5 métiers pour travailler dans la finance

On retrouve les métiers de la finance dans plusieurs secteurs d'activité, notamment dans trois grands domaines : la banque, l'entreprise et les assurances. Les professionnels de la finance endossent des missions diverses et variées allant du traitement de documents financiers aux activités de conseil, de gestion et d'audit. Si vous souhaitez travailler dans le secteur de la finance, il est essentiel de vous informer sur les différents métiers existants avant de choisir votre future formation. En attendant que votre projet mûrisse ou afin de vous conforter dans votre choix, on vous présente 5 métiers incontournables du monde de la finance !

1. Contrôleur de gestion

Le rôle du contrôleur de gestion est de suivre attentivement les résultats et les performances financières d'une entreprise en s'appuyant sur des tableaux de tableaux de bord afin d'aider les dirigeants à la prise de décision et à l'élaboration de nouvelles stratégies à court ou à long terme. Il doit être à l'aise avec les chiffres, rigoureux et méthodique. Comme pour la majorité des métiers de la finance, le contrôleur de gestion doit maîtriser les outils informatiques et les logiciels bureautiques spécifiques à son domaine d'activités, tels qu'Excel, les outils ERP et les logiciels comptables. De bonnes compétences relationnelles sont également recommandées pour exercer ce métier qui implique de communiquer et échanger quotidiennement avec une grande diversité d'interlocuteurs.

Salaire : Un contrôleur de gestion peut percevoir un salaire de 2500 euros brut en début de carrière. Une rémunération qui pourra ensuite atteindre une fourchette de 3000 à 3500 euros après quelques années de carrière et au-delà de 4000 euros brut mensuel après une dizaine d'années d'expérience.

Formation : Un bac+5 en contrôle de gestion ou en finance est recommandé pour optimiser ses chances de décrocher un emploi. Les personnes en reconversion pourront apprendre les rouages du métier en rejoignant une formation certifiante de contrôleur de gestion délivrant un titre professionnel enregistré au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Les conditions d'accès à ce type de formation peuvent fluctuer selon les organismes, il est donc conseillé de se renseigner auprès de chaque centre pour en connaître les modalités.

D'autres cursus peuvent être intéressants pour faire ses premières armes dans le contrôle de gestion : le BUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations), le DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion) ou bien une Licence pro management des organisations. A noter qu'un diplômé de niveau bac+3 commence généralement sa carrière en tant qu'assistant contrôleur de gestion avant de pouvoir évoluer au fil de l'expérience.

2. Contrôleur financier

Contrairement au contrôleur de gestion, le contrôleur financier a une approche plus globale de la comptabilité, de la trésorerie, mais aussi de la gestion administrative d'une entreprise. Ses responsabilités sont donc plus étendues, bien que ses missions restent relativement similaires : utilisation d'outils de reporting pour étudier les finances de l'entreprise, élaboration de rapports prévisionnels et proposition de stratégies et nouvelles orientations. Le contrôleur financier est apprécié par ses pairs pour sa capacité à synthétiser l'information, son sens de l'organisation, ainsi que ses solides connaissances en finance et en comptabilité qu'il n'hésitera pas à vulgariser dans un souci de clarté et de pédagogie.

Salaire :  Les salaires sont disparates dans le secteur de la finance avec des différences marquées y compris pour un même poste. Le métier de contrôleur financier ne déroge pas à la règle avec une fourchette de salaire pouvant aller de 2000 euros à 3000 euros brut mensuel pour un débutant. Les plus expérimentés peuvent prétendre à une rémunération comprise entre 5000 et 6000 euros brut par mois.

Formation : Là encore, un bac+5 est vivement conseillé pour devenir contrôleur financier même si l'on peut parfois retrouver des offres d'emploi ouverts à des profils n'ayant pas atteint un tel niveau d'études. Hormis les écoles de commerce, vous pouvez, entre autres, vous diriger vers un DCG (Diplôme de Comptabilité) et même viser le DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion).

3. Courtier

Le courtier est un professionnel agissant en tant qu'intermédiaire entre deux parties dans le but que son client reparte avec la meilleure offre au meilleur prix. Il peut se spécialiser dans différents secteurs d'activité, on parlera alors selon son expertise de courtier en assurance, de courtier en immobilier ou même de courtier en travaux. Défendant avec ferveur les intérêts financiers de ses clients, le courtier prend connaissance de leurs besoins afin de dénicher l'offre la plus adaptée à leurs attentes et leur budget. Son coeur de métier est aussi de conseiller les particuliers ou les entreprises de façon à ce qu'ils puissent mieux anticiper les évolutions du marché et prendre les décisions appropriées au moment opportun. Fin psychologue, le courtier fait preuve d'évidentes qualités relationnelles, ce qui l'aidera à  mettre ses clients en confiance et à mieux comprendre leurs problématiques. Une bonne gestion du stress, une dose de persévérance et de ténacité ainsi qu'une grande disponibilité seront des atouts de poids pour évoluer dans ce métier.

