10 métiers pour se reconvertir dans l'informatique ou le digital

Chaque année, le secteur de l'informatique attire de nombreux candidats à la reconversion. Avec de nombreuses opportunités d'embauche, toute personne motivée et correctement formée peut y trouver sa place dans ce domaine en pleine expansion.
Mis à jour le , publié en avril 2021
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Par Istvan Drouyer
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L’engouement pour les reconversions dans l’informatique ne faiblit pas ! Ce secteur porteur offre de nombreux débouchés, de réelles opportunités d’évolution et des salaires attractifs, même pour les débutants.

Avec l’émergence constante de nouvelles spécialisations, les métiers de la tech se multiplient, ouvrant la voie à encore plus de postes pour ceux prêts à se former et à renouveler leurs compétences dans un secteur qui évolue constamment.

Pas besoin nécessairement d’un diplôme scientifique ou d’une école d’ingénieurs pour réussir sa reconversion dans l’informatique : un niveau minimum Bac+2 est généralement requis, et cela peut aller jusqu’au Bac+5 voire plus selon les spécialisations.

Les titres professionnels permettent de se former rapidement à un métier précis dans le digital en vue d’une reconversion et les formations à distance offrent la possibilité d’accélérer le rythme selon vos disponibilités.

Sans plus tarder, voici 10 métiers que vous pourrez exercer suite à votre reconversion dans l'informatique !

1. Développeur informatique

Le développeur informatique maîtrise des langages de programmation comme Java, Python ou C#. Il conçoit des logiciels ou applications à partir d'un cahier des charges.

Son travail ne s’arrête pas forcément à la livraison du projet : il peut assurer la maintenance du produit et former les utilisateurs à sa prise en main. Il doit se tenir à jour des évolutions technologiques et des nouveaux langages. La curiosité, l’autoformation et le travail en équipe sont essentiels pour réussir dans ce métier.

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2. Développeur web ou intégrateur web

Le développeur web utilise des langages web (HTML/CSS, PHP, JavaScript...) pour créer des sites internet ou des applications web. Il peut concevoir un site internet de A à Z ou  intervenir sur sa refonte pour diverses raisons pour améliorer l’expérience utilisateur (UX), renforcer la sécurité ou optimiser le référencement naturel pour améliorer son positionnement sur les moteurs de recherche. L’usage d’un CMS comme Wordpress est courant, car il facilite la création de sites sans coder chaque page.

Il existe plusieurs spécialisations : front-end pour l’apparence visuelle, back-end pour la partie “cachée” et les bases de données, et full-stack pour ceux qui maîtrisent les deux. Les compétences techniques et relationnelles attendues sont similaires à celles d’un développeur informatique classique.

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3. Technicien systèmes et réseaux

Le technicien systèmes et réseaux s'assure du bon fonctionnement du réseau informatique et à la sécurité des données d'une entreprise. Il gère quotidiennement le parc informatique dont la taille varie selon la structure (PME, grande entreprise, établissement scolaire...).

Ses missions sont variées : résoudre des pannes, vérifier licences et mises à jour, former les salariés à l’usage des logiciels ou aux bonnes pratiques de sécurité. La gestion des incidents peut passer par un système de tickets (connexion internet capricieuse, VPN en panne, mot de passe oublié…), que le technicien clôture après résolution.

Outre des compétences techniques solides, ce métier exige un bon relationnel, de la patience et de la pédagogie, car le technicien est en contact avec des utilisateurs aux profils très divers.

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4. Data analyst

Le data analyst, expert du Big Data, est de plus en plus sollicité face à l’explosion des données générées par Internet, les réseaux sociaux et la transformation digitale des entreprises.

Son rôle : analyser des grandes quantités de données pour aider dirigeants et managers à prendre des décisions éclairés et développer leur chiffre d'affaires.

Pour cela, il doit maîtriser certains langages informatiques (SQL, R, Oracle) et les logiciels de visualisation de données comme Power BI. Capable de prédire l'avenir par une étude scientifique et rigoureuse des données, le data analyst (ou data scientist) est doté d'un bon esprit d'analyse et de synthèse et maîtrise l'anglais technique.

