Comment devenir psychopatricien

Vous êtes passionné par la psychologie humaine ? Vous souhaitez exercer une profession qui aidera les autres à surmonter leurs souffrances psychologiques ou émotionnelles ? Découvrez la marche à suivre pour devenir psychopraticien !
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Par L'équipe MaFormation
psy

Un psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide. Il utilise diverses approches psychothérapeutiques pour aider ses clients. Le praticien exerce généralement son métier en libéral, mais peut occuper un poste dans un centre de bien-être ou une association.

Quel est le rôle d’un psychopraticien ?

Le psychopraticien accompagne ses clients dans un travail de compréhension et de gestion de difficultés psychologiques, émotionnelles ou relationnelles. Son approche est systémique : il ne s’attarde pas sur un symptôme, mais privilégie une analyse globale de la personne. Il épaule des individus aux problématiques variées : anxiété, dépression, traumatisme ou difficultés dans la relation aux autres.

Le praticien s’appuie sur différentes approches thérapeutiques : la gestalt-thérapie, la TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale), la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) ou encore l’hypnose. Son rôle n’est pas de traiter les pathologies de ses clients, mais de les accompagner et de les aider à améliorer leur qualité de vie.

Son accompagnement s’organise en plusieurs étapes :

  • Rencontrer ses clients, en animant des séances de psychothérapie individuelles ou collectives.
  • Évaluer les besoins de ses clients.
  • Élaborer un plan d’action pour les aider à progresser, puis suivre leurs progrès.
  • Collaborer avec d’autres professionnels de la santé mentale, ou des professionnels du soin, auprès de qui il pourra réorienter ses clients en cas de besoin.

Quelles sont les qualités requises pour devenir psychopraticien ?

Pour exercer son métier, un psychopraticien doit disposer de certaines qualités humaines.

La rigueur, l’éthique et le respect de la confidentialité sont trois soft skills essentiels à la profession. Le praticien respecte le secret professionnel, et se doit d’agir avec déontologie face à des personnes rencontrant une difficulté psychologique ou émotionnelle.

Doté d’un excellent relationnel, l’empathie et le sens de l’écoute sont nécessaires pour comprendre et partager les émotions, et créer une relation de confiance. Le praticien comprend les besoins de ses patients, sans jamais les juger. Sa neutralité, son sens de l’observation et son esprit d’analyse lui permettent d’interpréter les signes non-verbaux et de comprendre l’état émotionnel de la personne.

Sur un plan plus technique, sa formation lui a permis d’acquérir des compétences en psychologie. Il maîtrise par ailleurs plusieurs techniques spécifiques à la psychothérapie : TCC, PNL, thérapie intégrative, hypnose ou sophrologie par exemple. Il est capable d’analyser et d’évaluer les problématiques de ses clients, et de choisir la méthode la plus adaptée selon chaque profil.

Quelles études pour devenir psychopraticien ?

Il n’existe pas de diplôme ni de formation pour devenir psychopraticien. Le praticien dispose de bases solides en psychologie, puis a généralement suivi des formations spécialisées.

Délivrée à l’université, la licence mention psychologie permet d’appréhender les enseignements fondamentaux de la discipline. L’étudiant aborde, durant trois années, les six piliers de la psychologie : la psychologie clinique, la psychologie sociale, la psychologie cognitive, la psychologie du développement, la neuropsychologie et l’ergonomie.

Pour compléter sa formation de praticien, l’étudiant peut se former à l’une des disciplines de la thérapie en intégrant une école privée. Ces dernières proposent des formations dédiées à la gestalt-thérapie, à la PNL, à l’EFT (Emotional Freedom Technique), la TCC ou encore à l’art-thérapie et à l’hypnose. Certaines écoles peuvent aussi proposer des formations généralistes certifiées en psychopratique ou psychothérapie, pour devenir praticien.

Plusieurs universités offrent l’opportunité à leurs étudiants de suivre une formation courte, spécialisée dans la thérapie. C’est le cas du DU d’art-thérapie, du DU d’hypnose clinique et thérapeutique ou du DU de sophrologie. Ces cursus sont généralement ouverts aux professionnels du soin ou de la santé mentale.

