Vrai ou faux : testez vos connaissances sur le métier d'ambulancier !

La profession d'ambulancier correspond-elle vraiment aux représentations qu'on peut s'en faire ? Découvrez si vous êtes incollable sur le métier !
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Par Istvan Drouyer
ambulancier

Quand on pense à la profession d'ambulancier, les images qu'on se fait du métier fusent aussi vite qu'un véhicule en intervention d'urgence. Vous envisagez de vous orienter ou de vous reconvertir vers ce métier à mi-chemin entre le domaine du transport et le secteur de la santé, mais connaissez vous vraiment les missions qui l'accompagnent ?

Evaluez vos connaissances sur le métier d’ambulancier à travers 5 affirmations qui explorent ses différents aspects !

1. L'ambulancier est responsable de l'entretien de son véhicule

Vrai. C'est effectivement à l'ambulancier que revient la charge de vérifier le bon fonctionnement et la propreté de son véhicule, mais jusqu'à un certain point. Si des vérifications courantes, comme l'état des pneus ou le niveau des liquides, peuvent être assurées par ses soins, les tâches plus techniques nécessitant une expertise en mécanique sont prises en charge par son employeur.

2. La profession d'ambulancier ne nécessite pas de diplôme

Faux. L'ambulancier n'est pas un conducteur ordinaire. Il doit non seulement transporter les patients, mais aussi garantir leur confort et veiller à leur bon état de santé durant le trajet. Cette mission exige un large éventail de compétences : maîtrise des gestes de premiers secours, manipulation des équipements médicaux et des connaissances médicales de base. Seul le diplôme d'État d'ambulancier (DEA) atteste que le titulaire possède bien l'ensemble des compétences requises pour exercer cette profession.

3. L'ambulancier intervient exclusivement en cas d'urgence

Faux. Si vous conduisez depuis un certain temps, il est fort probable que vous ayez déjà dû vous ranger, parfois avec difficulté, sur le côté pour laisser passer une ambulance, sirènes hurlantes, cherchant à se frayer un chemin. Le cinéma a aussi largement contribué à renforcer l'image d'un métier où chaque seconde compte, avec des scènes d'intervention aussi urgentes que spectaculaires. En réalité, il est très fréquent qu'un ambulancier effectue des transports médicaux non urgent, comme le transfert de patients entre leur domicile et un établissement de santé, pour des soins réguliers ou ponctuels.

4. Il est possible d'exercer en libéral

Vrai. Bien que ce ne soit pas le statut le plus répandu, un ambulancier peut tout à fait exercer en indépendant. La création d'une micro-entreprise ne nécessite pas de lourdes démarches administratives et offre à l'ambulancier une certaine flexibilité dans la gestion de son emploi du temps et l'organisation de son planning.

5. C'est un métier solitaire

Faux. L'ambulancier travaille en binôme, il est toujours accompagné par un auxiliaire ambulancier qui l'assiste dans ses différents tâches avant, pendant et après le transport des patients. Cette collaboration améliore la prise en charge du patient, tant en termes de qualité que de rapidité. De plus, les interactions quotidienne avec les patients et les professionnels de santé rendent ce métier tout sauf solitaire ou monotone !

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