Que sont devenus les jeunes diplômés de 2012 ?
L'AFIJ a récemment dévoilé les résultats de son enquête menée auprès des diplômés de 2012. Sur les 1000 jeunes interrogés en avril 2013, six mois après l'obtention de leur diplôme, seulement 39% sont en emploi contre 43% l'année passée. Des résultats qui montrent une dégradation de l'emploi des jeunes et des interruptions dans les parcours...

En avril 2013, six mois après l'obtention de leur diplôme, 61% des 1025 jeunes diplômés interrogés par l'AFIJ (Association en faveur de l'insertion professionnelle de jeunes) étaient sans emploi contre 57% l'an passé. Et sur les 39% en emploi, 60% ont trouvé un poste "durable", en CDI, CTT ou CDD de plus de 6 mois.
Une dégradation de l'accès à l'emploi durable
Suite à son enquête, l'AFIJ fait donc un compte-rendu morose : plus de la moitié des jeunes sans emploi n'ont occupé aucun poste depuis leur diplôme, soit pendant six mois. Un constat qui montre une dégradation de l'accès à l'emploi des jeunes diplômés (avec toutefois des inégalités selon les profils), mais qui montre également le caractère non-linéaire des parcours, oscillant entre périodes d'emploi et périodes de chômage avant d'accéder à un travail stable.
La qualité des contrats de travail qui leur sont proposés s'est elle-aussi dégradée semble-t-il, la proportion de CDI ayant diminué au profit des CDD. A noter que la proportion de CDI diminue constamment depuis 2011...
Les Bac+3 trouvent plus vite un emploi
Toutefois, l'insertion semble varier selon le niveau de diplôme : plus le diplôme est élevé, plus les débouchés sont minces... Les sortants à Bac+2 (42%) et Bac+3 (49%) bénéficient en effet d'une meilleure insertion que les titulaires de Master 1. De plus, seulement la moitié des jeunes diplômés disent occuper un emploi en adéquation avec leur projet professionnel. 60% disent même occuper un "emploi d'attente".
Les jeunes laissés pour compte ?
Les jeunes sont particulièrement touchés par le ralentissement économique. En mesurant les évolutions après l'obtention de leur diplôme, l'AFIJ démontre ainsi l'intérêt de développer pour eux des dispositifs pour un meilleur accès à l'emploi. Parmi les difficultés ressenties, les jeunes évoquent en effet l'absence d'offres (66%), l'absence de réseau relationnel (55%) ou encore des problèmes de mobilités (42%), d'où l'importance de développer des outils en ce sens.
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