La formation, une priorité pour les entreprises en 2012

La formation devient de plus en plus prioritaire aux yeux des managers selon l'enquête nationale Conjoncture menée par Opcalia pour le cabinet Majors Consultants. Elle est vue de manière positive, globalement efficace et ses budgets sont en légère hausse. Autant d'indicateurs qui montrent que, dans un contexte économique difficile, les entreprises misent sur la formation de leurs salariés en 2012.
Mis à jour le , publié en décembre 2011
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Par Flavien Chantrel
Opcaliaenqueteconjoncture

"Une dynamique de reprise fragilisée par un fond d'incertitudes"... Voilà les premières conclusions de l'enquête nationale de conjoncture 2011 menée par Opcalia pour le cabinet Majors Consultants. Malgré un contexte économique incertain, le bilan de l'année 2011 est plutôt positif en termes de recrutement avec une progression des embauches et un tassement des licenciements. 67% des entreprises interrogées sont ainsi confiantes en l'avenir. Et beaucoup misent sur la formation de leurs salariés pour maintenir le cap et pallier à la pénurie de profils qualifiés. 

La formation à la rescousse
Et si leurs intentions d'embauche sont en légère baisse sur 2012 par rapport à 2011, elles comptent bien miser sur la formation. Selon l'étude, 72% des entreprises estiment la formation prioritaire, contre 69% en 2010 et 50% en 2009. En effet, 35% des entreprises ont des difficultés de recrutement (tout comme en 2010). La pénurie de bons profils, les profils techniques principalement, est la première raison identifiée. 
Aussi, en 2011, les entreprises ont davantage investi en formation en 2011 (24% de plus) et 18% l'envisagent sur 2012 notamment au profit des métiers techniques. Avoir recours à la formation est donc un moyen jugé efficace pour pallier aux difficultés de recrutement. Malgré tout, les entreprises sont seulement 25% à planifier leurs actions de formation annuellement. 

Certains dispositifs encore mal maîtrisés
Côté information, il reste aussi des progrès à faire. Certains dispositifs sont encore mal connus. C'est le cas du DIF par exemple : il est connu de 63% des personnes interrogées et 21% seulement disent le "consommer" régulièrement pour leurs salariés. 13% invoquent une maîtrise imparfaite du dispositif ou des problèmes liés à son financement. Idem pour la POE (Préparation Opérationnelle à l'Emploi qui permet la mise en place d'une formation de préparation à cette prise de poste), connue d'une minorité d'employeurs. 
L'alternance et les CSP (Contrats de Sécurisation Professionnelles CTP et CRP) bénéficient eux d'une dynamique positive. Connus de 91% des entreprises et appréciés d'elles puisque 85% de ces dernières en ont tiré " un bilan positif stable ". Les contrats de professionnalisation sont particulièrement plébiscités : 43% des entreprises l'ont déjà utilisé en 2011.

> Enquête réalisée du 15 septembre au 21 octobre 2011 par Opcalia pour le cabinet Majors Consultants, auprès d'un échantillon de 3232 entreprises.

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