La crise a modifié les choix d'orientation des étudiants
Quatre ans après la crise économique, les étudiants sont toujours inquiets pour leur avenir professionnel selon un sondage de l'IFOP pour l'Association Passerelle ESC. Aussi, beaucoup d'entre eux se dirigent désormais vers des formations plus professionnalisantes et choisissent leur formation selon les débouchés qu'elle leur offrira plutôt que par intérêt personnel.

L'Association Passerelle ESC se penche régulièrement l'impact de la crise sur le recrutement des jeunes diplômés. Quatre ans après celle-ci, dans un sondage réalisé par l'IFOP, elle a analysé son influence sur les parcours de formation des étudiants. Ainsi, il semblerait que lycéens et étudiants (55%) s'inquiètent plus qu'en 2010 quant à leur avenir et s'orientent vers des cursus plus professionnalisants.
Face à des recruteurs plus frileux...
Aujourd'hui, la politique de recrutement des entreprises est plus prudente : multiplication des étapes dans le processus, prise de risque moindre dans le choix des profils... Plus de la moitié des recruteurs avouent qu'ils ont du mal à anticiper leurs besoins depuis la crise et dans le contexte actuel. Ainsi, 70% d'entre eux ont tendance à favoriser les profils expérimentés devant les jeunes diplômés et les seniors. Et puisqu'ils en pensent pas retrouver plus de visibilité dans les prochains mois, ils ont toujours autant recours aux CDD et au travail temporaire (autour de 45%).
Face à des recruteurs plus frileux...
Aujourd'hui, la politique de recrutement des entreprises est plus prudente : multiplication des étapes dans le processus, prise de risque moindre dans le choix des profils... Plus de la moitié des recruteurs avouent qu'ils ont du mal à anticiper leurs besoins depuis la crise et dans le contexte actuel. Ainsi, 70% d'entre eux ont tendance à favoriser les profils expérimentés devant les jeunes diplômés et les seniors. Et puisqu'ils en pensent pas retrouver plus de visibilité dans les prochains mois, ils ont toujours autant recours aux CDD et au travail temporaire (autour de 45%).
Pour le Président de L'Association Passerelle ESC Jean-François Fiorina, "le repli des entreprises sur des profils expérimentés n'est pas une nouveauté. Il nous revient dès lors, à nous Grandes Ecoles, de faire en sorte que nos étudiants aient de l'expérience et que leurs stages, année de césure, alternance soient encore plus valorisés dans le cursus".
Les débouchés comptent plus que l'intérêt
De leur côté explique l'Association Passerelle ESC, les lycéens et étudiants sont inquiets pour leur avenir. 58% d'entre eux (contre 51% en 2010) accordent aujourd'hui plus d'importance aux débouchés professionnels que leur offrira leur formation plutôt qu'à leur propre intérêt pour celle-ci. Ils sont d'ailleurs de plus en plus nombreux à repenser leur plan d'études pour s'orienter vers quelques chose de plus "professionnalisant" (+ 6 points par rapport à 2010), à privilégier une filière d'études longues pour retarder leur arrivée sur le marché du travail (+ 9 points) ou à s'orienter vers la fonction publique pour garantir leur emploi (+ 5 points).
L'heure est donc aux études "utiles" selon le Président de l'Association Passerelle ESC. D'où l'importance grandissante d'une bonne orientation en amont.
Avec 17 Écoles Supérieures de Commerce et Management, Passerelle ESC est la plus importante banque d'épreuves communes en France.
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