Auxiliaire de vie sociale : les 7 compétences pour réussir

Vous êtes à la recherche d’une formation ou d'une certification d’auxiliaire de vie sociale ? Préparez- vous à votre future vie professionnelle en découvrant les qualités et les compétences clés de votre futur métier.
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Par L'équipe MaFormation
auxiliaire vie

Généralement en CDI, l’auxiliaire de vie sociale (ou accompagnant éducatif et social) intervient auprès de personnes âgées, malades ou handicapées, à domicile ou au sein de services spécialisés. Il propose à celles-ci un accompagnement dans les actes du quotidien, favorisant ainsi le maintien de l’autonomie.

Parmi ses tâches figurent aussi l’entretien du logement, la préparation des repas, ou encore un soutien administratif. L’auxiliaire de vie est titulaire soit d’une certification professionnelle soit d’un diplôme de niveau CAP (certificat d’aptitude professionnelle) ou bac pro. La formation permet d’acquérir toutes les compétences nécessaires dans ce métier social. Découvrez les plus importantes.

1. Un bon sens de l’écoute

Comme dans tout métier du secteur social, le sens de l’écoute fait partie des compétences fondamentales pour un auxiliaire de vie. Il permet au professionnel d’apporter un soutien moral très précieux à chaque personne assistée et de lui proposer un accompagnement en accord avec ses besoins. De nombreux auxiliaires de vie sociale possèdent des qualités d’écoute innées. En formation, des techniques spécifiques, telle que l’écoute active, peuvent toutefois représenter un « plus » pour avoir des échanges de qualité avec le public.

2. Une grande patience

Elle n’est sanctionnée par aucun diplôme, mais pour un accompagnant éducatif et social, la patience est la reine des qualités. En raison de son âge, de son handicap ou de sa maladie, la personne accompagnée fait souvent preuve de lenteur, que celle-ci soit physique ou cognitive. C’est à l’auxiliaire de vie de s’adapter à son rythme. L’accompagnant à domicile doit également se montrer patient face à une personne agitée, nerveuse, voire désagréable. Diplomate, il sait prendre du recul et attendre le retour au calme.

3. Une réelle empathie

Il est difficile d’exercer un métier social en CDI sans posséder des capacités d’empathie prononcées. Une personne dépendante est fragile et souvent isolée sur le plan social et familial. De plus, elle peut connaître à la fois des souffrances physiques et des souffrances morales. Pour lui offrir un accompagnement bénéfique, il faut être capable de la comprendre et de se mettre à sa place. Pour autant, une fois de retour à son domicile, l’auxiliaire de vie doit aussi savoir oublier les peines d’autrui pour profiter d’un repos bien mérité… Un grand écart parfois délicat, mais indispensable.

4. Une bonne condition physique

L’accompagnement à domicile d’une personne âgée, ou atteinte d’une pathologie ou d’un handicap nécessite une certaine force physique. Pour l’aider à se déplacer, à s’habiller, ou encore à faire sa toilette, il faut parfois la soutenir. Une formation spécialisée permet d’apprendre les bons gestes pour protéger son dos en réalisant ces gestes indispensables. Mais ces compétences ne suffisent pas : l’auxiliaire de vie sociale doit aussi disposer d’une bonne condition physique pour pouvoir exercer son métier en CDI, sans autres pauses que les vacances légales.

5. Une certaine discrétion

En tant qu’accompagnant à domicile, l’auxiliaire de vie sociale entre dans l’intimité de la personne, qu’il intervienne à domicile ou en institution. Il est témoin de ses difficultés dans la vie quotidienne et de l’évolution éventuelle de sa maladie. Il peut aussi recevoir des confidences que même certains de ses proches ignorent. Afin de nouer et de maintenir une relation de qualité avec celui ou celle qu’il accompagne, l’auxiliaire de vie sociale doit adopter la plus grande discrétion dans son travail.

6. Une grande disponibilité

Au domicile de la personne accompagnée, l’auxiliaire de vie sociale se partage entre l’assistance directe (pour se déplacer, se vêtir, se laver, etc.) et les tâches qu’il accomplit seul, telles que les courses alimentaires et la préparation du repas. Un bon accompagnement implique de savoir hiérarchiser ces missions, en fonction notamment de la demande de la personne. Afin que celle-ci se sente la moins contrainte possible dans son autonomie, l’auxiliaire de vie doit se montrer d’une grande disponibilité.

7. Une forte capacité d’adaptation

Le travail social en CDI auprès de personnes âgées, fragiles ou dépendantes implique une routine bien rodée, mais réserve aussi son lot d’imprévus aux professionnels. La forme ou le moral de l’accompagné peut fluctuer, nécessitant une attention accrue de la part de l’auxiliaire de vie. De petits (ou de gros) accidents peuvent aussi survenir, imposant le recours, parfois en urgence, aux services de soins. La capacité d’adaptation fait ainsi partie des qualités phares quand on exerce le métier d’accompagnant à domicile.

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