A qui s’adresse la VAE ?

Avez-vous le droit de faire une demande de VAE ?
La VAE s’adresse à toute personne justifiant d’une activité professionnelle salariée (CDI, CDD, intérim…), bénévole, non salariée, de volontariat ou syndicale ou ayant exercé une fonction politique (conseiller municipal, conseiller général ou conseiller régional), souhaitant demander la validation des acquis de son expérience. La VAE est possible si les expériences ont un rapport direct avec le diplôme ou le titre visé, quels que soient les diplômes précédemment obtenus.
Depuis le 1er janvier 2017, consécutivement à l'entrée en vigueur de la Loi Travail, le demandeur doit justifier d'une année d’activité, continue ou non (auparavant, la durée minimale était de trois ans). A titre d’exemple, l’épouse d’un artisan ou d’un chef d’entreprise, en charge de la gestion administrative, de la comptabilité, ou de la relation client peut faire valoir son expérience en vue d’obtenir le BTS Gestion de la PME (ex BTS Assistant de Gestion PME-PMI).
Demandeur d'emploi ou salarié : des démarches spécifiques
Les demandeurs d’emploi peuvent entamer une démarcher de VAE avec le soutien de France Travail. Ils peuvent bénéficier d’une aide financière s’ils sont inscrits en tant que chercheur d'emploi, qu’ils soient indemnisés au titre de l’ARE (Allocation de Retour à l’Emploi) ou non indemnisés, s’ils justifient d'un an d’expérience professionnelle salariée au minimum, non salariée ou bénévole en lien avec la certification visée.
Cette aide a pour objectif de faciliter l’accès des demandeurs « à des emplois identifiés au niveau territorial ou professionnel par l’obtention totale ou partielle d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification professionnelle inscrits au RNCP. »
Les salariés justifiant de la durée d’expérience requise (un an minimum) peuvent également entrer dans un dispositif de VAE. Dans ce cas, la VAE peut se faire dans le cadre du plan de formation de l’entreprise ou d’un congé spécifique : c’est le congé pour validation des acquis de l’expérience (24 heures de temps de travail - consécutives ou non). Une convention doit être conclue entre l’employeur, le salarié bénéficiaire et l’organisme de formation.
Cependant, l’employeur ne peut en aucun cas obliger le salarié à suivre une démarche de VAE. Le refus de celui-ci de procéder à une VAE proposée par l’employeur ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.
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