5 métiers du social bien payés
Les métiers du social sont souvent ignorés, car beaucoup pensent qu’ils ne sont pas suffisamment rémunérés. Pourtant, 5 d’entre eux pourront répondre à votre désir d’aider les autres et de les accompagner vers les solutions adaptées à leur situation.
Mieux, le secteur se porte bien : éducateurs spécialisés, professionnels de l’animation socioculturelle et de l’action sociale, pas moins de 42 000 recrutements ont eu lieu cette année. Si le métier est parfois physiquement et psychologiquement éprouvant, il est riche de rencontres, vous permet de développer vos qualités humaines et d’acquérir de nouvelles compétences.
Voici 5 métiers du social bien payés où vos talents se révèleront précieux pour accompagner enfants, personnes âgées ou adultes en grande difficulté.
1. Conseiller en économie sociale et familiale
Au cœur du domaine des ressources humaines, les missions du conseiller en économie sociale et familiale (CESF) ont toute leur place dans les métiers du social. Sa mission est d’accompagner les personnes en situation de handicap, les bénéficiaires du RSA, les personnes âgées ou les parents isolés à gérer leur quotidien, mieux maîtriser leur budget, connaître leurs droits…
L’obtention du bac, puis du BTS ESF (Économie Sociale et Familiale) et un cursus supplémentaire pour obtenir le diplôme d’État de conseiller en économie sociale et familiale reste la voie principale pour rejoindre ce métier du social. Le BUT carrière sociale et les diplômes d’éducateur, d’éducateur de jeunes enfants, d’assistant de service social ou d’éducateur technique spécialisé, permettent de rejoindre la formation du DECESF. Votre DECESF obtenu, il vous faudra passer le concours d'assistant territorial socio-éducatif spécialité Conseiller en Économie Sociale et Familiale pour pouvoir exercer. Si vous possédez sang-froid, goût du contact et diplomatie, vous mènerez à bien votre mission d’accompagnant social.
L’exercice du métier peut se réaliser aussi bien dans la fonction publique que dans le secteur privé, engendrant des différences dans le traitement du salaire. La rémunération oscille ainsi entre 1 500 euros et plus de 3 000 euros brut mensuel en fonction de l’employeur et de l’expérience du professionnel.
2. Moniteur-éducateur
Assistant de l’éducateur spécialisé, le moniteur-éducateur exerce le plus souvent dans les établissements spécialisés. Sa mission : accompagner les enfants et les adultes en difficulté, en situation de handicap, ou de dépendance. Dans l’exécution des tâches de la vie quotidienne, pour soutenir émotionnellement les personnes en difficulté, pour organiser des sorties et des activités culturelles et mettre en place des projets d’éducation, il s’appuie sur son sens de l’écoute, sa patience et sa créativité. Pour exercer sa mission, le futur professionnel doit obtenir le diplôme d’État de moniteur-éducateur. Des tests d’admission sont réalisés par les écoles qui délivrent la formation à l’issue de leur réussite.
Les postes à pouvoir existent aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. La rémunération dans le secteur public dépend du grade et de l’échelon, toutefois le salaire moyen de cet acteur des métiers du social est de 2 000 euros brut par mois.
3. Puéricultrice
Du nourrisson à l’adolescent, l’amour des enfants demeure indispensable pour exercer ce métier d’infirmière spécialisée. En effet, pour devenir puéricultrice, vous devrez tout d’abord passer un concours de niveau bac auprès d’un Institut de Formation en Soins Infirmiers. Après 3 ans de formation et l’obtention du DE d’infirmière ou de sage-femme, vous pourrez passer le concours d’entrée en école de puériculture agrée.
À l’issue d’une formation de 12 à 13 mois, vous validerez votre diplôme d’État d’infirmière-puéricultrice et pourrez exercer votre métier au sein d’établissement de santé ou en visite à domicile. Pour exercer sa mission de soin, de prévention et de conseil auprès des familles, la puéricultrice doit parfaitement connaître la physiologie du corps humain et de l’enfant.
En plus de rester à jour des méthodes de prises en charge des patients et des dernières innovations en matière de santé, elle possède un grand sens de l’observation. Sens de l’écoute, sa bienveillance, son empathie et parfois sa fermeté sont indispensables pour accompagner les parents et leurs enfants dans les difficultés ou les épreuves.
Le salaire d’une puéricultrice dépend de son grade et de son expérience. En début de carrière, la rémunération mensuelle brute est de 2 000 euros par mois si vous exercez dans la fonction publique hospitalière.
4. Aide médico-psychologique
Métier du social parfois méconnu, l’aide médico-psychologique joue un rôle crucial dans la prise en charge des personnes à mobilité réduite ou dépendante. Sa mission, comme de nombreux métiers du secteur social, consiste à observer l’état de santé physique et psychologique de la personne qu’on lui confie. Ce professionnel peut accompagner la personne dans les gestes et les tâches de la vie quotidienne ou proposer des exercices pour mobiliser la mémoire, le langage ou les gestes de la personne porteuse de handicaps.
En plus de combler la solitude souvent présente dans le quotidien de ces personnes, l’AMP peut également prodiguer des soins avec l’accord d’un professionnel de santé. Empathie, force morale, patience, écoute et prise du recul sont indispensables pour assurer les missions qui vous seront confiées. Vigilance, bonne condition physique et une dose de créativité sont aussi nécessaire pour déployer les compétences acquises durant votre formation, le diplôme d'État d'accompagnement éducatif et social (DEAS) ou le diplôme d'État d'Aide médico-psychologique (DEAMP).
En moyenne, le salaire de l’AMP est de 1 750 euros bruts par mois. Le secteur privé et la notoriété de votre école peuvent influencer le salaire à l’embauche.
5. Conseiller en insertion professionnelle
Les métiers du social ont pour point commun leur dimension humaine et la possibilité d’œuvrer au bien-être physique, mental ou professionnel de la population française. Le rôle du conseiller en insertion professionnelle est justement d’assister les jeunes dans leur parcours professionnel. Afin de les orienter, le conseiller va s’appuyer sur son sens de l’observation, son empathie, l’écoute, mais aussi l’évaluation de leurs compétences. Sa mission s’étend aussi pour aider les jeunes de 16 à 25 ans à rechercher un logement, connaître les aides auxquelles ils peuvent prétendre, trouver un médecin… À l’issue du bac, tournez-vous vers la licence professionnelle en insertion sociale ou un BUT carrières sociales si vous souhaitez accompagner les jeunes vers l’autonomie.
Le salaire moyen brut minimum du conseiller en insertion sociale et professionnelle tourne autour de 1 900 €. Il dépend de la structure pour laquelle vous exercerez.
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