10 clichés sur l’alternance

"Tordons le cou" aux idées reçues sur l’apprentissage et le contrat de professionnalisation. L’alternance ne comporte que des avantages pour les jeunes comme pour les employeurs. L’explication en 10 points.
Mis à jour le , publié en mars 2016
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Par Priscilla Gout
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cliche alternance

Les idée reçues sur l'alternance ont la vie dure même si les mentalités évoluent ! MaFormation passe au crible 10 préjugés peu en phase avec la réalité de l'alternance .

1. C’est une voie de garage

L'alternance est une excellente formule pour optimiser ses chances d'insertion professionnelle. Pour preuve, 2 jeunes sur 3 décrochent un emploi dans les 6 mois suivant leur apprentissage. Très souvent, c'est l'entreprise d'accueil qui décide de poursuivre l'aventure avec l'alternant. Certains d'entre eux n'hésitent pas à rechercher d'autres opportunités professionnelles, bien conscients que l'alternance est un plus pour les recruteurs. Au final, c'est plus de 91% d'alternants qui se disent satisfaits par cette voie d'apprentissage ! Le cliché de la voie de garage est donc bel est bien dépassé.

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2. Elle ne concerne que quelques secteurs

C'est également faux. Pour preuve, pas moins de 90 métiers sont représentés au concours MAF, le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France ». A vrai dire, l'ensemble des secteurs d'activité peuvent être concernés par l'alternance, le choix est très large !

3. L'alternance est réservée aux métiers manuels

Certes, les petites entreprises du secteur du bâtiment sont les premières à mobiliser des contrats en alternance. Mais l’alternance n’est pas réservée au bâtiment, à la coiffure ou la boucherie : futur intervenant spa et bien-être, opticien-lunetier, concepteur-vendeur de cuisine, développeur web, conseiller bancaire, commerciaux, agents immobiliers, webdesigners ou encore journalistes peuvent se former via la formule de l'alternance. En bref, quasiment tous les domaines d’activités proposent aujourd’hui des parcours en alternance, en contrat de professionnalisation ou en contrat d'apprentissage.

4. Les alternants sont mal payés

La rémunération varie en fonction de l’année d’étude et de l’âge de l’alternant et est différente selon le type de contrat. Pour le contrat d’apprentissage et la première année, la rémunération équivaut à 27% du SMIC pour les moins de 18 ans et augmente progressivement avec l'âge jusqu'à atteindre 100% du SMIC passé 26 ans. Cela correspond à un salaire mensuel de 1747, 20 euros brut en 2023.

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5. L'alternance est réservée aux adolescents

L'alternance n'est en effet pas réservée aux diplômes inférieurs au Bac et aux moins de 18 ans. L’apprentissage s’adresse aux jeunes de 16 à 29 ans et permet d’obtenir des diplômés type BEP, CAP, Bac Pro. Le contrat de professionnalisation, qui concerne les jeunes de 16 à 25 ans et les demandeurs d’emploi de 26 ans ou plus, permet quant à lui d’obtenir un Bac Pro ou un diplôme post-Bac comme le BTS, Master…

6. C’est une voie pour les cancres

On a longtemps associé les métiers manuels aux métiers choisis "par défaut" ou par ceux qui n’aiment pas l’école. L’alternance recouvre aujourd’hui non seulement un large de panels de métiers, mais son rythme très soutenu fait qu'elle est justement déconseillée à ceux qui manquent de motivation. Entre formation théorique et pratique, la formule de l'alternance implique un travail personnel conséquent, ainsi qu'une grande rigueur  grande concentration sur les heures de travail.

7. Les apprentis ne bénéficient d’aucun avantage

L'alternant a au contraire le double avantage d’être considéré à la fois comme un étudiant et comme un salarié. La "carte d’étudiant des métiers" délivrée aux apprentis leur permet de prétendre aux mêmes avantages que les étudiants : l’accès aux réductions tarifaires  divers, au restaurant universitaire,  la prise en charge des frais de transport, un logement social, etc… Et de l’autre : une rémunération, la protection sociale, les congés, les tickets restaurant...

8. Cela coûte cher à l’entreprise

C’est plutôt le contraire ! Les entreprises peuvent bénéficier d’une aide financière pour l’embauche d’alternant(s). Une aide unique de 6000 euros maximum est accordée aux employeurs d'apprentis et de salariés de moins de 30 ans en contrat de professionnalisation. L'aide, mise en place dans le cadre du plan #1jeune1solution est valable uniquement pour la première année d'un contrat signé entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

9. L’alternance, c’est en CFA

En plus des Centres de Formation en Alternance et des centres de formations, universités et grandes écoles proposent également leur cursus en alternance. Même les écoles de commerce ou d'ingénieurs parient aujourd'hui sur la formule de l'alternance pour favoriser l'insertion professionnelle de leurs étudiants.

10. La formation est longue

On peut donc dire que l’alternance fait partie des dispositifs d’études courtes, comme le BTS. En moyenne il faut compter deux ans. Le contrat d’apprentissage dure de 1 à 3 ans (24 mois en moyenne) et le contrat de professionnalisation, de 1 à 2 ans (12 mois généralement). L'apprentissage peut durer plus longtemps si l'on opte par exemple pour une formation chez Les Compagnons du Devoir où l'apprenti pourra voyager tout en travaillant.

©BullRun - stock.adobe.com

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