E-reputation : les écoles de commerce ont du retard

A l'heure du tout connecté, les écoles de commerce ne joueraient pas le jeu selon le " Baromètre de l'e-réputation, de l'attractivité et de l'influence on-line des écoles supérieures de commerce françaises " récemment dévoilé par le Groupe 361, un cabinet de conseil en e-réputation. Beaucoup d'écoles ne travaillaient pas encore leur présence en ligne et seraient à la traîne en matière de référencement.
Mis à jour le , publié en avril 2013
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Par Priscilla Gout
ClassementGroupe

Selon le Groupe 361, spécialisé dans le "brand asset management", environ 9 millions de requêtes en ligne liées aux écoles (regroupant les requêtes "écoles, formations, orientation, tests d'orientation...") sont effectuées chaque mois sur Google. Et les jeunes comptent parmi les principaux utilisateurs d'Internet : pour 81% des étudiants, Internet est la 1ère source d'information dans le choix d'une école ou d'une université selon l'Ifop (2010).
Pourtant, d'après le Baromètre du cabinet récemment publié, beaucoup d'écoles sont restées à l'heure du 1.0. Ainsi, Rouen Business School, Audencia ou Euromed Management, généralement très bien classés académiquement, ne figurent pas au classement web. Au Top 5 on y trouve par contre HEC, BEM, (Bordeaux Ecole de Management), Skema Business School, Reims Management School et l'Essec. Mais bien souvent, les internautes accèdent directement aux sites de ces écoles prestigieuses en tapant leur nom sur Google.

Quelle méthode ?
Pour le baromètre, 56 écoles ont été auditées (écoles délivrant le niveau d'étude Master) et classées d'après une analyse réalisée sur une approche combinée e-réputation et référencement naturel à partir des datas Google, Twitter, Facebook, Youtube, Google+, Linkedin, Viadeo. De plus, 5 500 mots et expressions clés étudiés représentant près de 5,9 millions de recherches mensuelles. Le baromètre repose sur 5 indicateurs : indice de visibilité, "brand appearance", "top of mind" (notoriété), indice de maîtrise/volatilité des résultats et indice de social media influence.
Ainsi, le Groupe 361 a par exemple mesuré, pour l'indice de visibilité, le niveau de visibilité des écoles de commerce sur les résultats en 1ère page de Google en utilisant les requêtes les plus utilisées pour rechercher une école de commerce et ses formations (soit 5500 expressions clefs).

Des efforts restent à faire
Pour le Groupe 361, toutes les écoles "n'utilisent pas les techniques les plus performantes de référencement et d'organisation de la propagation pour gérer leur e-réputation et leur visibilité sur internet." L'essentiel des actions reste 1.0 : site internet, campagnes adwords (mots clef), display, référencement naturel... Sur les réseaux sociaux, les écoles se contentent souvent d'ouvrir une page Facebook ou un compte Twitter mais peu d'entre elles se lancent dans une véritable stratégie de développement de leur e-reputation sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Viadeo...).
A noter que "le classement de la performance digitale ne suit pas le classement académique". Seul HEC domine ces deux classements mais le top digital laisse la place aux outsiders qui pourraient bien tirer leur épingle du jeu via le web.

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