5 compétences à développer en tant que sage-femme

Dans les hôpitaux ou les cliniques, la sage-femme, parfois appelée maïeuticienne, est surtout connue pour son rôle crucial dans l'accompagnement des femmes durant les différentes étapes de la grossesse, de l'accouchement jusqu'à la période post-natale.

Toutefois, son champ d'intervention est beaucoup plus étendu, y compris lorsqu'elle exerce en libéral, puisqu'elle est en mesure d'assurer un suivi médical et un suivi gynécologique complet tout au long de la vie d'une femme, de la puberté à la ménopause.

Elle est par notamment parfaitement qualifiée pour effectuer des diagnostics, dépister des cancers ou des infections, réaliser des IVG (interruption volontaire de grossesse), prescrire des médicaments et prodiguer des conseils avisés sur la santé sexuelle, reproductive et générale.

Toutes ces missions nécessitent un large panel de compétences pour pouvoir fournir des soins de qualité et adaptés aux besoins spécifiques de chaque patiente. En plus des compétences médicales et scientifiques acquises au cours de vos études de maïeutique, vous devrez aussi faire appel à certaines qualités humaines pour exceller dans votre métier. Voici 5 compétences clés que tout titulaire d'un diplôme d'Etat de sage-femme se doit cultiver et développer !

Une bonne dose d'empathie

Pendant la grossesse et l'accouchement, les patientes peuvent passer par toute une palette d'émotions. Une sage-femme sachant faire preuve d'empathie saura trouver les mots et les gestes pour les rassurer et établir une relation de confiance tout au long de leur parcours de maternité. Être capable de se mettre à la place de la patiente, lui permet de mieux comprendre ce qu'elle ressent et de fournir un accompagnement adapté à ses besoins et à ses préoccupations. L'empathie encourage également la sage-femme à se montrer pédagogue afin que les (futures) mères puissent recevoir des conseils éclairés concernant leur santé et celle de leur enfant.

Un bon esprit d'équipe

La sage-femme travaille en étroite collaboration avec d'autres professionnels de santé tels que les médecins, les infirmiers, les gynécologues-obstétriciens ou encore les pédiatres, afin de garantir une prise  en charge globale des patientes. Elle doit donc savoir travailler en équipe et communiquer régulièrement avec ses collègues de travail pour partager des informations importantes sur l'état de santé de ses patientes et de leur nouveau-né. Par ailleurs, le fait d'évoluer au sein d'une équipe pluridisciplinaire offre l'opportunité à la sage-femme de bénéficier d'une expertise complémentaire appréciable pour renforcer ses compétences et améliorer la qualité des soins délivrés dans le cadre de ses missions.

Une excellente condition physique

Comme tous les professionnels de santé, les sages-femmes peuvent être appelées à travailler en horaires décalés, la nuit, le week-end, et les jours fériés. Dans ces métiers aux lourdes responsabilités, il est important d'adopter une hygiène de vie équilibrée et de prendre soin de son sommeil sous peine de laisser la fatigue prendre le dessus et s'exposer à une diminution de la concentration au travail. C'est d'autant plus vrai qu'un accompagnement pendant l'accouchement peut être physiquement exigeant, impliquant une position debout prolongée et la nécessité d'être pleinement concentré pour assurer la sécurité, le confort et le bien-être de la mère et de son bébé.

Une grande capacité d'adaptation

Les accouchements peuvent survenir à tout moment et comprennent parfois des complications imprévues (hémorragie, infection, rétention placentaire), ce qui oblige la sage-femme à faire preuve de disponibilité, de réactivité et d'adaptabilité. Cette capacité à réagir dans l'urgence tout en gardant son sang-froid lui permet d'évaluer rapidement la situation et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la patiente et de son enfant en choisissant la meilleure approche possible.

Un équilibre émotionnel

Le soutien que la sage-femme apporte à ses patientes n'est pas seulement physique, il est aussi moral. C'est en partie ce qui rend le métier si gratifiant. Toutefois, il est important de savoir prendre soin de soi avant de prendre soin des autres pour offrir un soutien émotionnel aux patientes tout en préservant son bien-être personnel. En effet, les sages-femmes peuvent parfois être confrontées à des situations difficiles, en particulier lorsque le pronostic vital de l'enfant, ou de la mère, est engagé. Dans de telles circonstances, la capacité à gérer ses émotions et à prendre du recul sur son travail est indispensable afin d'éviter que les exigences professionnelles n'affectent négativement la vie personnelle et la santé mentale de la sage-femme.

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