7 compétences clés pour être contrôleur de gestion

Le métier de contrôleur de gestion est central dans la stratégie financière des entreprises. Chargé de suivre les performances économiques et de veiller à l’optimisation des ressources, le contrôleur de gestion analyse les écarts entre prévisions et réalisations budgétaires, tout en proposant des ajustements pour améliorer la rentabilité.

Ce rôle, essentiel au pilotage de l’activité, nécessite une solide expertise technique, mais aussi des compétences transversales. Grande précision et bonne gestion des détails notamment, permettent au contrôleur de gestion d’assurer un suivi rigoureux et de contribuer aux décisions stratégiques de l’entreprise.

Voici plus en détail d’autres compétences-clés qui donnent la possibilité au contrôleur de gestion de naviguer dans un environnement dynamique exigeant tout en apportant une valeur ajoutée à l’entreprise.

1. Être à l'aise avec les chiffres

C’est sans doute ce à quoi l’on pense en premier lieu en évoquant le métier de contrôleur de gestion : la capacité à manipuler les chiffres avec aisance. Savoir lire et interpréter des bilans financiers ou encore réaliser des projections chiffrées sont des compétences requises pour exercer dans le contrôle de gestion. Les chiffres sont la « matière première » du métier et une bonne compréhension de leur signification permet d’identifier des tendances, produire des analyses de coûts ou encore d’anticiper des dérives budgétaires et d’optimiser la performance financière.

2. Une solide capacité d'analyse

L’analyse des données est l’une des missions phares d’un contrôleur de gestion. Un professionnel du domaine doit être capable de décortiquer des informations complexes pour en extraire des éléments pertinents. Ce sont ces résultats qui permettent alors de proposer des axes d’amélioration. C’est aussi l’esprit critique du contrôleur de gestion qui lui permet d’évaluer la rentabilité d’un projet. Cette capacité d’analyse permet de transformer des données brutes en insights stratégiques, directement exploitables par la direction.

3. Une bonne maîtrise des outils bureautiques

Excel ou Access, ce sont ces noms de logiciels bureautiques ou d’outils de gestion de bases de données qui viennent en tête quand on pense « contrôle de gestion ». Pour analyser des données financières et créer des rapports détaillés, le contrôleur de gestion doit savoir exploiter des tableurs complexes. La gestion des ERP est aussi importante : mieux vaut être assez familier afin de traiter et centraliser les informations. Ces outils bureautiques et leur bonne prise en main permettent au professionnel du contrôle de gestion d’automatiser certaines tâches et de faciliter la gestion et l’analyse des flux financiers de l’entreprise.

Je me forme aux logiciels bureautiques

4. D'excellentes aptitudes rédactionnelles

Afin de communiquer efficacement, un contrôleur de gestion doit maîtriser la rédaction : grammaire, orthographe et syntaxe. Afin de rédiger un rapport financier ou de rendre compte d’une synthèse, le contrôleur de gestion doit se montrer rigoureux et précis dans le choix de ses mots. On lui demande de savoir vulgariser des concepts financiers complexes qui puissent être compris par des équipes non initiées. C’est finalement une compétence clé pour qui veut transmettre des informations et influencer les décisions stratégiques de l’entreprise.

Je me forme à la rédaction

5. Des compétences organisationnelles

C’est quasiment intrinsèque au métier : contrôle de gestion rime avec organisation et il ne peut en être autrement. Avec des échéances strictes, des flux d’information constants et des priorités concurrentes, il est indispensable d’avoir une méthode de travail rigoureuse. Le contrôleur de gestion doit être capable de gérer simultanément plusieurs dossiers, souvent sous pression, tout en maintenant une vue d’ensemble.

Je me forme à la gestion du temps

6. De réelles qualités relationnelles

Comme bon nombre de métiers, le contrôle de gestion se fait en étroite collaboration avec d’autres départements de l’entreprise, par exemple l’équipe commerciale ou encore celle des ressources humaines. Le contrôleur de gestion doit être capable de créer des liens de confiance avec ses interlocuteurs, ne serait-ce que pour obtenir certaines informations. Ce sont ses qualités relationnelles qui lui permettent de négocier, conseiller et parfois orienter certaines décisions.

7. Une bonne gestion du stress

Là encore, comme pour certains postes de la même étoffe, il est nécessaire de savoir faire face aux délais serrés et aux responsabilités. Entre les attentes de la direction et les aléas de la gestion financière, le contrôleur de gestion doit savoir garder son sang-froid et établir les priorités dans son travail. Certaines tâches peuvent être ardues et fastidieuses, il est indispensable de maintenir une qualité de travail irréprochable. Un bon équilibre entre rigueur et adaptabilité est la clé pour gérer le stress de manière constructive.

J'apprends à gérer mon stress

©dusanpetkovic1 - stock.adobe.com