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Formation Chaudronnier

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Inférieur à 2 jours (14h)
2 jours à 2 semaines (14h à 70h)
2 semaines à 4 mois ( 70h à 560h)
Supérieur à 4 mois (supérieur à 560h)

Quelles formations pour devenir chaudronnier ?

Vous pouvez obtenir votre diplôme de chaudronnier en passant un CAP (Réalisation industrielle en chaudronnerie ou soudage / Composites, plastiques chaudronnés, etc.), un bac pro (technicien en chaudronnerie industrielle) ou encore un BTS (conception et réalisation en chaudronnerie industrielle / conception et industrialisation en construction navale). Pour aller plus loin dans votre cursus d’apprentissage, et ce à tout moment de votre parcours professionnel, vous pouvez participer à une formation type MC - Mention Complémentaire - en chaudronnerie aéronautique et spatiale par exemple.

Il existe également une offre développée de CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) et CQPM (Certificats de Qualification Paritaire de la Métallurgie). Ces certifications professionnelles reconnues dans l'industrie métallurgique permettent d’obtenir un solide bagage pour intégrer le monde du travail, un titre professionnel de technicien en chaudronnerie offrant également une possibilité de reconversion.

Le chaudronnier devra donc, au cours de sa formation, apprendre à maîtriser l’informatique appliquée à la commande numérique, à savoir les logiciels de Conception Assistée par Ordinateur et de Traçage Assisté par Ordinateur (CAO/TAO). Une fois ces travaux réalisés, le professionnel assemble les pièces les unes avec les autres par soudage ou rivetage, à la suite de quoi il contrôlera son ouvrage afin de garantir une qualité irréprochable. Tout cela doit impérativement se faire dans le respect des conditions strictes de sécurité. Là encore, la formation - initiale ou continue - permet d’intégrer ou de rester informé sur les normes en vigueur et les bons gestes à acquérir.

Quelles sont les qualités et compétences requises pour devenir chaudronnier ?

Pour prétendre à un emploi de chaudronnier, quelques prérequis sont nécessaires comme la minutie et la précision, la rigueur afin de travailler dans le respect des conditions de sécurité, la capacité à se représenter différents volumes dans l’espace ou encore une bonne condition physique.

En effet, le chaudronnier sera amené à travailler souvent en position debout et dans le bruit. L’appétence pour le travail d’équipe est essentielle, puisqu’il collaborera avec d’autres corps de métier sur des chantiers importants lorsqu’il s’agit de travaux de "grosse" chaudronnerie. Notez que le chaudronnier peut également travailler sur de plus petites pièces, pour de l’électroménager par exemple.

En tant que chaudronnier, vous serez amené à travailler dans des secteurs très variés, sur des chantiers ou en atelier, ce qui implique une pluralité des métaux à connaître, des outils et machines à maîtriser, des plans et dessins à étudier. Ainsi, les formations continues dans la chaudronnerie vous permettront d’acquérir des savoirs et savoir-faire tout au long de votre carrière, mais aussi de vous spécialiser et de vous perfectionner, pour pouvoir évoluer en devenant chef de chantier, artisan à votre compte ou encore technicien dessinateur !

Comment financer sa formation de chaudronnier ?

Il existe diverses formations qualifiantes éligibles au CPF, permettant d’obtenir un titre professionnel de technicien en chaudronnerie. De même, de nombreux certificats de qualification paritaires de la métallurgie (tels que CQPM chaudronnier polyvalent, CQPM chaudronnier d’atelier) sont finançables en mobilisant votre Compte Personnel de Formation.

Pour toute personne, demandeur d’emploi ou salarié issu d’un autre domaine, souhaitant se reconvertir et se diriger vers les métiers de chaudronnerie, les centres de formation peuvent vous orienter sur les financements possibles et les organismes à contacter. France Travail peut ainsi accorder l’AIF (Aide Individuelle à la Formation) aux demandeurs d’emplois inscrits, mais aussi l’aide à la mobilité ou la RFPE?(rémunération des formations de France Travail).

Les salariés peuvent également bénéficier d’une aide de la part de leur employeur actuel, qu’il s’agisse d’une montée en compétences ou d’une reconversion totale. Le PTP (Plan de Transition Professionnel) ou le dispositif Pro-A (reconversion ou promotion par alternance) peuvent vous être accordé pour vous lancer dans une nouvelle formation en chaudronnerie, quel que soit votre âge. Plusieurs aides peuvent être envisageables en fonction de votre parcours, n’hésitez pas à vous renseigner !

Quel est le salaire d’un chaudronnier ?

Un débutant dans le secteur de la chaudronnerie peut percevoir un salaire légèrement plus élevé que le Smic (1 766,92 € au 1er janvier 2024), grâce notamment à certaines primes (déplacements, etc.). À la suite de quelques années d’expérience, le chaudronnier salarié pourra gagner plus de 2 500 € brut par mois : ces professionnels étant très recherchés, leur rémunération augmente nettement en fonction de l’expérience.

Que faire après chaudronnier ?

Pouvant exercer au sein d’une entreprise industrielle ou dans un établissement artisanal de métallurgie, le chaudronnier doté d’une solide expérience pourra évoluer vers le poste de contremaître ou de responsable d’équipe. En se formant, il pourra aussi intégrer un bureau d’études et travailler comme dessinateur, ou agent des méthodes : sa fonction consistera ici à mettre en fabrication différents modèles en respectant un cahier des charges. Certaines passerelles existent également pour se diriger vers certains métiers proches, comme soudeur ou dessinateur projeteur (dont le rôle est de schématiser des projets d’ingénierie). Il est aussi possible de créer sa propre structure en s’installant comme chaudronnier à son compte, selon sa capacité d’investissement pour faire fonctionner son atelier.

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