En période de crise, les cadres veulent renforcer leur employabilité

Selon la dernière note de conjoncture de l'Apec, les cadres sont un peu moins nombreux à vouloir quitter leur entreprise dans les douze prochains mois. Malgré ce choix raisonnable, on note une progression de la volonté de renforcer leur employabilité via des formations longues notamment.
Mis à jour le , publié en janvier 2013
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Par Priscilla Gout
entretien

Les cadres sont moins nombreux à vouloir quitter leur job dans les douze prochains moins : ils étaient 31% fin 2011 et sont aujourd'hui 27%. Conscients de la mauvaise situation économique, ils sont 7% de plus à considérer que leur entreprise est en difficulté (31% en 2011 contre 24% en 2011). L'Apec constate également que la part des optimistes a quelque peu reculé en deux ans même s'ils restent majoritaires à 59% avec une perte de 7% entre décembre 2010 et décembre 2012.
Les trois quarts des cadres (74%) sont pourtant satisfaits de leur travail. Cependant, ils se montrent plutôt divisés quant aux perspectives d'évolution qui leur sont offertes. 33% envisagent leurs perspectives de carrière comme négatives, 31% ne prévoient aucun changement et 36% voient les choses de manière positive. Le bilan est donc plutôt mitigé !

Plutôt enclins à se former
Fin 2012, la part des cadres désirant suivre des formations longues a progressé de 6 points par rapport à la fin 2011 pour atteindre les 42%. 44% des cadres jugent utiles de faire un bilan de compétences durant les prochains mois soit 3% de plus qu'en 2011 et 26% se disent intéressés pour s'engager dans une VAE soit 4% de plus. 

Des projets plutôt individuels
Concernant la gestion de leur carrière, les cadres préfèrent "la jouer solo". 57% n'envisagent de s'adresser à personne en particulier pour mener leurs démarches et 49% comptent s'adresser à leur entourage personnel. Seulement 7% sollicitent leur DRH ou l'OPCA dont dépend leur entreprise... Ainsi constate l'Apec, tout dispositif impliquant une autre personne ou une structure est a priori rejeté par le plus grand nombre. Il semblerait que les cadres n'aient donc pas vraiment confiance en leur DRH ou dans les structures d'accompagnement pour gérer leur carrière. 

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