Les études à l’étranger, un passeport pour l’emploi selon les Français

Pour les Français, faire des études à l’étranger permet incontestablement de trouver du travail selon une enquête de Transferwise, service de transfert d’argent à l’international. 91% des Français pensent en effet qu’elles augmentent les chances de trouver un emploi.
Les pays anglo-saxons prisés
Ainsi, 95% des parents laisseraient leurs enfants faire leurs études à l’étranger. Une envie partagée par les étudiants puisque 79% des étudiants français manifestent un fort intérêt pour cette option et 68% ont même la ferme intention de sauter le pas et d’étudier hors de nos frontières.
Les pays anglo-saxons font partie des destinations plébiscitées. Parmi eux : les Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie. Les étudiants envisagent également comme pays d’accueil possible l’Espagne tandis que les parents lui préfèrent l’Allemagne.
Un visa pour l’emploi
77% des parents craignent même que leur progéniture ne trouve pas de travail si elle ne maîtrise pas une seconde langue, et 63% estiment qu’une expérience scolaire à l’étranger contribuerait à améliorer les compétences linguistiques de leurs enfants.
Au-delà de l’avenir professionnel, l’enrichissement culturel est également une raison valable d’étudier ailleurs qu’en France. 67% des parents pensent qu’étudier hors de leurs frontières est l’occasion d’élargir et de construire leur propre vision du monde.
Un « sacrifice » financier envisageable
Face à cet engouement, le financement du projet d’études (67%) est source d’inquiétude avant même la barrière de la langue (42%) pour les étudiants. L’éloignement et le mal du pays sont tout de même redoutés par 38% d’entre eux.
En dépit des coûts, 75% des parents souhaiteraient que les enfants partent étudier à l’étranger et 48% seraient même prêts à « se sacrifier » pour leur offrir cette opportunité. Par sacrifice, ils entendent aller jusqu’à dépenser 300 à 500 euros par mois pour couvrir les frais quotidiens de leur progéniture à l’étranger.
(503 parents et 803 étudiants interrogés entre le 20 et le 28 juillet 2015)