Les jeunes facs françaises rivalisent avec les meilleures du monde

Le magazine Times Higher Education vient de publier le classement mondial 2013 des universités ayant moins de 50 ans. Et parmi les plus cotées, sept facs françaises sont, cette année, dans le top 100 mondiale. Preuve que l'enseignement supérieur français est à la hauteur face aux grandes universités américaines et britanniques, mais aussi face à l'Asie, qui n'en finit plus de gagner des places.
Mis à jour le , publié en juin 2013
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Par dlardais
Facs diplomes

Depuis deux ans le Time Higher Education publie son classement des 100 meilleures universités mondiales de moins de 50 ans, le "100 Under 50". Pour réaliser ce palmarès, le magazine a donc évalué les établissements de 28 pays, selon 13 critères regroupés en 5 grandes parties : la qualité de l'enseignement, les citations, la recherche, le financement - innovation et enfin l'internationalisation. Et cette année, les facs françaises et asiatiques se démarquent.

Des facs tricolores à la hauteur
Face à la concurrence internationale, les universités tricolores dites mal aimées des classements mondiaux, ont fini par "tirer leur épingle du jeu". En effet, d'après les résultats du Time Higher Education, elles sont sept à figurer dans le classement des "100 Under 50". Et parmi elles, deux sont dans le top 10 : Pierre et Marie Curie et Paris-Sud. Ces établissements qui avaient d'ailleurs été récompensés au classement de Shanghai en août 2012, se hissent à la 9e et à la 10e place. On retrouve aussi dans ce palmarès, l'université Paris Diderot-Paris 7 (17e), l'université de Montpellier 2 (32e), l'université Claude Bernard Lyon 1 (57e), l'université Paris Dauphine (82e) et l'université Paris 13 (94e). Des résultats qui reflètent la performance grandissante des universités françaises face à ses rivales internationales.

Le recul des universités internationales
Longtemps en tête des classements, les universités anglo-saxonnes et américaines voient aujourd'hui leur côte diminuer. Seuls 8 établissements américains figurent dans le classement du Times : l'university of California Irvine perd une place par rapport à l'an dernier (5e), idem pour l'University of Illinois Chicago qui perd six places (19e). Pour ce qui est des universités britanniques, dix-sept sont dans le top 100 et, seule l'université d'York, réussie à se placer dans les dix premières. Selon Phil Baty, le rédacteur en chef du classement du Times Higher Education, "ce classement permet de remettre en cause les hiérarchies installées et d'inciter les anciennes universités à ne pas se contenter de s'asseoir sur leur réputation pour briller à l'international". D'autant plus que ce recul semble également profiter aux universités asiatiques (Chine, Corée, Taiwan, Singapour).

Les universités d'Asie prennent la tête
En quelques années "les pays d'Asie ont réussi à construire des établissements capables de rivaliser avec les meilleures au monde" explique Phil Baty. Et aujourd'hui, ils sont en tête avec deux universités de Corée du Sud figurant parmi les trois premières du classement. Pour la seconde année consécutive, la South Korea's Protech, plus connue sous le nom de Pohang University of Science and Technology, termine en tête du podium. Elle est suivie par le Korean Advandced Institute of Science and Technology qui gagne une place par rapport à l'an dernier et finit en 3ème position. Avec 13 universités parmi les 100 meilleures du monde, l'émergence des universités asiatiques est désormais évidente.

> A noter : Le classement du Times Higher Education est établi à partir de 13 critères regroupés en 5 grandes parties. L'enseignement, les citations et la recherche comptent chacun pour 30 % de la note finale. Le financement par l'industrie et l'innovation compte pour 2,5 % et enfin l'internationalisation pour 7,5 %.

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