Quelles sont les meilleures écoles d'ingénieurs en 2012 ?
Pour 2012, la prestigieuse Ecole Polytechnique se maintient en tête du classement des meilleures écoles d'ingénieurs de France, établi par L'Express et l'Etudiant. Les débouchés dans la filière sont toujours aussi nombreux, tant elle est pénurique. Mais pour autant, difficile pour les étudiants de faire leur choix entre les 200 écoles françaises. Le classement propose donc de les aider...

L'Etudiant a classé les écoles par groupe (de A+ à D) en fonction du nombre de points obtenus sur les 14 critères du palmarès. En tête du classement 2012, on retrouve "l'indétrônable" Ecole polytechnique conserve sa première place, suivie de Centrale Paris en seconde position, l'École des mines ParisTech en 3e place, l'École des ponts ParisTech en 4e position et Télécom ParisTech en 5e place. La plus forte progression du palmarès revient à l'Enseirb-Matméca, qui arrive dans le groupe A. "Fusion de deux écoles, elle en tire aujourd'hui les fruits avec un potentiel académique décuplé" expliquent les auteurs du classement.Quels débouchés pour quels secteurs ?
Le classement l'Express-L'Etudiant propose plusieurs sens de lecture, et également un classement des écoles par débouchés. Ainsi, pour travailler dans l'énergie, les étudiants préfèreront l'EOST Strasbourg, l'ENSCP Chimie ParisTech ou l'ENSEM INP Lorraine. Pour les technologies de l'information (service), mieux vaut s'orienter vers Télécom SudParis, l'IMAC (Marne-la-Vallée) ou l'ISIS (Castres). Dans la finance, la banque et l'assurance, des secteurs de plus en plus prisés par les élèves ingénieurs, ENSAI Rennes fait de loin la différence avec 50% dans le secteur...L'union fait la force
Depuis quelques années, on observe un phénomène de regroupement de certaines grandes écoles d'ingénieurs à Bac et Bac+2. Ainsi, les associations mises en place par certaines écoles leur permettent d'avoir un rayonnement international face aux poids lourds européens et américains notamment, et donne une plus grande visibilité nationale et internationale notamment sur le plan de la recherche. C'est le cas pour l'Enseirb-Matméca, l'Escom qui s'est rapproché de l'Université de Technologie de Compiègne (UTC), les groupes ISAE ou ENSTA récemment constitués... L'Institut Télécom et les Ecoles des Mines ont, elles, mis en place des statuts "d'écoles associées".
Vers une ouverture à l'international
Dans ce classement 2012, deux nouveaux indicateurs apparaissent : la part d'enseignants-chercheurs internationaux et le pourcentage de diplômés exerçant leur premier emploi à l'étranger. "Ils permettent de mieux mesurer l'exposition internationale des étudiants et les perspectives d'emploi hors de nos frontières" expliquent les auteurs. Cette ouverture peut devenir un véritable atout pour les futurs ingénieurs. Ainsi, de plus en plus d'écoles françaises proposent à leurs étudiants un stage à l'étranger, parfois obligatoire dans la validation du cursus, des cours dispensés entièrement en anglais, voire des sections internationales. Un environnement multiculturel favorable aux étudiants français comme étrangers.
Insertion professionnelle assurée, débouchés multiples, salaires élevés...
L'ingénierie ne connaît pas la crise. La France compte 31.000 ingénieurs, mais pour couvrir les besoins des entreprises, il faudra en former 10.000 supplémentaires pendant 10 ans. Les futurs ingénieurs ont donc l'embarras du choix de leur école comme de leur future entreprise.
> Le classement 2012 des meilleures écoles d'ingénieurs disponible ici.
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