Devenez psychopraticien

Quel est le salaire d’un psychopraticien ?

Le salaire d’un psychopraticien se situe aux alentours de 1 900 euros brut par mois. Il peut atteindre plus de 3 000 euros mensuels pour les professionnels expérimentés avec une clientèle bien établie. En effet, les salaires varient en fonction de plusieurs critères : l’expérience du praticien, sa région d’exercice et son type de clientèle.

Un psychopraticien exerce majoritairement son métier en tant que professionnel libéral. Il doit alors déduire certaines charges de son chiffre d’affaires mensuel :

  • Les cotisations sociales pour sa retraite, sa Sécurité sociale, ou toutes autres prestations sociales. Elles s’élèvent à environ 23 % de son chiffre d’affaires, mais dépendent de son statut.
  • Les impôts.
  • Le loyer de son cabinet, et toutes les charges qui s’y rattachent (eau, électricité, internet).
  • Les diverses assurances (assurance de responsabilité civile professionnelle, assurance pour ses locaux).

Les tarifs moyens pratiqués en France par les psychopraticiens se situent aux alentours de 50 à 80 euros pour une séance d’une durée de 45 minutes à une heure.

Avantages et inconvénients

Les avantages du métier de psychopraticien

La profession de praticien en psychothérapie offre certains avantages tels que :

  • Le sentiment d’être utile aux autres. Au quotidien, le psychopraticien accompagne ses patients et les aide à améliorer leur qualité de vie. Il exerce un métier gratifiant sur le plan personnel.
  • Une grande autonomie dans sa pratique. L’exercice d’un métier en libéral accorde une certaine liberté dans l’organisation du travail : choix des horaires, gestion de son emploi du temps, méthodologie.
  • La polyvalence. La profession de psychopraticien offre l’opportunité de développer ses compétences et de maîtriser différentes approches et méthodes thérapeutiques. Le professionnel peut aussi faire le choix de se spécialiser dans un type de client (thérapie de couple, enfants ou troubles spécifiques).

Les inconvénients du métier du psychopraticien

Il existe toutefois certains inconvénients à prendre en compte avant d’envisager de devenir psychopraticien :

  • L’instabilité financière. Les revenus d’un praticien libéral peuvent être irrégulier d’un mois à l’autre. Il ne bénéficie pas d’un salaire fixe. Son salaire dépend de son chiffre d’affaires, et par conséquent, du nombre de clients qu’il reçoit. Avant d’établir sa clientèle, les premières années d’exercice peuvent être particulièrement compliquées.
  • Les charges administratives et fiscales. Le statut d’indépendant implique de nombreuses obligations aussi bien administratives, que comptables et fiscales.
  • Une reconnaissance professionnelle limitée. Son métier n’étant pas réglementé par l’État, l’accès à certaines structures de santé lui est impossible (hôpitaux, cliniques). De plus, il peut être confronté à certains préjugés (manque de légitimité ou de preuves scientifiques), dus à la pratique de thérapies « alternatives ».

Quelle est la différence entre un psychopraticien, un psychiatre et un psychologue ?

Contrairement à un psychiatre ou à un psychologue, le psychopraticien n’exerce pas une profession réglementée par l’État.

Le psychiatre est avant tout un médecin. Il a suivi des études de médecine pendant six ans, puis une spécialisation de quatre ans en psychiatrie. Il dispose du titre de docteur en médecine, et est inscrit à l’ordre des médecins. Dans sa pratique, le clinicien en psychopathologie est en capacité de prescrire des médicaments, de poser des diagnostics et de traiter des pathologies. Le psychopraticien, au contraire, n’a pas les compétences pour établir un diagnostic.

Pour devenir psychologue, le professionnel doit justifier de cinq années d’études, et soumettre une demande de reconnaissance pour obtenir son titre. Il dispose de compétences attestées en psychologie, et peut exercer son métier en tant qu’indépendant, salarié, ou travailler dans la fonction publique.

Le psychopraticien ne suit pas de formation officielle et utilise des techniques thérapeutiques dites « alternatives » ou complémentaires. Sa profession n’étant pas certifiée, ses consultations ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, contrairement aux psychologues et psychiatres.

©Ilona - stock.adobe.com

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