers évoluer quand on a mal au dos ?

Lombalgies, raideurs et autres sciatiques : autant de pathologies fréquemment rencontrées, qui traduisent l’ampleur des maux de dos dans notre société. Ce « mal du siècle » est d’ailleurs considéré comme étant une maladie professionnelle selon certains critères. Plus marqué au sein des professions telles qu’aide-soignant, caissier, chauffeur routier ou encore puéricultrice, ce trouble est souvent lié aux tâches répétitives ou à l’immobilité prolongée. Ces douleurs n’empêchent toutefois pas de s’épanouir professionnellement dans d’autres domaines, et permettent parfois de mener une réflexion bienvenue pour rééquilibrer vie professionnelle et vie familiale.

Dans ce but, de nombreuses personnes cherchent un nouveau métier où il est possible de travailler depuis chez soi. Le développement des métiers du digital et le télétravail ont permis de multiplier les opportunités : dans le milieu du numérique ou de la communication, il est possible de trouver des postes de développeur web, expert en cyber-sécurité, graphiste ou encore community manager en exerçant partiellement ou totalement à distance, avec des horaires flexibles. A vous de vous équiper avec le matériel adéquat (siège, bureau et accessoires adaptés), mais le fait d’être chez vous pourra faciliter votre organisation et limitera les trajets.

Se mettre à son compte est une autre voie régulièrement explorée, le freelancing permettant de développer un portefeuille de clients dans de nombreux domaines du web, ou comme consultant en développant une expertise (qui peut être liée à votre ancien métier), ou encore comme coach en développement personnel.

Maux de dos : comment se former ?

Une période de formation est la plupart du temps nécessaire pour réussir sa reconversion. Avec un large panel de formations accessibles en ligne, il est possible de se former à domicile et à son rythme sur des secteurs d’activité qui recrutent : les métiers du social, le commerce et la vente, l’informatique, etc. D’une durée pouvant aller de quelques heures (pour monter en compétences sur certains aspects spécifiques) à plusieurs mois, ces formations en distanciel vous épargnent les questions d’organisation et de logistique.

Renseignez-vous auprès de plusieurs organismes de formation et comparez les offres : certains centres proposent des aménagements et des cursus adaptés aux contraintes, pour faciliter la reconversion dans de bonnes conditions. Le bilan de compétences peut aussi être un outil intéressant : également réalisable en distanciel, il permet de faire le point sur sa vie professionnelle et d’être sûr de s’orienter vers le bon métier, grâce à l’accompagnement d’un coach professionnel.

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Quels financements pour faciliter votre reconversion ?

La première option est de faire le choix d’une formation éligible au CPF, afin de pouvoir financer une majeure partie des coûts d’inscription en fonction de votre solde. Il est possible dans certains cas d’obtenir un abondement du CPF afin de couvrir les frais de formation, avec l’employeur ou avec France Travail selon votre situation.

Les formations agréées par l’Etat ou par la région peuvent également permettre une prise en charge partielle des coûts de formation par le Conseil régional : n’hésitez pas à discuter des modalités avec les responsables de formation qui vous intéressent.

Les salariés peuvent également prendre contact avec l’organisme Transitions Pro de leur secteur, dans le cadre d’un PTP (Projet de Transition Professionnelle) : ce dispositif permet de s’absenter de son poste de travail sans perdre sa rémunération, afin de suivre une formation dans le but de changer de métier.

Les personnes reconnues en situation de handicap, suite à des maux de dos chroniques ou un autre problème de santé, peuvent se tourner vers l’AGEFIPH (Association pour la Gestion des Fonds pour l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées). Cet organisme a pour but de favoriser l’emploi chez les personnes handicapées au sein des entreprises privées. Les salariés du secteur public peuvent quant à eux contacter le FIPHFP, qui gère l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique.

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