10 métiers pour travailler dans la recherche

Vous souhaitez apporter votre pierre dans le domaine de l’innovation ou du développement technologique ? Vous préférez apporter un nouveau regard sur le monde qui nous entoure ? De la biologie aux sciences humaines ou physiques, voici le top 10 des métiers clés de la recherche.
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Par L'équipe MaFormation

Du chercheur à l’ingénieur, sans oublier les techniciens de laboratoire, la recherche fondamentale et la recherche appliquée construisent nos connaissances et déploient de nouvelles méthodes ou technologies.

Sciences et vie de la Terre, sociologie, mathématiques, physiques, sciences humaines, médecine ou encore agriculture, de nombreux secteurs s’appuient sur les métiers de la recherche pour analyser, étudier et répondre aux problématiques qu’ils rencontrent. Parmi les nombreux métiers de la recherche, voici 10 professions incontournables du secteur.

1. Biologiste

Ce chercheur de haut niveau contribue chaque jour au progrès de la science, qu’il exerce pour les secteurs de l’agroalimentaire, l’environnement, la pharmacie ou la santé.

Dans son laboratoire, le biologiste passe les échantillons au crible. Indispensables pour garantir aux entreprises un contrôle rigoureux de leurs produits, ces analyses sont aussi une porte ouverte à l’innovation, en permettant de mettre au point de nouvelles solutions.

Salaire : En entreprise ou en laboratoire, le salaire de cet expert du vivant est de 25 000 à 30 000 € brut par an selon qu’il démarre son activité dans le secteur public ou privé.

Formation :

  • Master biologie cellulaire et moléculaire
  • Master génétique et biologie de la cellule
  • Master génétique
  • Master génomique et protéomique
  • Master pharmacologie
  • Master biologie animale
  • Master biologie végétale

Suivre une formation en biologie

2. Océanologue

Spécialiste du milieu marin, l’océanologue est l’un des métiers phares de la recherche. Océans, fonds marins et organismes vivants n’ont pas de secret pour cet expert à la formation scientifique plurielle. Ses compétences lui permettent d’exercer pour les organismes de recherche comme les universités, le CNRS, l’IFREMER ou encore le BRGM.

Il modélise ses observations et émet des prévisions sur l’impact environnemental et l’évolution des mers, des océans et de leur biodiversité. Les analyses de données issues de ces recherches sont de précieux atouts pour les entreprises qui exploitent la mer.

Salaire : Chargé de recherche, l’océanologue débutant perçoit un salaire brut mensuel de 2 358 euros. Cependant, les offres d’emploi sont rares et les débouchés peu nombreux.

Formation :

  • Master spécialité océanographie et environnements marins
  • Master spécialité océan, atmosphère, climat et observations spatiales
  • Master spécialité océanographie physique, signal télédétection, mécanique
  • Diplôme d’ingénieur de l’ENSTA, l’ESIM ou de l’ISITV
  • Doctorat sciences de la mer, océanographie, biologie marine, physique des océans ou chimie marine
  • Postdoctorat sciences de la mer, océanographie, biologie marine, physique des océans ou chimie marine

3. Sociologue

Entre analyse rigoureuse des interactions et structures sociales qui composent nos communautés, le sociologue s’appuie à la fois sur les données et sur l’humain pour comprendre les phénomènes sociaux. Observations, questionnaires, enquêtes terrains, les études chiffrées ou non du sociologue orientent les politiques sociales ou définissent les stratégies des ressources humaines et du marketing de nos entreprises.

Ce métier de la recherche n’offre que peu de perspectives de recrutement. Cependant, il est possible d’exercer auprès des instituts de sondage ou en qualité de conseiller externe pour les cabinets de conseil.

Salaire : Alors que le sociologue débutant obtient une rémunération de 1 800 euros bruts par mois, l’expert peut voir son salaire grimper jusqu’à 3 000 euros mensuels brut.

