Quelles sont les meilleures écoles d'ingénieurs en 2014 ?
L'Express et l'Etudiant viennent de publier leur classement des meilleures écoles d'ingénieurs françaises pour 2014. Moyenne au bac, nombre d'étudiants par professeur, durée des stages, débouchés par secteur... Les écoles ont été évaluées selon une quarantaine de critères.

Malgré la crise les ingénieurs ont toujours autant la cote : près de 8 sur 10 trouvent un emploi en moins de 2 mois après leurs études et la moitié d'entre eux signent même un contrat pendant celles-ci, suite à un stage en entreprise notamment. "En 2014, le diplôme d'ingénieur reste donc une valeur sûre malgré les fluctuations conjoncturelles" rappelle le journal l'Express, partenaire de l'Etudiant pour le palmarès des meilleures écoles d'ingénieurs.
Pour dresser le palmarès, 37 indicateurs (moyenne au bac, performance de la recherche, durée des stages, étudiants étrangers, débouchés, etc.) ont été établis d'après l'enquête menée durant l'été 2013 auprès de 160 écoles sur les 206 établissements français habilités par la Commission des titres d'ingénieur (CTI). Ils ont été réunis dans trois catégories : l'excellence académique de l'école, son ouverture internationale et la qualité de ses relations avec les entreprises.
Entre excellence et ouverture
En termes d'excellence académique (moyenne au bac, performance de la recherche, poursuite en thèse...), 6 écoles arrivent ex aequo : l'Ecole Polytechnique (Palaiseau), l'ENSCP - Chimie ParisTech, l'ENSTA ParisTech, ESPCI ParisTech, Grenoble INP - Phelma, SupOptique (Palaiseau). Et si la plupart des 160 écoles ont finalement un niveau d'excellence élevé, c'est en affinant les critères que l'on peut les départager.
Ainsi, la plus ouverte aux entreprises est l'Ecole des Mines d'Alès (12 pts), suivie d'un point par l'Ecole Centrale de Nantes (11 pts). Elles ont été évaluées selon la durée obligatoire des stages qu'elles imposent, le nombre d'étudiants en alternance, les salaires à la sortie et les diplômés en poste à l'étranger. On remarque alors que, sur les 160 écoles, toutes ne proposent pas encore des parcours en alternance.
Du point de vue de l'ouverture à l'internationale, 4 établissement arrivent ex aequo en tête du classement : Centrale Paris, l'Ecole des Ponts (Marne-la-Vallée), l'EEIGM - INP Lorraine, et l'UTT Troyes. Elles obtiennent en effet de très bons résultats sur les critères suivants : durée minimale du stage à l'étranger, nombre d'étudiants étrangers, nombre d'étudiants ayant passé au moins un semestre à l'étranger, ayant un double diplôme international ou diplômés en poste à l'étranger.
Des progrès à faire
Pour toutes, on remarque cependant qu'il existe encore des points à améliorer. Exemple : le pourcentage d'étudiants handicapés reste très faible. Il reste également des progrès à faire sur le plan de la mixité. En effet, beaucoup d'écoles présentent un taux de présence féminine plutôt bas : seulement 24 écoles sur 160 se sont vu attribuées les 3 points maximum, avec des taux d'étudiantes dépassant les 50% comme Vetagro Sup - Clermont-Ferrand à 57%, AgroCampus Ouest Angers-Rennes avec 68%. Près d'une centaine d'écoles comptent parmi les mauvais élèves avec 1 point seulement et des taux de femmes parmi les étudiants de 20% et moins.
Autre constat, les frais de scolarité peuvent être très variables et ils ne sont pas forcément en corrélation avec la cote de l'école. Ainsi, Centrale Nantes pratique des tarifs très raisonnables d'un peu plus de 600€/an alors qu'à l'ECAM Rennes - Louis de Broglie, école d'ingénieurs généraliste, les frais s'élèvent à plus de 5000€/an. En bref, grâce au classement, chaque futur ingénieur peut comparer jusqu'à trois écoles de son choix en choisissant ses critères de prédilection.
> Rapprochements et fusions d'écoles, international, alternance... Retrouvez tous les critères du classement dans son intégralité sur le site de LExpress.