7 métiers physiques

Certaines professions sont exigeantes physiquement. Cela peut s'expliquer par la manipulation de certains produits ou outils, l'utilisation de machines, le travail en hauteur ou encore des conditions climatiques compliquées. Ces métiers regroupent une grande diversité de tâches, un environnement dynamique, une  absence de routine au travail, où la monotonie n'a pas sa place. Voici une liste non exhaustive de métiers qui répondent à ces critères !

1. CORDISTE

Le cordiste est un professionnel dont la majorité des travaux s'effectuent suspendu dans les airs. Il intervient dans des endroits inaccessibles via une nacelle ou un échafaudage. Ils exercent principalement leur activité sur les monuments, les barrages, les ponts suspendus, les pylônes, les antennes ou encore les toits.

Le cordiste maitrise d’abord les pratiques de son secteur d’activité d’origine (génie civil, entretien…). Il doit être doté d’une très bonne condition physique et respecter des consignes de sécurité très strictes car le métier peut présenter des risques. En effet, la rigueur et la concentration sont primordiales pour le cordiste qui sait que le moindre accident peut lui être fatal. Les cordistes opèrent en équipe sur des chantiers, toujours à l’air libre, harnachés, sanglés et assurés comme des alpinistes sur une paroi. Les réglages et la consultation des conditions météo sont de mise avant chaque intervention. Ils se déplacent beaucoup en fonction de leurs interventions, ce qui rend le permis de conduire quasi obligatoire pour ces professionnels.

2. POMPIER

Il opère sur des incendies, des accidents de la route et autres incidents variés nécessitant une intervention urgente. Il doit, pour cela, savoir manier le matériel d’incendie, maîtriser les gestes des premiers soins, et être prêt à les pratiquer sur place ou dans les véhicules d’intervention.

Les missions des pompiers, périlleuses voire dangereuses, présentent des risques certains. La fréquence et le type d’interventions, ainsi que la typographie du lieu (mer, montagne, agglomérations denses) vont les obliger à réaliser régulièrement des manœuvres afin de pouvoir faire face à tous types d'intervention.

En région parisienne (BSPP) mais aussi à Marseille (BMPM), les pompiers ont le statut de militaire. Sur le reste du territoire, ce sont des pompiers civils professionnels, rattachés à des SDIS, qui dépendent des collectivités locales et relèvent du ministère de l’Intérieur. Parmi ces pompiers civils, on distingue les pompiers professionnels et les pompiers volontaires, de loin les plus nombreux. Les pompiers volontaires remplissent leurs fonctions en exerçant leur propre métier en parallèle. 

3. POLICIER

Fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, l'officier de police peut être affecté dans un commissariat, à la PJ (police judiciaire), dans une CRS (compagnie républicaine de sécurité ), à la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), au contrôle de l'immigration...

Placé sous les ordres d'un commissaire, il encadre une équipe, mène des enquêtes, dirige des opérations de terrain. De l'investigation aux interrogatoires, en passant par les filatures et les interpellations, il participe à toutes les actions nécessaires pour résoudre une affaire, démanteler un trafic... Perquisitions ou auditions : tout est consigné dans des procès-verbaux. Confronté à la violence, à la détresse et au danger, l'officier de police doit avoir les nerfs solides et un bon équilibre personnel.

4. MARIN PECHEUR

Polyvalent, le marin pêcheur entretient le bateau, le filet ainsi que le matériel à bord tout en participant à la pêche. Il va préparer les instruments de pêche qui sont très divers : casiers, filets, lignes, chaluts. Il les plonge dans la mer, veille à ce qu’ils soient bien installés puis les remonte. De retour au port, il assure le débarquement des poissons pour leur mise en vente à la criée. Ces tâches, très physiques, sont effectuées à la main ou avec des outils mécaniques : treuils ou engins de levage. Il va évoluer sur des bateaux différents en fonction du type de pêche.

5. COUVREUR

Eté comme hiver et perché en haut des toits, le couvreur a pour mission de recouvrir les toits avec des ardoises, du zinc ou des tuiles selon les régions et les habitations. Pour cela, il va d’abord dresser l’inventaire matériaux et outils nécessaires à la réalisation des travaux. Il est aussi responsable de la sécurité sur le chantier, prévoit la gestion des gravats et de l’ancienne couverture (en cas de changement). Enfin il vérifie l’état des réalisations, fait le compte-rendu de son intervention auprès de son responsable ou de ses clients. Il doit disposer de connaissances techniques solides, notamment la lecture de plan de calcul dimensionnel, les techniques de traçage ou encore les normes d’isolation. Travaillant souvent dans des positions délicates, il doit être agile, résistant physiquement et ne pas être sujet au vertige.

6. BUCHERON

Véritable amoureux de la nature, le bûcheron, aussi appelé ouvrier forestier, réalise la coupe de bois en forêt à l’aide d’outils et d’engins mécanisés. Il va, au préalable, sélectionner les arbres à abattre et définir un périmètre afin de travailler en sécurité. Ensuite, il peut être amené à réaliser le débardage, le débusquage puis la vente du bois abattu. Il est amené à travailler au sein d’entreprises de travaux forestiers, l’Office national des forêts (ONF), pour des collectivités territoriales ou encore pour des particuliers. Autonome, il exerce souvent seul ou en petite équipe sur des parcelles parfois très vastes. Ce métier requiert de l’organisation, des grandes compétences techniques et une résistance aux conditions climatiques quelquefois capricieuses.

7. AGRICULTEUR

L’agriculture française pèse 20% de la production en Europe et cela grâce aux nombreux acteurs du secteur et en particulier les agriculteurs. Métier parfois déconsidéré, il a connu des évolutions significatives ces dernières années, que cela soit sur le plan technologique ou environnemental. Il est celui qui cultive la terre, fait de l’élevage d’animaux, mais il doit aussi effectuer d’autres tâches comme la maintenance de ses machines, la gestion administrative et comptable ou encore la partie commerciale. Souvent seul à la tête de son entreprise, l’agriculteur est autonome, polyvalent et se doit d’être disponible au vu de la grande amplitude horaire.

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