Les apprentis s'insèrent mieux dans la vie active

Pour un même niveau de formation, les apprentis sont plus insérés dans l'emploi que les étudiants issus de filières traditionnelles. C'est la conclusion d'une enquête du Centre d'étude et de recherche sur les qualifications (Céreq), auprès des jeunes sortis de l'école en 2007.
Mis à jour le , publié en avril 2011
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Par Flavien Chantrel

Les apprentis sont plus nombreux à trouver du travail que les jeunes issus de la voie scolaire classique d'après le Céreq. Pour argumenter son affirmation, le Centre s'appuie sur une enquête réalisée auprès de 410.000 jeunes (dont 115.000 apprentis) ayant réalisé la même formation en 2007, en apprentissage ou en formation initiale.

Dans le secondaire, la part des apprentis en emploi trois ans après leur formation est de 83%, contre 73% pour les formations classiques. Cette tendance se retrouve également chez les non-diplômés (64% contre 55%), mais moins dans le supérieur où l'écart se réduit (90% contre 89%).

Meilleurs salaires, meilleurs contrats
Cet avantage se traduit également en termes de salaire, avec une rémunération médiane des apprentis du supérieur de 1.775€ contre 1.600€ pour les autres en 2010. Les contrats de travail favorisent aussi l'apprentissage, avec une proportion plus forte de CDI chez les jeunes issus de ce dispositif.

Cependant pour Pascale Rouaud, analyste au Céreq, "chercher un contrat d'apprentissage, c'est aussi chercher un contrat de travail", l'entreprise devant souvent prendre en charge une partie du coût de la formation. C'est pourquoi, "ceux qui ont des difficultés d'accès à l'emploi vont aussi connaître des difficultés dans l'apprentissage".

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