5 idées reçues sur les métiers de la santé
Chaque secteur d'activité est entouré de stéréotypes qui influencent la perception qu'ont les gens des métiers qui y sont associés. Le domaine de la santé n'est pas épargné : entre idées reçues et réalité du terrain, l'image que l'on s'en fait est parfois bien éloignée du quotidien des professionnels. Cette vision biaisée, ou totalement erronée peut malheureusement avoir des conséquences réelles et décourager certaines vocations... dont peut-être la vôtre ! Envie de démêler le vrai du faux sur les métiers de la santé ? MaFormation passe au crible les clichés les plus répandus sur le secteur.
1. Un choix de métiers restreint
Le répertoire des métiers de la santé et de l'autonomie recense plus de 200 métiers différents. Un chiffre souvent sous-estimé, sans doute en raison de la mise en avant d'un nombre limité de professions par les médias : les médecins généralistes, infirmiers et aides-soignants nous semblent être des visages familiers tandis que d'autres métiers tout aussi essentiels, comme les techniciens biomédicaux, ergothérapeutes, ou orthoprothésistes, ont tendance à rester dans l'ombre et peinent à trouver leur place dans notre imaginaire collectif.
2. De longues études sont indispensables pour intégrer le secteur
Il est vrai que certains métiers de la santé exigent de longues années d'études, ce qui est plutôt rassurant pour les patients ! En revanche, d'autres sont accessibles bien plus rapidement. On peut par exemple devenir préparateur en pharmacie avec un diplôme de niveau bac+2, accéder au métier d'aide-soignant ou d'auxiliaire de puériculture après une formation d'un an à peine ou encore devenir auxiliaire ambulancier ou secrétaire médical après quelques mois de formation seulement.
3. La rémunération est souvent faible
Le secteur de la santé est réputé pour être moins rémunérateur que dans d'autres domaines. Tout d'abord, il faut savoir qu'il existe de fortes disparités de revenus selon le métier, le statut (salarié, fonctionnaire, libéral) ou le lieu d'exercice. De plus, la crise du Covid-19 a mis en lumière l'investissement des professionnels de santé, mais aussi leurs revendications salariales. Cela a notamment conduit à l'adoption de la loi Ségur, qui s'est traduite par une augmentation de 183 euros net par mois pour tous les personnels sociaux et médico-sociaux des hôpitaux publics.
4. Des métiers qui offrent peu de perspectives d'évolution
Si tout le monde (ou presque) s'accorde à reconnaître que les métiers du soin recrutent massivement et offrent de nombreuses opportunités, un préjugé persiste : une fois en poste, les possibilités d'évolution professionnelle seraient limitées. Une idée reçue qui peut facilement être démentie par la diversité des passerelles entre métiers, des formations continues, des spécialisations ou encore des changements de statut possibles. Loin d'être un secteur figé, le domaine de la santé se réinvente au fil des innovations technologiques et médicales, offrant à chacun l'opportunité de construire une carrière riche et évolutive, adaptée à ses aspirations.
5. Des professions forcément épuisantes
Il est vrai que certains métiers du care sont physiquement exigeants : horaires décalés, travail le week-end et les jours fériés, port de charges lourdes, longues heures debout... Ces réalités existent, mais elles ne reflètent pas le quotidien de l'ensemble des professionnels de santé. Par ailleurs, même les métiers les plus exposés peuvent s'appuyer sur différents leviers pour alléger leur charge : les progrès technologiques qui améliorent les conditions de travail d'une part, mais aussi la maîtrise des bonnes postures, l'entraide entre collègues, sans oublier l'adoption d'une bonne hygiène de vie !
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