Sécuriser les parcours des jeunes en contrats de professionnalisation

Alors que le gouvernement souhaite qu'un jeune sur cinq soit formé en alternance d'ici 2015, le ministère de la Jeunesse et des solidarités actives a lancé plus de 300 expérimentations pour les jeunes en France depuis 2009, dont une partie concerne l'alternance. Parmi celles-ci, AGIR (un accompagnement global, individualisé et responsable) vise à sécuriser le parcours des jeunes en contrat de professionnalisation. En Loire-Atlantique, il est encore possible de participer au programme.
Mis à jour le , publié en octobre 2010
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Par Flavien Chantrel
CnamExperimentation

Dans le département, l'expérimentation conduite par le Cnam Pays-de-la-Loire (Conservatoire national des arts et métiers) concerne les jeunes de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation (jusqu'au Bac+2). Elle associe étroitement les trois composantes de l'alternance : bénéficiaire, entreprise et organisme de formation. Partant du constat que, malgré de nombreux efforts, l'alternance s'accompagne de taux de rupture grandissant et ne garantit pas toujours une insertion des jeunes dans l'emploi, l'objectif est de sécuriser le processus d'alternance.

Accompagnement individuel
Le dispositif AGIR vient donc en appui des entreprises et des centres de formation qui accueillent des jeunes en contrat de professionnalisation. L'accompagnement individualisé proposé est gratuit. Il aide le jeune à vivre le plus sereinement possible son alternance, en ayant quelqu'un à qui s'adresser tout au long de sa formation, qui l'aidera sur des problématiques aussi variées que l'information, l'orientation, l'appui pédagogique, l'accompagnement psycho-social, la préparation au projet professionnel, la sécurisation de trajectoire, la stabilisation dans l'emploi. Il comprend un ensemble d'entretiens associant les jeunes bénéficiaires et des conseillers du Cnam, spécialistes de l'accompagnement des parcours et de la relation avec l'entreprise.

Renforcer le lien
L'expérimentation va permettre de mesurer les effets d'un accompagnement externe de 75 jeunes comparés à un groupe de 75 autres, sur la diminution des taux de rupture et sur l'insertion. Objectif : renforcer le lien entre les acteurs, avant, pendant, après le contrat de professionnalisation, en partant du jeune et de son environnement, en même temps que du besoin de l'entreprise. La Fondation Agir Contre l'Exclusion (Face Atlantique) et GDF Suez sont parties prenantes du projet aux côtés du Cnam. Une évaluation de la démarche est réalisée en continu par le Centre d'études et de recherche sur l'insertion, l'emploi et la modernisation des entreprises (Cerieme, Université Rennes 2).

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