Upskilling, reskilling, cross-skilling : de quoi parle t-on ?

Pas besoin d'être bilingue en anglais pour s'apercevoir que ces trois termes partagent un point commun : le terme "skill", qui signifie "compétence". À l'ère des IA génératives et de l'automatisation croissante, le développement des compétences n'est plus une option pour rester compétitif sur le marché du travail. Quel concept se cache derrière ces anglicismes et en quoi peuvent-ils avoir un réel impact sur votre carrière ? Décryptage.

L'upskilling : monter en compétences sur son métier

L'upskilling consiste à approfondir et consolider une compétence déjà acquise pour optimiser ses performances dans son métier actuel. Cette montée en compétences peut aussi faciliter l'accès à un poste à responsabilités plus élevées et offrir de nouvelles opportunités d'évolution. L’upskilling permet ainsi d’améliorer son expertise tout en investissant dans son avenir professionnel, en développant des compétences qui renforcent son employabilité. Par exemple, un manager peut choisir de se former à la gestion des conflits pour mieux gérer son équipe et créer un environnement de travail plus harmonieux.

Le reskilling : développer de nouvelles compétences pour se reconvertir

Le reskilling désigne l'acquisition de nouvelles compétences pour exercer un autre métier, le plus souvent dans le cadre d'une reconversion professionnelle, mais aussi en raison d'une restructuration de l'entreprise. Les formations s'inscrivant dans une stratégie de reskilling sont généralement plus longues, car elles nécessitent un apprentissage approfondi et parfois des périodes d'immersion professionnelle, afin de se confronter à la réalité d'un métier ou d'un domaine jusqu'ici inconnu.

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Le cross-skilling : acquérir des compétences transférables pour élargir son champ d'expertise

Le cross-skilling renvoie au fait d'acquérir des compétences dans divers domaines, sans que celles-ci soient nécessairement directement liées à son cœur de métier. En revanche, ces compétences complémentaires pourront être utiles pour réaliser des tâches annexes, élargir ses responsabilités et renforcer sa polyvalence au sein de l'entreprise. Un exemple de cross-skilling pourrait être un chef de projet web qui décide de suivre une formation en programmation informatique afin de mieux comprendre les problématiques auxquelles sont confrontées ses collaborateurs et répondre de manière plus précise à leurs besoins.

Ces trois anglicismes répondent à des enjeux différents, mais chacun représente un levier pertinent pour lutter contre l'obsolescence des compétences. Ils s'accompagnent d'une large gamme de formations, conçues pour renforcer l'adaptabilité des salariés confrontés aux évolutions rapides des technologies et aux mutations continues du marché du travail.

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