Ses qualités relationnelles et sa capacité à vulgariser les informations lui permettront de se faire comprendre de ses collègues et supérieurs n'ayant pas la même expertise que lui en matière de traitement et analyse de données. Doté d’un esprit analytique et synthétique, il sait prédire des tendances et communiquer ses résultats de manière claire, même auprès de collègues moins spécialisés. Une solide appétence pour les statistiques, les mathématiques et l’anglais technique est indispensable.

Si vous possédez déjà une expérience à mi-chemin entre ces deux univers, vous augmenterez vos chances de décrocher un emploi de data analyst dans des domaines aussi variés que le marketing, la finance, la banque ou les assurances. Dans tous les cas, une formation solide reste indispensable pour maîtriser les différentes facettes du métier.

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5. Responsable e-commerce

Le responsable e-commerce a pour objectif de développer les ventes et d'accroître le chiffre d'affaires d'une boutique en ligne en utilisant des leviers comme les réseaux sociaux, le SEO, le SEA ou e-mailing pour transformer ses prospects en clients.

Ce métier requiert des compétences en informatique, en marketing digital et en gestion commerciale. En charge de l'élaboration d'une stratégie marketing, le responsable e-commerce peut accomplir des missions très variées : rédaction de nouvelles fiches produits, élaboration d’une campagne de promotion, optimisation de l'expérience utilisateur, gestion des stocks ou veille concurrentielle.

La reconversion vers ce métier est accessible à différents profils, notamment ceux ayant déjà une expérience commerciale ou managériale, sans que ce soit obligatoire.

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6. Community manager

Le community manager est l'ambassadeur d'une marque, d'un produit ou d'une société sur internet et plus spécifiquement sur les réseaux sociaux. Il doit d'abord définir où se trouve son audience (Instagram, LinkedIn, Facebook, Twitter, TikTok...) et réussir à fédérer une communauté d'internautes autour de l'entreprise qu'il représente.

Son rôle consiste à crée du contenu engageant, de le publier (parfois à des heures stratégiques), de répondre aux questions des internautes, de modérer les commentaires, mais aussi d'analyser les résultats de ses actions pour améliorer l'engagement et faire grandir sa communauté.

Dans certaines entreprises, il peut également assurer la partie S.A.V et donc résoudre les problèmes d'internautes rencontrant une mésaventure avec un produit ou un service.  Le community manager est un caméléon qui doit savoir adapter son style à l'image que souhaite véhiculer une marque.

Ce poste exige des compétences multiples en webmarketing (bonne culture web, savoir créer de l'engagement et maîtriser des outils d'analyse d'audience) en informatique (montage vidéo, Pack-Office, maîtrise des logiciels de PAO), ainsi que des qualités comme la réactivité, le sens de l'écoute, la créativité et bien sûr des compétences rédactionnelles qui vont au-delà de la simple maîtrise de l’orthographe.

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7. Référenceur SEO

Le référenceur SEO (Search Engine Optimization) connait (presque) tous les secrets des moteurs de recherche. Sa principale mission est d'optimiser la visibilité digitale d'un site internet pour apparaître en tête des résultats de moteurs de recherche sur des mots-clés stratégiques, en particulier sur Google qui domine le marché européen.

Le référenceur SEO commence par auditer un site avec divers outils pour identifier les freins à son bon positionnement. Il propose ensuite des recommandations : créer de nouveaux contenus, optimiser le code et la vitesse de chargement, ou mettre en place une stratégie de netlinking pour gagner en popularité.

Maîtrisant des outils comme Google Analytics, Search Console ou Screaming Frog, il analyse l’audience, identifie les axes d’optimisation, trouve de nouveaux mots-clés et suit la concurrence.

Curieux, doté d’un esprit analytique et adaptable aux changements d’algorithmes, le SEO doit aussi faire preuve de grande patience, car les résultats de ses actions peuvent prendre plusieurs semaines, voire mois, avant d’être visibles.

De nombreux experts SEO sont aujourd’hui autodidactes, mais le métier se professionnalise progressivement. Une formation en marketing digital, idéalement avec une spécialisation en référencement web, facilite l’accès à ce métier passionnant, ouvert chaque année à des profils très variés.