Formation :

  • Master en sciences sociales “ sociologie et développement des organisations
  • Diplôme de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
  • Doctorat en sociologie

Suivre une formation en sociologie

4. Ethnologue

L’ethnologue joue l’expérience en immersion totale pour étudier, analyser puis publier sa recherche sur une ethnie, un groupe social précis. Du voyage à l’intégration dans le groupe humain qu’il étudie, ce chercheur se documente sur les croyances et le mode de vie d’une population avant de l’intégrer et tirer de son immersion des conclusions sur le monde qui nous entoure.

Entre recherche en amont et expérience immersive, le rôle de l’éthologue se dispense sur un temps long. Le recrutement pour ce métier au centre de l’humain reste difficile et les offres d’emplois ne courent pas les rues. Toutefois, l’ethnologue expérimenté peut exercer auprès d’organismes de recherche tels le CNRS ou l’IRD. Des entreprises privées missionnent des ethnologues pour conduire des projets de recherche en anthropologie sociale.

Enfin, les musées font appel à leurs compétences pour la gestion et la conception d’expositions ou l’expertise et la classification des objets de collection.

Salaire : Le métier, après plusieurs années d’expérience, offre un salaire de 2 000 à 5 800 euros bruts mensuels selon que le chercheur exerce pour le domaine public ou pour une entreprise privée.

Formation :

  • Master de recherche en ethnologie ou sociologie
  • Doctorat en ethnologie
  • Doctorat en anthropologie sociale et culturelle

5. Zoologiste

Parmi les métiers clés de la recherche, les études sur l’animal offrent de travailler au plus près du vivant. Environnement, nutrition, comportement, reproduction et migration, rien n’est laissé au hasard pour comprendre l’animal, analyser les impacts environnementaux sur la biodiversité et publier ses travaux.

Laboratoire de recherche, terrain et amphithéâtre sont ces aires de jeux pour analyser, observer, transmettre et partager ces observations. Les opportunités d’emploi sont toutefois rares lorsque le zoologiste souhaite exercer en laboratoire de recherche ou comme enseignant-chercheur. Néanmoins, d’autres entreprises et organismes tels les parcs animaliers, les musées, les collectivités territoriales ou les entreprises privées peuvent missionner ce chercheur comme chargé de mission, consultant ou conseiller technique.

Salaire : En moyenne, le salaire du zoologiste oscille entre 2 000 à 6 500 euros bruts mensuels.

Formation :

  • Master biologie santé
  • Master Éthologie
  • Master Biodiversité, écologie et évolution
  • Doctorat en biologie

6. Hydrobiologiste

Recherche et protection de l’environnement, mais aussi des personnes, vont souvent de pair. C’est le cas de notre numéro 6 parmi le top 10 des métiers clés de la recherche. Responsable de l’étude des écosystèmes aquatiques, l’hydrobiologiste analyse et surveille la qualité de l’eau des rivières, des lacs et des océans.

Son rôle s’étend de la collecte en milieu naturel à l’analyse des données récoltées en laboratoire. Recherches universitaires, laboratoires privés ou organismes gouvernementaux, cet expert participe par ses recherches à l’élaboration des politiques environnementales ou à la construction de chantiers d’envergure tels barrages et pipelines.

Si les recrutements ont principalement lieu dans les agences de l’eau ou pour les services de l’état, le microbiologiste peut également exercer pour le compte d’entreprises privées et pour des ONG.

Salaire : Le salaire brut annuel pour ce métier offre de belles perspectives pour les débutants et les plus expérimentés : 36 000 à 100 000 euros.

Formation :

  • Master mention biochimie, biologie moléculaire
  • Master mention biologie intégrative et physiologie
  • Master mention sciences de l'eau
  • Diplôme d'ingénieur de l'École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg
  • Diplôme d'ingénieur de l'École nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie du développement durable de l'Institut polytechnique de Bordeaux
  • Diplôme d'ingénieur de l'École polytechnique universitaire de l'université de Montpellier spécialité génie de l'eau

7. Bio-informaticien

Le rôle du bio-informaticien est indispensable pour développer les outils informatiques qui permettront aux chercheurs d’exploiter les données issues de leurs expériences ou de leurs observations. Laboratoires de recherche, hôpitaux, start-up en biotechnologie recrutent ces experts de la donnée et de la biologie. Leur compréhension de la biologie, des besoins des chercheurs et leur esprit d’analyse sont des atouts pour les entreprises des secteurs de la santé, l’agriculture et l’industrie.

