Le faible niveau d'anglais des salariés français pose problème
"I'm sorry, I don't speak english..." Les cadres français sont nombreux à connaître cette phrase car peu d'entre eux pratiquent couramment l'anglais. Pourtant, ils ont conscience des conséquences de leurs lacunes puisque 63% d'entre eux estiment que les différences de langues et de culture affectent les ambitions de leur entreprise à l'étranger...

Les Français apprennent l'anglais à l'école, mais le pratiquent peu. Résultat, près d'une entreprise exportatrice sur deux a vu échouer d'importantes transactions commerciales à cause de malentendus linguistiques et culturels selon une étude menée par The Economist Intelligence Unit (EIU) pour le centre de formation linguistique centre de formation EF Education First, chargée de mesurer l'impact des barrières culturelles et linguistiques sur les entreprises exportatrices ou désireuses de le devenir. Et les cadres français en ont pleinement conscience puisque 63% des interrogés estiment que les différences de langues et de culture "affectent les ambitions de leur entreprise à l'international".
Un niveau "correct" mais de l'inhibition
Un niveau "correct" mais de l'inhibition
Pourtant, la France se situe l'Hexagone à la 17e place des pays selon leur niveau d'anglais, derrière l'Allemagne, les pays scandinaves et certains pays de l'Est, mais devant l'Espagne et l'Italie. Pas si mal finalement... Alors d'où vient le problème ? Apparemment, d'une certaine inhibition des frenchies juge EF. Une timidité qui vient de la peur de mal s'exprimer, car les Français "se situent au milieu du gué, ni vraiment bons ni mauvais", explique Cyril Florio, directeur de programme chez EF. "Ils apprennent l'anglais mais le pratiquent peu."
Une offre de formation trop pauvre
Une offre de formation trop pauvre
Pour 68% des sondés, l'anglais est de loin la langue dont la maîtrise est jugée nécessaire pour les transactions internationales, devant le mandarin (8%) et l'espagnol (6%). Si le niveau d'anglais est meilleur aujourd'hui qu'il y a quelques années, il n'est toujours pas suffisant pour les entreprises. Dans 47% des entreprises, les cadres considèrent que l'offre de formation linguistique n'est pas suffisante indique l'étude.
> Dans le cadre de son sondage, l'EIU a interrogé 572 cadres et des experts dans une vingtaine de pays entre février et mars 2012, travaillant pour la moitié dans des grands groupes.
> Dans le cadre de son sondage, l'EIU a interrogé 572 cadres et des experts dans une vingtaine de pays entre février et mars 2012, travaillant pour la moitié dans des grands groupes.
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