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8. Expert en cybersécurité

L'expert en cybersécurité est le gardien des données informatiques d'une entreprise. C'est le pire ennemi des pirates informatiques et des hackers en tout genre ! Face à la recrudescence des attaques informatiques et à la virulence de certains virus, les entreprises investissement massivement pour lutter contre ce fléau qui fait perdre chaque année des sommes considérables aux professionnels comme aux particuliers.

Dans un monde de plus en plus informatisé, les recrutements de consultant ou d'expert en cybersécurité devraient se multiplier dans les années à venir. La liste des objets piratables (téléphones portables, objets connectés, voitures autonomes) risque en effet de s'allonger au fur et à mesure des avancées technologiques.

L’expert veille à l’absence d’anomalies et d’intrusions, et doit combiner des connaissances techniques pointues avec des qualités relationnelles : disponibilité, pédagogie, sens de la communication et patience, indispensables pour former et assister les utilisateurs, car le premier rempart contre les cyberattaques reste l’humain.

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9. Ingénieur en intelligence artificielle

L’ingénieur en intelligence artificielle est l’un des métiers de l’informatique les plus exigeants, nécessitant généralement un bac +5 et de solides compétences techniques. Une reconversion reste possible pour les profils motivés, certaines passerelles permettant de limiter la durée de formation.

Les formations en IA restent encore peu nombreuses, bien que le domaine évolue rapidement. Sa mission : créer des programmes capables de raisonner, réfléchir et prendre des décisions comme un être humain. Loin de remplacer l’homme, l’IA devrait recruter de nombreux spécialistes dans des secteurs variés tels que le marketing, le transport, la logistique ou la santé.

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10. Webmaster

Le webmaster est l’un des métiers du web les plus anciens. Autrefois en charge de créer et d’animer un site, ses missions sont aujourd’hui centrées sur l’administration et la maintenance, sans négliger le SEO et la visibilité en ligne.

Il n’a plus besoin des compétences techniques d’un développeur, mais quelques bases en langages web et en sécurité informatique restent recommandées. À l’aise avec les CMS (Prestashop, WordPress, Drupal), il assure le bon fonctionnement du site, publie du contenu, réalise des mises à jour et analyse l’audience.

Le côté « couteau-suisse » de la profession perdure, même si le webmaster travaille désormais avec de nombreux experts pour faire prospérer un site.

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Comment réussir sa reconversion dans l’informatique ?

Voici quelques conseils pratiques à garder en tête si vous souhaitez vous lancer dans ce secteur porteur :

  • Faire un bilan de compétences : cet état des lieux vous permettra d’évaluer vos capacités, vos points à améliorer et vos domaines d’intérêt, afin de choisir la reconversion la plus adaptée à votre profil.
  • Mettre en avant ses soft skills : vos précédentes expériences n’ont pas été vaines et vous ont certainement servi à développer des compétences relationnelles que vous pourrez utiliser dans le secteur de l’informatique. Celles-ci prennent de plus en plus de poids dans les décisions des recruteurs : des qualités comme l’esprit d’équipe, le sens de la communication, la curiosité ou la capacité d’adaptation sont particulièrement prisées dans ce domaine.
  • Se confronter à la réalité du terrain : la pratique est essentielle pour progresser réellement en informatique. Si vous en avez l’occasion, optez pour une formation en alternance afin de découvrir le fonctionnement réel des entreprises et vous constituer une première expérience valorisable auprès des employeurs.
  • Se spécialiser : l’informatique regorge d’opportunités mais la concurrence est de plus en plus rude. Les profils les moins qualifiés se retrouvent souvent sur la touche malgré leur motivation et leur passion. Une spécialisation précise (cloud, Big Data, cybersécurité, intelligence artificielle) permet souvent de se démarquer sur le marché.
  • Rester à jour : les innovations sont constantes dans le secteur de l’informatique : chaque jour, de nouvelles technologies apparaissent et invitent les professionnels à réinventer leur manière de travailler. Suivre des formations continues, participer à des conférences, lire des blogs spécialisés ou rejoindre une communauté de passionnées permet de rester à la page et de ne pas se laisser distancer.

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