Commerce et distribution : les formations qui ont la cote

De Bac+2 à Bac+5, dur de s'y retrouver parmi l'offre pléthorique de formations aux métiers du commerce et de la distribution. Entre les écoles, les universités et les classes préparatoires, il peut être difficile de faire le bon choix. Le point sur les formations les plus prisées sur le marché de l'emploi.
Mis à jour le , publié en juin 2013
-
Par Flavien Chantrel
prospection

Chef de produit marketing, compte-clé, chargé de clientèle, commercial de terrain, chef de rayon, gérant de point de vente, directeur de centre de profit... Les secteurs du commerce et de la distribution offrent de très larges débouchés. Pour accéder à ces multiples postes et fonctions, qui recrutent de Bac+2 à Bac+5 et plus, une solide formation est souvent requise, mêlant connaissances théoriques et compétences pratiques. "Ce qui compte le plus, lorsque l'on termine ses études et que l'on tente de s'insérer sur le marché du travail, c'est disposer de bases solides dans les matières générales qui composent les formations commerciales telles que la gestion ou la négociation" note Christophe Tassan, chasseur de tête spécialisé dans le secteur de la distribution. "Des qualités sine qua non, qui se jaugent bien sûr du haut de la personnalité du candidat, mais qui s'appréhendent d'abord au travers de la formation dont fait état le chercheur d'emploi. On est toujours attentif à l'intitulé, aux spécialités choisies et aux stages effectués durant le cursus".

A l'heure actuelle, il est toujours de bon ton de montrer patte blanche, en justifiant sur son curriculum vitae de quelques années passées à étudier dans un établissement reconnu par l'Etat, et surtout par la profession. Les plus plébiscitées ? Les écoles de commerce, qui recrutent soit après le baccalauréat soit après une classe préparatoire. Voie royale, elles côtoient désormais les IAE (Instituts d'Administration des Entreprises), qui se revendiquent comme les "grandes écoles" des universités, et n'ont eu de cesse de s'imposer ces dernières années. Mais il faut aussi compter sur les formations courtes...

Préparé en IUT, le DUT Techniques de commercialisation est le plus généraliste des Bac+2 commerciaux. Très professionnalisant, il est aussi celui qui prédispose le mieux à une poursuite d'études. "Ce cursus est complet et forme des jeunes opérationnels. Surtout, il fait tout de suite écho dans la tête des recruteurs, qui le connaissent depuis de nombreuses années et en apprécient le contenu", explique Christophe Tassan. On y apprend à communiquer, à appréhender le monde de l'entreprise, à maîtriser les outils de gestion, la négociation, le service, la distribution sur les marchés...

Bac+3 : le Bachelor des écoles post-bac

Formation en trois ans dispensés dans des écoles de commerce, le Bachelor, diplôme calqué sur le modèle anglo-saxon, attire un grand nombre d'étudiants soucieux de se voir dispenser un enseignement général. "Avec un tel diplôme, l'idée est de pouvoir parer à tous les besoins des entreprises en matière de commerce, du poste de responsable en point de vente aux fonctions supports du siège des entreprises. Attention toutefois", avertit aussi Christophe Tassan. Selon lui : "Toutes les écoles et tous les cursus ne se valent pas." Le visa Bac+3 délivré par le ministère de l'Enseignement Supérieur est un premier gage de qualité, comme les labels du type EQUIS, EPAS ou AACSB. En tête des palmarès ces dernières années : le Bachelor BBA (Bachelor of Business Administration) de l'ESSEC, le BSC (Bachelor of Science in International Business) du groupe RBS (Rouen Business School) ou le CeseMed Marseille, programme bachelor du groupe Euromed Management.

Bac+5 : grandes écoles et consorts

Première formation française à s'inscrire sur le podium des classements européens et internationaux des grandes écoles : HEC France, qui continue de symboliser l'excellence aux côtés des cursus de l'Insead, de l'ESCP Europe-France, de l'EM Lyon Business School ou encore de l'Essec Business School. "Fleurons de la préparation aux fonctions stratégiques du secteur commercial, leurs diplômes continuent d'impressionner sur un CV et ouvrent les portes des entreprises du monde entier", résume Christophe Tassan. De quoi s'assurer un avenir tout tracé, pour peu qu'on ait réussi à intégrer leurs rangs extrêmement sélectifs.

Ou utilisez le moteur de recherche

Haut de page