Salaire : Dans la mesure où la rémunération du courtier se compose d'une part fixe et d'une part variable en fonction des ventes réalisées, il n'est pas évident de donner une indication précise de donner un salaire moyen pour ce métier emblématique de la finance. Néanmoins, la plupart des professionnels peuvent espérer toucher des revenus allant de 2500 à 3000 euros brut par mois. En fin de carrière, il n'est pas rare qu'un courtier puisse percevoir un salaire égal ou supérieur à 4000 euros brut mensuel.

Formation : Il n'existe pas de formation type pour devenir courtier et plusieurs voies sont empruntables quel que soit votre parcours initial et votre expérience. Globalement, l'accès à la profession peut se faire à partir d'un bac+2 mais un diplôme supérieur est de plus en plus demandé par les employeurs. L'élément le plus important étant de cibler le secteur d'activité qui vous intéresse avant d'entamer toute action de formation. Ainsi, les futurs courtiers en assurance privilégieront le BTS Assurance tandis que les personnes qui se destinent au métier de courtier immobilier opteront plutôt pour un BTS PI (Professions Immobilières). Une licence pro ou un Master 2 (bac+2) pourront venir compléter ces formations en vue d'étoffer vos connaissances théoriques et compétences pratiques.

4. Comptable

Parmi les métiers de la finance qui ne connaissent pas la crise, le comptable figure en très bonne place. En effet, les entreprises ne peuvent pas se passer de ses services, ne serait-ce que pour des questions de conformité légale et fiscale ! C'est lui qui gère l'ensemble des opérations comptables d'une organisation et s'assure de sa bonne santé financière. Sa polyvalence lui permet d'accomplir une diversité de tâches allant du contrôle des déclarations fiscales au traitement des opérations bancaires en passant par la gestion de la trésorerie ou la fameuse clôture des comptes. L'image du comptable travaillant seul devant son écran, les yeux rivés sur son logiciel tableur est loin de coller à la réalité, et le comptable est souvent amené à travailler en équipe et doit donc faire preuve d'une bonne aisance relationnelle. La maîtrise des outils bureautiques et des logiciels de comptabilité est évidemment un critère essentiel pour décrocher un emploi dans un cabinet d'expertise-comptable, une PME ou au sein d'une grande entreprise.

Salaire : Les revenus d'un comptable débutant vont de 1800 à 2400 euros brut par mois en moyenne. En fin de carrière, la rémunération se situe plutôt entre une fourchette de 3500 euros à 4000 euros brut mensuel.

Formation : Sauf exception, un bac+2 minimum est nécessaire pour devenir comptable ! Parmi le panel de formations possibles, le BTS Comptabilité Gestion et le BUT Gestion des entreprises et des Administrations font partie des cursus les plus pertinents. Le monde de la formation continue propose aussi des parcours de quelques mois dédiés à l'apprentissage du métier de comptable. Après avoir validé vos différents modules (Certifications de Compétences Professionnelles (CCP), vous obtiendrez un titre professionnel enregistré au RNCP correspondant à un niveau bac+2.

5. Directeur administratif et financier (DAF)

Poste évidemment haut placé et stratégique, le directeur administratif et financier (plus couramment appelé DAF) a pour fonction principale de veiller à la bonne santé financière et administrative de la société qui l'emploie. Pour ce faire, il scrute attentivement les évolutions des résultats de l'entreprise grâce à la mise en place d'outils de reporting. Force de proposition et sachant faire preuve de leadership, le DAF coordonne et supervise des services comme la trésorerie, le contrôle de gestion, la comptabilité ou encore les ressources humaines. Mieux vaut avoir les épaules larges quand on souhaite occuper ce poste et une bonne gestion du stress sera souvent requise pour prendre des décisions parfois risquées. La maîtrise de l'anglais professionnel est souvent indispensable pour un DAF, notamment s'il travaille pour le compte d'une entreprise dont les activités s'étendent à l'international.

Salaire : Le directeur administratif et financier touche un salaire très confortable avec une rémunération rarement en dessous de 3500 euros brut par mois pour un débutant et pouvant dépasser les 6000 euros pour les plus experimentés.

Formation : Le socle de connaissances en finance, en économie et en fiscalité demandé aux DAF est particulièrement élevé. Par conséquent, les recruteurs favoriseront toujours l'embauche d'un candidat doté d'un niveau bac+5 minimum. Plusieurs formations peuvent conduire au métier de directeur administratif et financier, on peut mentionner le DSCG (diplôme universitaire en sciences de gestion) et le Master Comptabilité Contrôle Audit (CCA). Quel que soit l'intitulé du diplôme, il faut bien avoir conscience que le poste de directeur administratif et financier est rarement, pour ne pas dire jamais, confié à un jeune débutant sans aucune expérience professionnelle. Une expérience de plusieurs années au sein d'un cabinet d'expertise-comptable pourra notamment favoriser votre accès à ce poste aux lourdes responsabilités.

D'autres métiers de la finance :

• analyste financier
• chargé d'affaires
• expert-comptable
• trésorier
• trader
• risk manager
• conseiller en gestion de patrimoine

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