La mobilité des jeunes encore insuffisante
Développer la mobilité
Pour encourager la mobilité, le CESE fait plusieurs propositions. Première piste envisagée : "le développement d'un apprentissage de la mobilité par la relance des classe de découverte et le développement des séjours à l'étranger". Ensuite, à l'échelle nationale, le rapport préconise une "politique globale de logement pour les jeunes" et de développer de "bonnes pratiques régionales en matière de moyens de transport" ainsi que des aides à l'obtention du permis de conduire.
Pour favoriser la mobilité internationale, les rapporteurs fixent un "objectif de 10% de l'ensemble des jeunes ayant effectué une mobilité à l'étranger au cours de leur parcours de formation " et une "meilleure sécurisation de la mobilité européenne et internationale".
Voyager, étudier, apprendre à l'étranger
Les dispositifs européens d'aide à la mobilité sont légion, certains connus d'autres moins. Ils s'adressent à tous types de profils : étudiants, apprentis et même salariés.
Erasmus. Seulement 2% des étudiants en ont bénéficié dont 40% venant d'écoles d'ingénieurs contre 8% de l'Enseignement supérieur. Là encore, le milieu familial joue : "l'étudiant type qui bénéfice d'Erasmus est jeune, a obtenu un Bac avec mention et il a souvent voyagé avant ses études supérieures", souligne le CESE. Quels freins ? Les frais d'inscription à l'étranger ajoutés à ceux en France ainsi que des problèmes administratifs ne facilitent pas la mobilité en Erasmus. Le CESE suggère notamment d'augmenter le budget Erasmus.
Leonardo. Il s'adresse aux apprentis souhaitant voyager en cours de formation ou à l'issue de cette dernière. Seulement 1% des jeunes européens en profitent, soit en France moins de 2% des jeunes. Les difficultés concernent la nécessité d'obtenir une autorisation de l'employeur, la gestion de la mobilité dans un cadre de formation en alternance. Pour les lever, le CESE suggère de favoriser des démarches collectives dans la gestion de la mobilité des apprentis ou encore de labelliser les entreprises engagées.
Comenius. Il permet des échanges entre les établissements scolaires européens, de la maternelle au lycée. Premier frein : les difficultés en langues étrangères. Le CESE souhaite que ce programme soit mieux valorisé.
Jeunesse en action. Créé par la Commission européenne, pour la période 2007-2013, ce programme a été conçu pour renforcer la citoyenneté européenne. Il est ouvert à tous les jeunes de 13 à 30 ans. Il se décompose en 5 programmes différents. 7 000 Français sont partis à l'étranger via "Jeunesse en action". Pour optimiser ce programme, le CESE souhaite qu'il soit notamment orienté vers les jeunes ayant quitté leur formation tôt.
VIE/VIA. Le volontariat international en entreprise et le volontariat en administration sont des programmes permettant de partir à l'étranger avec un emploi à la clé. Le premier permet d'intégrer une entreprise, le second une administration. En 2011, près de 7 000 jeunes sont partis en VIE. Pour l'améliorer, le CESE recommande d'augmenter le nombre de VIE et le rendre plus accessible aux jeunes moins diplômés.
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