Salaire : Le revenu moyen du bio-informaticien est de 39 612 euros bruts par an. Le salaire varie en fonction du niveau de formation, du secteur d’activité et de la localisation géographique de l’entreprise.

Formation :

  • Master bio-informatique moléculaire
  • Master bio-informatique et biostatistiques
  • Ingénierie bio-informatique
  • Master sciences et numériques pour la santé
  • Mastère spécialisé
  • Doctorat

8. Ingénieur R&D en énergies renouvelables

Biomasse, éolien, hydraulique, solaire, géothermie, hydroélectricité, le métier de l’ingénieur R&D en énergies renouvelables consiste à développer des produits, des innovations techniques ou améliorer les rendements des énergies renouvelables.

De l’idée sur ordinateur au développement en laboratoire, il teste et améliore chaque prototype. Grandes entreprises de l’énergie, grands groupes industriels, laboratoires privés et publics, collectivités territoriales, les offres de recrutement ne manquent pas en France comme à l’international si vous souhaitez trouver un emploi dans ce secteur.

Salaire : 2 000 à 7 500 euros bruts par mois en fonction de l’expérience, du poste et du secteur d’activité.

Formation :

  • Diplôme d’ingénieur des grandes écoles
  • DHET nouvelles technologies de l'énergie
  • Mastère spécialisé efficacité énergétique et environnementale
  • Mastère spécialisé nouvelles technologies de l'énergie

9. Physicien

Métier de la recherche fondamentale et de la physique expérimentale, le physicien pratique des expériences pour traduire ses observations dans des modèles mathématiques. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, la recherche fondamentale lui permet de développer les théories qui régissent la structure de l’univers, de l’atome au cosmos. La physique expérimentale ouvre davantage d’applications pratiques et innovantes, dans des domaines aussi variés que l’optique, la mécanique, les matériaux, les fluides, ou encore l’électronique. Entreprises de tous secteurs, organismes publics sont nombreux à faire appel aux compétences métier du physicien pour mener des recherches de pointe ou déployer de nouvelles applications technologiques médicales ou d’imageries.

Salaire : 2 200 à 3 000 euros bruts par mois. Cette rémunération est souvent complétée par une prime annuelle de 3 500 à 15 000 euros. Celle-ci dépend de leurs performances ou de leur responsabilité pédagogique et est fonction du poste.

Formation :

  • Master physique
  • Master énergie
  • Master ingénierie de la santé
  • Master Ingénierie quantique
  • Master sciences du vivant
  • Master Science et génie des matériaux
  • Doctorat de physique

10. Attaché de recherche clinique

Métier lié à la pharmacovigilance, l’attaché de recherche clinique réalise les essais cliniques obligatoires sur les médicaments. Responsable du contrôle, de la mise œuvre, il veille, sous la supervision du médecin responsable de l’étude clinique à la conformité des médicaments. Il fait partie des métiers de la santé, et, à ce titre, il allie compétences techniques, respect des protocoles et de la réglementation tout autant que ces compétences relationnelles. Le recrutement se fait principalement au sein des CHU, des cliniques ou de l’APHP.

Salaire : Si en milieu hospitalier, le salaire mensuel brut ne dépasse pas les 2 800 euros, après plusieurs années d’expérience, ce dernier atteint les 4 583 euros bruts mensuels.

Formation :

  • Master mention bio-informatique
  • Master mention biologie santé
  • Master mention écoépidémiologie
  • Master mention santé
  • Diplôme d'ingénieur de l'École polytechnique universitaire d'Angers spécialité génie biologique et santé
  • Diplôme d'ingénieur de l'Institut supérieur des biotechnologies de Paris
  • Diplôme d'État de docteur en pharmacie
  • Diplôme d'État de docteur en médecine

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