Stop motion passer du storyboard a l-ecran

Le stop-motion fonctionne sur le même principe que le dessin animé, mais en utilisant des objets réels à la place de dessins. Une scène composée d'objets est filmée image par image à l'aide d'une caméra spécialisée, capable de capturer une photo à la fois, sur pellicule cinématographique ou support numérique. À chaque prise, les objets sont légèrement déplacés pour que, lorsqu'on lit la vidéo à une vitesse standard de 24 images par seconde, ils semblent animés.

Le cinéma s'empare rapidement de cette technique, qui attire de nombreux réalisateurs expérimentant de nouvelles approches et l'améliorant progressivement. Vingt ans plus tard, le stop-motion connaît une percée décisive grâce à Willis O'Brien, avec les sorties successives de Le Monde Perdu en 1925 et King Kong en 1933. La technique est adoptée pour sa capacité à créer des effets spéciaux impressionnants pour l'époque, en particulier lorsqu'elle est combinée au fond vert pour élargir les possibilités visuelles.

Aujourd'hui, bien que la 3D domine l'industrie cinématographique en offrant des effets visuels de plus en plus spectaculaires, le stop-motion continue d'exister. Alors qu'on aurait pu croire qu'il disparaîtrait après un siècle de succès, cette technique prouve à nouveau sa valeur. Certains réalisateurs et artistes, comme Matthieu Lemarié, restent attachés à l'authenticité du stop-motion, jugeant les effets spéciaux en 3D trop "lisses" ou "parfaits." Le stop-motion évolue, s'adapte et connaît une véritable renaissance, restant une technique prisée pour son charme unique et son côté artisanal.
Matthieu propose d'animer ce workshop en apportant des éléments déjà réalisés pour que les apprenants se concentrent sur la réalisation de films en stop-motion.